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    Ces deux groupes musculaires forment un couple de forces synergiques mais d'évolution destructrices sur le long terme.

    La structure de chaque voûte plantaire conditionnant, pour une autre part, l'équilibre si précaire de cette zone.

     

    L'affaire n'est pas simple:

    on pourrait penser, rien que par analyse structurale, qu'il y a un déséquilibre au niveau des muscles de la ceinture pelvienne:

    petit fessier et TLF rotateurs internes versus les autres muscles rotateurs externes: grand fessier, pyramidal, obturateur interne, jumeaux, carré fémoral, le moyen fessier étant plutôt abducteur que rotateur externe, et notons au passage que l'obturateur externe joue lui aussi un rôle de rotateur externe. Bref, plus de 5 muscles qui s'opposent à la rotation interne.

    Mais les particularités anatomiques ne manquent pas, et varient au gré des individus et des constitutions. Rappelons au passage que les phospho-carboniques ont des raideurs ostéo ligamentaires, alors que les constitutions fluoriques auront surtout des raideurs musculaires. A ces derniers,  cette qualité leur permettra une épargne algique chronique pas des soins ostéopathiques ou kinésithérapiques réguliers. Pour les premiers, hélas, les mêmes techniques donneront des résultats plus mitigés, à moins de s'appliquer personnellement dans un programme d'étirements en tension, concept sur lequel je reviendrai une autre fois.

    Pour en revenir aux pelvi trochantériens, qui pour moi, sont à classer dans une chaîne latérale et non postérieure, sauf pour une certaine partie du grand fessier, leur raideur est un obstacle à la santé de la colonne rachidienne lombaire, et partant de tout le rachis. Bloquant l'ilio fémorale, ils concourrent à produire une sorte d'"entorse" chronique des ligaments du rachis lombaire, et une adaptation presque permanente des muscles profonds , les rotateurs et multifides.

    Or ces derniers muscles sont, malgré tout, des muscles de la statique, et profonds, dont le renforcement n'est possible que par ....la statique. On comprends donc pourquoi le fameux "repos" n'a pour but que l'antalgie, tout comme les corsets. Mais il ne faut pas en faire une habitude. Et on comprends aussi pourquoi seules les techniques de ponts, dans toutes leur variations, sont les techniques royales pour leur renforcement.

    Le degré d'usure lié à l^'age est inégal pour chacun,. Je l'ai déjà écrit et je le répète, les constitutions laxes, même si elles développent de l'arthrose comme tout le monde, compenseront fort longtemps par la souplesse de leurs ligaments (je parle bien des ligaments et pas des tendons). A l'inverse, les phospho-carboniques (les "raides" pour faire simple), doivent développer étirement en tension pour permettre à leur sens proprioceptif de limiter les angles de travail dans leur juste amplitude.

    Alors qu'en est il des piliers du rachis lombaire: psoas iliaque en avant, carré des lombes en arrière, renforcés par le transverse, les erecterus du rachis (long dorsal, ilio costal essentiellement, même si une partie du longissimius couvre les premières lombaires), le dentéle postérieur, et enfin le grand dorsal.

    Là encore, a priori une inégalité: en avant presque qu'un seul muscle: l'iliopsoas, et en arrière un réseau complexe de plus de 5 couches musculaires. N'oublions pas toutefois qu'en avant des iliopsoas se trouvent tous les organes de l'abodmen et du pelvis, et qu'en haut et en avant se trouvent les piliers du diaphragme. Enfin, qu'en avant se trouvent les muscles grands droits et olbiques supérieurs et inférieurs, notre fameuse "gaine" naturelle, dont le transverse (profond et circulaire muscle), qui ne sont presque jamais pris en compte dans un programme d'éducation physique. On a longtemps discouru- et certains professionnels y sont encore attachés-sur l'intérêt de développer les grands droits de l'abdomen selon leur fonction analysée en terme de points d'insertion.

    Je ne suis pas de cet avis. Pour au moins deux raisons: la première c'est que si on analyse l'ensemble des chaînes antérieures , postérieures (sans parler même des latérales) de l'abdomen et du pelvis, et si on constate les faits, sur des années de renforcement en isolation, on ne peut que constater que les maux de dos se poursuivent. Rien n'a été résolu. Admettons donc qu'elles ne peuvent être travaillées en isolation compte tenu de la complexité des muscles en action et de notre incompétence à les renforcer en isolation de manière équilibrée. Question de bio mécanique, d'individualité ET de constitution.

    La deuxième, c'est qu'on occulte-une fois n'est pas coutume-, les muscles pelvi trochantériens qui sont- à mes yeux-les vrais ennemis tapis dans l'ombre, ET la statique vertébrale liée aux voûtes plantaires (ou à leur défaut). Et là, mec, j'ai pû observer toutes formes d'interventions isolées (des corsets jusqu'aux semelles en passant par la physio et l'ostéo). Echec sur le long terme.

    (noter au passage que les ischio-jambiers ont étés longtemps-et sont encore-une loge musculaire qui peut verrouiller certains axes de flexion du rachis lombaire, favorisant entorses et douleurs au niveau lombaire. Mais pourquoi diable ne s'occupent on pas alors des muscles profonds des jambes (je pense aux jambiers postérieurs, responsables notamment du maintien de la voûte plantaire) lorsqu'ils sont en déséquilibre avec le triceps sural surdeveloppé (penser au cyclisme.....), ce dernier pouvant amplifier la relative raideur spontané des ischio jambiers. Encore une fois, nous sommes face à une chaîne postérieure, dont plusieurs maillons sont affaiblis, et d'autres développés en excès par rapport aux autres. Ce déséquilibre est à l'origine, au cours de la vie (et surtout chez les constitutions non laxes) du phénomène de sépcialisation et de recrutement préférentiel dont j'ai parlé plus haut. A lui seul ce problème mériterait une étude.)

    Alors je ne prétends pas détenir LA solution, c'est évident, mais je peux constater une chose: c'est que, isolées, les manoeuvres de ré-ajustement ou de soutien temporaire, ont des résultats sur la douleur de manière temporaire , et c'est déjà pas mal vous me direz , mais qu'à long terme, elles affaiblissent le système. Sauf peut être chez les cosnstitutions laxes qui suivent ostéopathes et kinésiéhtrapeutes de manière régulière. Mais pour les autres, la seule solution sur le long terme, valable, que j'ai constatée, est celle de l'étirement en tension et d'une hygiène sportive de type global et synergique. PAS d'ISOLATION.

    Docoach


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    3 heures du matin, de garde dans un hôpital de périphérie, le téléphone sonne alors que je me suis couché depuis simplement une heure, après avoir fait le tours des urgences des différents services.

    "Mr X a  une douleur dans la poitrine, faut "ktu le vois".......scandé sur un ton laconique, presque indifférent, d'une infirmière d'un service de psychiatrie.

    J'arrive sur place un peu à la manière d'un Columbo, lieutenant de Police, tout déguenillé, en espérant trouvé un petit peu de café pour me réveiller et gèrer au mieux une urgence potentiellement vitale.

    J'arrive sur les lieux et un spectacle ahurissant-pour le rigoureux interne que je suis (hop, une petite "auto-fleur" de lancée)-me sidère littéralement.

    Le patient est allongé tranquillement et on lui fait une perfusion intra veineuse. Il s'agit d'une perfusion d'ANAFRANYL, un antidépresseur tricyclique à la toxicité cardiaque bien connue. Faut croire qu'il n'y a que moi qui la connait, cette toxicité.

    Le reste du staff est en train de discuter autour d'une partie de poker ou autre tarots, et c'est par mon interrogatoire que j'apprends qu'il s'agit d'ANAFRANYL qui passe en intra veineux, alors même que le patient a mal à la poitrine, et alors même qu'il n'est ni scopé, ni qu'aucun électrocardiogramme d'est en train de surveiller l'activité électrique du coeur.

    Je clampe la perfusion immédiatement.

    Rouspetaille du personnel "psy" (on se demande qui sont les fous dans ces structures à certains moments). "Non mais ça va pas, on nous a dit de lui faire une perfusion toutes les 8 heures, c'est un grand dépressif, et bla bla bla.....". A-HU-RI-SSANT!!!

    J'explique calmement (bien que la colère gronde on fond de moi) qu'une perfusion d'ANAFRANYL, à ma connaissance, ne se fait que la journée, avec un médecin à côté, et surtout une surveillance de la fonction cardiaque. 

    "ouais mais ça fait des années qu'on fait comme ça, nous ici!" me rétorque le personnel. "et puis d'abord, on n'a jamais eu d'appareil à électrocardiogramme" complète-t-il...... Le comble de l'horreur. "vol au dessus d'un nid de coucou" n'est RIEN face à la réalité.

    L'arrêt de la perfusion s'accompagne d'un soulagement des douleurs immédiats. Je n'ai que mon sthétoscope et mon sens clinique pour apprécier l'état cardiaque du patient. je complète par une prise de sang, que je ferai moi même avec l'aide d'une infirmière débutante qui ne fait pas partie du staff habituel. On n'aura les résultats que le lendemain. Le médecin régulateur du SAMU que je contacte au téléphone est aussi dépassé que moi. Plus encore, car il n'a personne à me proposer pour venir sur place. Prendre une ambulance, de nuit, est un risque aussi important, voire pire, que de laisser le patient sur place. Je trempe ma blouse d'interne de sueur par mes multiples reflexions. Il s'agit de la vie d'un mec, putain, que je dois récupérer là. Et jeune, qui plus est!

    Je prends l'option la moins pire, face à un personnel complètement indifférent à la situation. Pour lui, "il n'u a aucun risque, ça fait des années qu'on fait comme ça". J'ai presque envie de leur dire: "dans ce cas, pourquoi m'appelez vous?", mais depuis que je suis dans cet hôpital je connais trop bien la réponse : "c'est vous le médecin, pas nous".

    Bref, l'histoire se termine bien, car le patient, grâce à mon simple geste de clampage de la perfusion, ne récidivera pas dans la nuit.

    Au matin, je n'aurai pas dormi de la nuit, attendant la prise de sang qui témoignera d'une négativité des tests à visée cardiaque. On est passé pas loin d'un iatrogénèse évidente.

    Je m'en explique aux "séniors" et responsables du service le lendemain et les jours qui suivent.

    "ben oui, mais tu comprends, on n'a pas de budget pour monitorer tous les patients auxquels on fait des perfusion d'Anafranyl, " et puis, "ça fait des années qu'on fait comme ça, il n'y a jamais eu de problème".etc.......

    C'était ça aussi la réalité du service "public" de santé psy.

    C'était ça aussi le boulot ingrat de l'interne de garde.

    Mais tout le monde s'en fout.

     

    Docoach


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    vidéo éloquente

     

    https://www.facebook.com/franceinter/videos/1181223235246128/

     

    qu'un patient m'avait un jour communiqué en échange d'un diagnostic compliqué sur une fracture-luxation d'un pied......

     

    docoach


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    Je devrai parler davantage de "corps des émotions" (pour reprendre la terminologie "new age" en cours), mais j'ai pris l'habitude depuis longtemps de parler du "corps causal". Sans doute car mon enfance fut baignée par les ouvrages d'Alice Bayley ou de Mme Blavatsky.

    Toujours est il qu'après plus de 20 de travail intérieur, et presque autant de soin auprès de malades, j'ai développé, progressivement, un sens assez subtil de la perception du pouls.

    Il est bien entendu que cela n'est pas "enseignable".

    il s'agit là de milliers d'observations personnelles au cours de mes examens cliniques des sujets malades.

    Pendant longtemps d'ailleurs, ces observations n'ont débouchées sur rien de pratique pour la mise en place des soins.

    Depuis ces 6 dernières années, j'ai couplé mes observations avec mes prescriptions de remèdes homéopathiques, et avec la pratique de la prise du pouls en auriculothérapie.

    Les résultats sur le plan de la compréhension de l'état "causal" (ou émotionnel) est presque d'une froideur scientifique, tellement elle est confirmée dans les faits. 

    Je rappelle toutefois que ma "technique" est purement empirique, et qu'elle est le fruit de l'observation et de la pratique depuis plus de 15 ans.

    Bref, le corps causal est perceptible par ma prise du pouls.

    Le plus souvent, je n'en fais pas part au malade, car cela n'a pas intérêt fondamental pour lui, du moins pas souvent.

    En fait, dans la plupart des cas, il est heureux d'avoir été compris, et souvent, alors même qu'il n'a pas dévoilé des sentiments intimes (que nombreux conservent en eux pour des raisons évidentes de culture ou de tempérament)

    Par contre, mon approche thérapeutique en est de plus en plus impactée. Et tout l'univers des traitements issus du monde végétal, par exemple, prend une autre dimension, aiguisant le choix des remèdes. Mais le traitement par l'oreille en est également impacté, de même que l'étude ostéopathique du corps. 

    A-t-on tout dit sur le corps causal ?

    Qui , réellement, en as fait l'expérience au niveau de la conscience ?

    En fait, très peu.

    Le corps causal est lié aux autres corps comme le sel avec l'eau, et rares sont les "praticiens du déplacement de la conscience" qui sont capables de positionner leur conscience sur un niveau et lui seul.

    Pourquoi?

    Il me semble-je peux toutefois me tromper- que la qualité du positionnement de la conscience détermine la vivification ou son inverse (oui, oui, ce qu'on pourrait nommer la "putrefaction biologique") sur le niveau physique de l'existence. Autrement dit "le corps".

    Je sais que ceux qui me connaissent verront là un paradoxe. Pour moi, le corps, c'est l'esprit, et je ne cesse de le répéter. De l'écrire. et de le constater.

    OK

    Mais observer un défunt:

    son corps gît là, sous vos yeux, et pourtant il est déclaré mort.

    Sur le plan biologique c'est faux. Entièrement faux. La Vie biologique continue de se poursuivre. Certes, dans le sens de la putréfaction, de la décomposition, du "retour à la poussière" pour plagier une figure de style chrétienne, mais la Vie biologique se poursuit. Alors...."le corps c'est l'esprit"? Mais il "a pété un boulon" le Dr Santourian, allez vous me dire !?

    Je vais donc tâcher d'être plus clair.

    On ne peut réaliser de corps "causal" sans comprendre -ou tâcher de comprendre le terme "cause".

    La "cause" de quoi d'ailleurs?

    Je ne vais pas me perdre dans les spéculations chères aux théosophes et ésotériques de tout poil. En pratique, cela n'a aucun intérêt.

    Quand on soigne, par contre, et si on s'attache à palper le pouls, on découvre des "causes"-souvent émotionnelles-aux troubles du malade.

    C'est pourquoi les habituelles "enc.lage de mouche" sur la différence entre corps émotionnel et corps causal sont si stériles.

    La béatitude qui habituellement est l'émotion ressentie par le corps causal, reste une émotion. Spitirutelle si vous n'êtes pas en incarnation (et encore, il faudrait aller vérifier), et ressentie physiquement..... lorsque vous avez un corps physique (....encore déclaré vivant par la science!)

    Comme d'habitude je me suis éloigné-à dessein- du titre de ce post.

    Et donc de la prise du pouls et de ce qu'elle peut renseigner......Et donc du corps "causal" et des émotions.

    héhéhé

     

    docoach

     

     

     


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