•  

     

    "Bonjour Docteur, vous vous souvenez de moi? Vous m'avez sauvé la vie"

    Voilà une phrase toujours plaisante à entendre.

    Mais j'ai beau tenter de me remémorer je ne me souvient pas.

    "Si, si, souvenez vous Docteur, j'étais venu avec deux amis à moi qui me soutenaient. J'ai faillit mourir sur la table d'examen."

    Alors là, un éclair de mémoire jaillit, et tous le souvenirs de cet épisode de ma vie reviennent en masse.

    Je vais tâcher de vous les conter au mieux.

     

    Nous sommes une aprés midi d'été. Les consultations ne sont ni pleines, ni parcemées, juste en flux continu.

    Je ne suis plus l'interne mais le toubib du cabinet.

    vers 15 heures environ, 3 hommes entrent, et l'un d'eux, alors que je suis en consultation, frappe à la porte des consultations.

    J'ouvre.

    "Bonjour Dr, notre ami est malade, auriez vous le temps de vous en occuper?".

    "Bien sûr-dis je, asseyez vous en salle d'attente, je termine ma consultation et ce sera à vous."

    Je termine effectivement ma consultation, accompagne le patient précédent à la sortie, et passe rapidement aux "commodités" (les chiottes quoi), pour soulager un besoin naturel. 

    Là, je suis surpris, et inquiet. La cuvette des WC est pleine de sang.

    Je sort des toilettes, me dirige vers la salle d'attente, et je découvre, tout seul, au milieu des chaises, une personne à moitié évanouie, étendue sur le sol.

    Rapidement je la sort de sa semi conscience. "mes amis sont sortis fumer quelques temps" me dit il.

    Le bonhomme est lourd physiquement. Je crie à travers les murs "au secours" assez fort pour que ses deux copains viennent me donner un coup de main pour le transporter sur la table d'examen dans la salle de consultation.

    Ce qu'ils font à toute vitesse.

    A trois, c'est plutôt rapide de soulever un autre homme.

    Je l'installe, vérifie ses constantes: La Tension Artérielle est à 5 de pression systolique. Des signes d'hemorragies internes sont visibles. Et en dessous de 6 de pression systolique, les reins ne sont plus perfusés. La situation est grave, mais notre malade n'est ni inquiet, ni n'a mal. Il a une toute confiance dans mes compétences, pendant que moi, j'ai peur pour sa vie !

    La suite est assez rapide malgré tout, car mes reflexes, le bon sens, et la bonne étoile de ce brave homme travaillent de concert pour lui. 

    En effet les équipes du SAMU sont débordées et aucune ne peut venir.

    Je conditionne le patient, lui fait une perfusion pour maintenir une volémie suffisante pour le maintenir en vie, et une ambulance des pompiers arrivent. ILs ont étés avertis par le médecin régulateur du samu, et apportent avec eux une coque spécialement conçue pour empêcher toute manipulation qui pourrait majorer l'hemorragie interne durant les déplacements du malade.

    Le patient me quitte alors en me regardant dans les yeux, et en souriant, d'une manière aussi rassurée que si c'était lui le soignant. Et pourtant moi, je ne le suis pas, rassuré !!

    Toute cette histoire aura duré une heure et demi. Les malades se sont agglutinés dans la salle d'attente. Les sirènes et tout le ramdam des pompiers leur font comprendre que je gère une urgence VITALE. Aucun ne râlera et chacun attendra gentiment son tour, malgré le retard !

     

    Aux urgences, seuls les examens complémentaires permettront de mettre en évidence..........une thrombose portale!! Une rareté nosologique, qui peut facilement tuer n'importe qui!

    Mais ainsi ne sera t il pas!

    le patient restera hospitalisé 3 semaines en réanimation. un mois en convalescence. et huit mois après, en passant, viendra me serrer la pogne.

    Voilà une des journées de ma vie professionnelle comme on les oublie parfois, et comme on ne peux les oublier parfois......

