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    Aux commandes ce jour  Mr B. Anthony, qui a bien compris la méthode "holistique", et qui l'exprime, je trouve, avec son humour habituel et caustique......

    Je lui laisse donc la parole ci dessous:

     

    La science moderne valide l'efficacité de ses traitements en les comparant à ce que l'on appelle "l'effet placebo".

    L'effet placebo étant l'inexplicable et parfois stupéfiante guérison Naturelle.

    La science reconnaît, avec une humilité qui ne lui est pas vraiment première vertu, que les outils que la Nature utilise pour obtenir certains résultats dépassent son entendement. Mais la science moderne n'a pas beaucoup de ressources pour retenir très longtemps son aveugle impétuosité. Trop occupée à faire taire ses criantes erreurs assez souvent qualifiées de honteusement meurtrières, elle n'entend pas ce murmure de la Nature qui ne souffle que guérison parfois qualifiée de miraculeuse sans s'enorgueillir de la méthode.
    Donc voyons un peu.

    Le phénomène est bien réel, plus efficace que n'importe quel médicament, sans aucun effet secondaire, parfaitement gratuit MAIS, étant trop compliqué à comprendre on le balaie fièrement avec une prétention toute scientifique mais là, clairement meurtrière en conséquence.


    Certains, plus pragmatiques que les scientifiques modernes, se sont dit:"Même si nous ne comprenons pas comment, ne nuisant pas, utilisons ce qui fonctionne!" Est née la méthode "holistique". C'est la seule méthode qui a gardé la politesse de saluer la Nature avec la puissance du respect et de l'humilité sans perdre son audace ni sa valeur.


    Alors si l'humanité était comparée à un organisme, la science conventionnelle,avançant à tâtons, est donc un aveugle. Sa technologie est sa canne blanche et ses médecins les mains calleuses s'agrippant farouchement à la canne toujours plus perfectionnée mais ne rendant pas la vue. Ceux qui lâchent la canne, restant partie de l'aveugle, s'agitent frénétiquement sans vraiment savoir où ils vont. Quand la main se pose sur l'épaule du vieil homme solide elle est coupée! Pas grave, elle repousse facilement en faculté de médecine!
    Qui est ce vieil homme?!


    L'approche holistique! 


    C'est son grand-père immortel mais encore borgne. Il travaille patiemment pour retrouver la vue mais est déjà capable d'éviter le gouffre vers lequel se dirige l'aveugle à trop vive allure.


    Qui est donc le père, la génération charnière entre les deux?!


    Le profit!

    Un parasite (né d'une aventure avec une bourgeoise un jour où papi avait abusé de la bouteille) qui se laisse à présent trainer par son fils aveugle, lui indiquant tyranniquement le chemin...
    Nous, on récolte gifles et coups de cannes!
    Alors loin de l'idée que tout est négatif chez l'aveugle, qui a su piquer sournoisement quelques astuces de "papi" pour faire un bout de chemin, restons conscient qu'au royaume des aveugles le borgne est roi!"

     

    Par Mr Anthony B.


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    d'astreinte un dimanche, le telephone sonne

    "Mr Y se plaind de son coude qui le lance un peu, qu'en pense tu?" me demande l'infirmière au téléphone.

    "Mr Y? mmm, coude droit ou gauche?" dis je pour en savoir plus.....

    "coude gauche" me réponds t elle

    "bon, branche un appareil à électrocardiogramme et tire un tracé, j'arrive" fut ma seule réponse

    le côté gauche, j'ai appris à m'en méfier

    à cette époque je n'étais plus un interne sans expérience, mais au contraire, avec assez de bouteille pour assurer des astreintes, et avoir la responsabilité d'un service entier.

    Bref, une douleur au coude gauche, chez un patient que je connaissais bien: en l'occurence diabétique depuis des années, et âgé de surcroit, pour moi, c'était un infarctus du myocarde jusqu'à preuve du contraire.

    Pourquoi tant de conviction et de précautions?

    la suite de l'histoire va nous l'apprendre.

    A mon arrivée, j'examine le tracé de l'électro cardiogramme et mon sang ne fait qu'un tour. Je téléphone au service de cardiologie de garde, et joint le cardiologue de garde. "Mr Y fait un infarctus du myocarde typique" ne suffira pas à convaincre mon cardiologue, il veut que je lui faxe le tracé. ce qui me prend à peine quelques minutes.....

    A peine reçoit il le fax qu'il me rappelle: " adresse nous Mr Y aussi vite que possible, je m'occupe de l'accueil, il fait un infarctus"

    De l'autre main, j'avais déjà le SAMU au téléphone pour préparer le conditionnement ET le transport, vers n'importe quelle unité de Soins Intensifs que j'aurai convaincu, dans l'intervalle.

    Les mouvement se succèdent aussi vite qu'il suffit de parler.

    Tout se déroule de manière optimale.

    Je monte voir Mr Y pour lui expliquer les choses.

    A mon arrivée, Mr Y est souriant, il n'a plus de douleurs, et il écoute son feuilleton favori à la télévision, bien tranquille.

    A croire que le simple fait de lui avoir fait un électro cardiogramme a suffit à le soulager.....

    Que nenni, ça je le sais très bien, et je sais aussi qu'en aucun cas il ne faut se fier à son absence de douleurs: un diabétique de longue date qui a mal, puis qui n'a plus mal, et dont le tracé de l'électrocardiogramme "parle", c'est un infarctus.

    Il faut agir.

    Je lui explique tout ça avec autant de tact que possible et Mr Y comprends très bien la situation. Il se dispose alors tout naturellement à suivre mes conseils.

    Je redescend à la salle de soin, en le laissant avec l'infirmière qui s'occupe de préparer sa valise.

    Et je rédige mon compte rendu et courrier pour mes collègues du samu et du service de cardiologie.

     

    A partir de là, tout va très vite.

    Le Samu arrive, et l'infirmière m'appelle au même moment en me disant que Mr Y, à nouveau-comme je m'y attendais-recommence à avoir mal au coude.

    Nous montons ensemble dans sa chambre, et là, malgré toute notre prise en charge , Mr Y, en l'espace de quelques minutes, va s'éteindre sous nos yeux. C'est sur réaliste de voir comment la vie peut se retirer en quelques minutes d'un corps usé par le diabéte et les années. Je crois que je n'oublierai jamais le râle terminal de ce patient.

    Ma description peut tromper le lecteur: quand je dis "en quelques minutes", c'est juste. Mais ces minutes nous ont paru une éternité.

    Un éternité de dèçisions à prendre, en collaboration étroite avec le cardiologue, à distance, au téléphone, et le personnel du samu qui a injecté tout ce qu'on peut pour maintenir le coeur en fonction, et conditionner Mr Y pour qu'on puisse le transporter.

    Mais les années et la maladie diabétique, cette silencieuse destructrice de nos vaisseaux les plus fins et les plus vitaux (comme les coronaires, comme les artères rénales, ou encore les vaisseaux de la rétine), achevaient presque sans bruit leur ouvrage morbide commun.....

     

    Nous étions tous et toute, environ 30 minutes avant l'issue fatale, heureux d'avoir fait le bon diagnostic, et confiant dans notre prise en charge moderne, technique, et probante.

    30 minutes après, nous étions défaits. Moi personnellement, j'ai été atteint de plein fouet: je m'en souvient encore plus de 14 ans après. Surtout que je connaissais bien Mr Y. je le cotoyais presque tous les jours depuis 5 mois....

    Le lendemain, je m'en souvient encore, j'en ai parlé avec mon chef de service. Une sorte de "debriefing" en quelque sorte.

    Mon chef de service, à l'époque, était un cardiologue expérimenté et qui achevait sa carrière avec la même fougue qu'à son départ, mais les illusions sur la vie et la mort en moins. Il m'a fait alors partagé ce sentiment de manière aussi douce que directe.

    "que croyais tu , mon grand?" m'a t il dit"que tu sauverai tout le monde"?"que tu triompherai de la mort"?

    "tu es un bon médecin, et tu fais un très bon travail, mais crois moi, tu ne maîtrise, au bout du compte, pas grand chose lorsque l'heure est venue"......

    "lorsque l'heure est venue".....

    .....

    "lorsque. L'heure. Est. Venue".........

     

     

     

     

     

     

     


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    La garde s'achève doucement au pavillon des urgences.

    IL est environ 5h30.

    Mon co-interne et moi même espérons pouvoir aller prendre notre petit déjeuner, car "tout est sous contrôle".

    Formule plus ou moins bien appropriée....

    Disons qu'on a géré tout ce qu'on a pû

    les infirmières vont faire leur relève dans peu de temps.....

    on discute un peu avec un "sénior" dans les couloirs

    il est content de nous

    il a pû dormir un peu grâce à notre aide.

    un tout dernier malade vient d'être amené par les pompiers pourtant, et il faut qu'on aille le voir:

    en effet il s'agit d'un patient éthylique qui a présenté un vomissement de sang

    nous connaissons déjà tous ce patient au pavillon

    c'est un....."habitué"

    Mais cette fois çi, il est impératif qu'on l'examine sous toutes les coutures, et avec un dosage le plus "frais" de son hémoglobine.

    Les portes battantes du couloir s'ouvrent brusquement, l'infirmière bondit:

    "ramenez vous vite au box 4 !!'

    On accourt, bien content d'être plus d'un médecin (pour une fois), car on sait par avance qu'une hémorragie digestive par la bouche chez un éthylique, ça peut vite "tourner en cacahuètes"

    Le "spectacle" dans le box est sur-réaliste:

    -les murs sont tapissés de sang

    -l'infirmière éponge ce qu'elle peut de la bouche du patient

    -une autre surveille ses constantes hémodynamiques

    -le malade est parfaitement conscient, aussi ahurissant que ça puisse paraître

     

    A partir de là, les gestes sont automatiques et la coopération presque instinctive entre tous et toutes.

    On perfuse, on remplit, en un temps record, oubliant la fatigue d'une garde de 24heures qui aurait pû s'achever plus sereinement.

     

    Mais pour autant, on connait les suites.

    Le malade est bien conditionné, et il va falloir le "monter" en réanimation pour poser une sonde oesophagienne de compression (une sonde de blakemore). Son état hémodynamique est stable, on peut le transporter.

    Notre mission s'arrêtera là cette nuit.

    on reverra le patient trois mois plus tard, à nouveau pour une nouvelle hospitalisation en urgence, cette fois çi non plus pour une hemorragie cataclysmique, mais pour un cancer évolué sur cirrhose.

    Je me souvient encore de son teint jaûnatre et de son abdomen disproportionné.

    Pour lui la mort allait être une délivrance.

    Pour nous-en tout cas pour moi- un sentiment mitigé:

    -la relative "maîtrise" de certains gestes techniques de réanimation

    -la connaissance par l'expérience directe de l'évolution physique d'un alcoolique

    -le sentiment, pas nouveau, mais qui se renforce, que lorsque "c'est l'heure"........

     

     


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    une heure du matin.

    De garde au PU.

    une nuit comme les autres.

    des brancards avec des malades allongés dedans, de partout. 

    on nous fait "entrer" une nouvelle urgence.

    Mme X, probable méningite fulminante chez une patiente atteinte d'une SEP (scléros en plaque) évolutive.

    Elle passe bien entendu en priorité sur d'autres. 

    Ponction lombaire: liquide céphalo rachidien purulent. 

    Sans attendre l'analyse du labo (on se doute bien, devant une ponction pareille, qu'il y a infection des méninges) on débute l'antibiothérapie en IV, toutes les heures, à haute dose.

    L'hypovolèmie nécessite un remplissage pour éviter la défaillance du système cardio vasculaire.

    on remplit.....

    l'évolution sera, hélas, péjorative.

    d'un état pré-comateux à l'entrée, malgré la prise en charge rapide, le cerveau va subir un oédème.

    aux urgences, on revoit les patients tout le temps. on ré-examine systématiquement tous les malades aussi souvent que possible, tant qu'ils ne sont pas stabilisés, et même, on s'oblige à revoir les malades aussi souvent que possible (enfin "je" m'obligeais, tout comme mon co-interne, car nous étions sans doute, pour le bonheur des malades, aussi obsessionnels que compétents.)

    les signes d'oedème cérébral sont évidents, je réveille le radiologue de garde pour un scanner en urgence. 

    nous sommes en pleine nuit, le service est plein à craquer. Que dis je "craquer", on déborde en réalité!

    et le radiologue ne dort pas. il tourne d'un hôpital à l'autre pour réaliser les bilans qu'on lui demande.

    je me souvient encore accompagner la malade moi même dans les couloirs, avec l'aide de mon co-interne pour brancarder jusqu'à la radiologie.

    on passe le scanner. mon co interne remonte s'occuper des nouveaux malades qui déboulent.

    je reste au chevet de ma malade

    le diagnostic est confirmé: oedème cérébral et engagement. pronostic TRES péjoratif.

    j'avais déjà branché un anti oedémateux, quitte à l'arrêter si le scanner infirmait mon diagnostic.

    Je le laisse passer, bien entendu.

    je remonte, tout en brancardant la patiente, avec l'aide du radiologue.

    mon "sénior" supervise mon travail. "très bien , pti gars, tu fait ce qu'il faut" me lâche t til en continuant la visite des autres chevets (je devrais dire des autres brancarts)

    de nouveaux malades arrivent par moult ambulances; 

    le service est plein à craquer

    cette nuit là, pas plus que d'habitude, nous ne dormons pas, mon co -interne et moi même.

    il nous faut surveiller les éthyliques qui cuvent

    il nous faut accueuillir les nouveaux

    continuer à hierarchiser les malades

    comprimer une artère, réduire une fracture, gèrer une acidocétose diabétique, stabiliser une hypertension maligne, etc....

    rassurer les familles ou l'entourage, donner des nouvelles, éviter les coups d'un malade en proie à un délire aigû, etc...

    sans parler de délinquants qui envahissent le service pour voler des produits stupéfiants......

    mais revenons à Mme X: elle fera un sepsis vers 3 heures du matin, malgré l'antibiothérapie. et se compliquera de choc septique très rapidement. toutes les mesures possibles alors, je vais les prendre.

    je fait un nouveau rapport à mon sénior, lui priant de me donner une solution "miracle" pour améliorer la malade. 

    "tu as fait tout ce que tu peux" me lâchera t il laconiquement....

    nous en sommes à un point où nous arrivons à maintenir en vie artificielle un corps -hélas- en proie à la purulence généralisée.

    la suite, vous la connaissez sans doute......

    Mme X sera maintenu en vie artificielle grâce à nos "compétences", et la famille de la patiente aura assez de compassion pour la malade afin de ne pas nous laisser nous acharner.

    vous l'aurez compris, le cerveau s'abcèdera, et même si nous aurions réussi à "stériliser" le foyer, Mme X était condamnée à une infirmité cérébro motrice pire que ce que la SEP lui avait déjà infligé.......

     

    je n'oublierai jamais cette nuit de garde.

    jamais

    et je n'oublierai sans doute jamais Mme X

     

     


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    Il y a plus de 15 ans, je soignais "mon" premier oedème aigu pulmonaire.

    Je m'en souvient pourtant bien.

    l'impact du stress sans doute.

    Tout fraîchement interne. Je crois même qu'il s'agissait de ma première garde.

    Pas de bol pour moi (mais pour le malade si), il a fallut qu'au soir, alors que tout le staff médical était parti, on fasse la transfusion prévue à ce malade.

    Défaillance cardiaque, débit de la transfusion trop rapide par rapport à ses capacités cardio pulmonaires? Dieu seul le sait.

    Toujours est il que le téléphone sonne alors que je viens simplement d'investir mon réduit (lit+réchaut+tv) de garde.

    "viens vite, Mr X ne va pas bien DU TOUT!" me trompette l'infirmière au chevet du malade.

    Mon sang ne fait qu'un tour, je n'avais même pas eu le temps de me déchausser, je pose mon sac de rechanges, et hop, je dévale les escaliers à toute vitesse. 

    J'ignore tout de ce qui m'attend en bas.

    Devoir avant tout. on m'appelle. J'accourt, je vole, etc....autant que ma jeunesse me le permet!

    Quand j'arrive sur les lieux, mon diagnostic est rapidement fait: il s'agit d'un OAP (oedème aigu pulmonaire) pour moi. J'en ai déjà vu quand j'était externe. Je connais le traitement d'urgence à adopter.

    L'ange gardien de ce malade, et moi même, sans oublier les talents de l'infirmière à appliquer mes prescriptions, vont lui sauver la vie.

    Je sais aussi qu'un OAP est une conséquence. Il faut impérativement connaître la cause, et ne pas se contenter d'en rester à un premier diagnostic, certes pertinent, mais qui-souvent-n'est que l'arbre qui masque la forêt. Ici le cas est simple, il y avait une transfusion en cours (fort heureusement qu'on arrête immédiatement), et aucun autre signe clinique ni électrique permettant d'envisager les autres causes possibles d'OAP.

    Le traitement fera effet de manière assez rapide, même si je serai sans doute le deuxième à être le plus impatient , après le patient lui même bien entendu.

    Je donne mes consignes pour la nuit, adapte la vitesse du pousse seringue électrique, et je repasse environ une heure plus tard pour être certain que tout est rentré dans l'ordre.

    Un petit passage dans tous les autres étages de l'hôpital, et je peux aller me reposer, regarder un peu la téloche pour me changer les idées et réduire ma tension nerveuse. Puis enfin me coucher.

    Le sommeil sera très léger cette nuit là. J'ignore si j'ai vraiment dormi.

    Au matin, je descend voir "mon" malade.

    Il prend son petit déjeuner.

    Je ferai ensuite la relève aux médecins chefs du service avant de m'en aller.

    Un "bravo, tu l'as bien soigné" me sera attribué, ainsi qu'un "la prochaine fois on fera la transfusion à une heure pendant laquelle nous sommes tous dans le service" me témoignera de la volonté d'éviter un tel évènement dans le futur de la part du staff médical.

    Non pas que ce soit une gaffe de transfuser alors qu'il n'y a plus de médecin (il y a bien l'interne de garde vous me direz!) mais transfuser est encore une technique délicate et il faut un minimum d'engagement médical.

    ...................

    Des OAP, j'en ai vu -et soigné- des quantités. Je n'ai jamais compté combien. Moult autres situations aigûes d'ailleurs.

    Un fait pourtant retient mon attention aujourd'hui, avec le recul:

    -j'ai la conviction que nous ne maîtrisons pas tout dans ces situations.

    Certes, les protocoles de réanimation fonctionnent le plus souvent. Mais lorsque "c'est l'heure", vous aurez beau "pousser" votre dopamine, mettre l'oxygène, "balancer" les antibiotiques toutes les heures, vous n'y changerez rien.

    Ne vous méprenez pas: je ne dit pas qu'il soit vain de réagir. Au contraire. Le plus souvent, on sauve des vies, ou une partie de la santé, ce qui est déjà énorme.

    Mais je suis convaincu que nos anges gardiens respectifs sont derrière nous et dirigent nos mains et nos actions. Car le plus souvent, "ce n'est pas l'heure", ou bien, "son heure n'est pas arrivée". Mais, je l'écrit et le répète: j'ai vu ces situations dans lesquelles nous avions tout tenté, tout analysé, tout compris (ou ayant cru tout tenter, tout analyser, tout compris, dans la mesure de nos compétences et connaissances bien entendu), et dans lesquelles, pourtant, le malade "nous a échappé".

    Je l'ai vu. 

    Quand c'est l'heure.......

     

     


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