     

    Docoach

     


    votre commentaire
  •  

     

    il faut toujours être prudent lorsqu'on parle de soigner le cancer par une méthode, quelle qu'elle soit. Les oncologues qui connaissent la chimiothérapie , la radiothérapie, en complément de la chirurgie, sont tout aussi prudents.

    Surtout s'ils ont un peu de bons sens et d'expérience.

    Jamais aucun professionnel de santé, de n'importe quel bord, ne se targuera d'avoir LE remède miracle.

    Ce qui suit n'est donc pas une invitation à faire n'importe quoi, n'importe comment.

    Des cancers, j'en ai vu -trop-dans mon expérience professionnelle-et personnelle-, pour ne plus aujourd'hui méconnaître les stades EXACTS de la maladie, au delà des termes techniques médicaux.

    De plus, la prise en charge -ou plutôt le modèle de prise en charge holistique que j'ai développé et que je propose sans réserve aux malades qui veulent bien me faire confiance, est une stratégie de bon sens et d'expérience, dont les effets bénéfiques ne peuvent être niés.

    Sans toutefois tomber dans le "messianisme", surtout avec une maladie aussi grave que le cancer.

    Pour faire une comparaison , je voudrais rendre un hommage ici à un de mes Maîtres, le Dr Raphaël Nogier, qui soulage encore et toujours certaines névralgies en cautérisant certains points de l'oreille. Il nous as souvent dit qu'il trouvait dommage de ne pas faire bénéficier un malade qui souffre d'un moyen de traitement le plus souvent TRES efficace, et sans danger, sous pretexte qu'il ne soit pas "validé" par les sociétés savantes.

    A mon tour, je trouve dommage de ne pas faire bénéficier un malade atteint d'un cancer, et qui en souffre, d'une forme de thérapie efficace le plus souvent, et sans danger, sous pretexte qu'elle n'est pas "homologuée".

    Il est bien évident que je ne peux détailler les "soins" que je propose dans un blog. 

    Et il est bien entendu clair que jamais je ne m'oppose à un moyen chimio ou radiothérapique lorsqu'il le faut.

    IL y a de l'espoir à essayer de reflechir sur les moyens les plus pertinents , naturels, et sans danger, à mettre en oeuvre dans un cancer.

    Nous avons encore du chemin à parcourir, des découvertes à faire.

    Mais d'ores et déjà, certains sentiers non conventionnels donnent de trop bons résultats pour qu'on les néglige.

    Je vous encourage à me joindre si vous êtes dans une situation de désespoir face au cancer. Je connais -bien trop- le côté trop technique et "stérilisé" de la médecine officielle face à ce fléau. Mais je lui reconnais aussi des avancées techniques dont il faut avoir recours si besoin. 

    Nous ne sommes malheureusement pas dans un pays (comme l'Allemagne) pour pouvoir créer un "centre holistique" qui travaillerait de concert avec les centres oncologiques classiques des CHU.

    Mais nous avons encore la possibilité d'appliquer des soins non conventionnels et efficaces chez nous, à vos domiciles respectifs, avec l'aide d'un parent proche. Deux parents proches serait l'idéal.....

    Ce dernier point est capital.

    La logistique dont nous sommes privés en France (faute de pouvoir créer ces centres dont je vous parle) est énorme pour celui/celle (ceux/celles) qui vont soutenir le malade cancéreux dans ses soins "parallèles". Enorme. Et je sais de quoi je parle, croyez moi.

    Mais ça vaut la peine d'être tenté. Je l'ai vu.

     

    Docoach

     


    2 commentaires
  •  

     

    Emmanuel Akermann vient de terminer la traduction et l'édition du troisième volume de la série de Convict Conditionning.

    Ce volume ne s'adresse pas aux ménagères, mais je voulais simplement remercier le travail de Mr Akermann dans un premier temps.

    Et deuxio, en profiter pour m'adresser aux ménagères, qui, plus que personne dans notre société, ont besoin d'avoir le premier volume de Convict Conditionning dans leurs mains.

    L'importance de la santé de leur dos, et de toutes leurs articulations méritent un sérieux détour par cet ouvrage.

    OU alors, retourner boulotter vos anti inflammatoires reste l'autre option.

     

    Docoach


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires