• PARIS, 13 fév 2018 (AFP)

      L'hôpital est "au bord du burn-out", a estimé mardi le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, en demandant qu'on "revoie son mode de financement", qu'on "entende le mal-être des soignants" et qu'on "arrête de gouverner" les établissements "par circulaires". 

          Interrogé sur France 2 sur le malaise qui s'exprime dans les hôpitaux et sur le plan de "transformation du système de santé" dont les premières pistes doivent être dévoilées ce mardi par le gouvernement, le numéro un de la CFDT a jugé que le système devait être "revu et corrigé". 

          "J'entends bien les soucis d'économies" mais "on parle de santé", a observé le responsable syndical. "Il faut revoir le mode de financement de l'hôpital, revoir son articulation avec la médecine de ville" et "il faut davantage de moyens parce que la population vieillit", a-t-il détaillé.

          La tarification à l'activité (T2A) "est aujourd'hui une impasse, on le sait" et "l'hôpital est au bord du burn-out" parce qu'"on a trop traîné" sur le sujet, a déclaré Laurent Berger. "L'hôpital souffre aujourd'hui de ne plus avoir de sens". 

          "Il faut entendre le mal-être des agents", "leur donner la possibilité de s'exprimer sur l'organisation du travail" et de "négocier" sur ce thème, a souligné le responsable syndical, en évoquant des "problèmes de management" et en demandant qu'on "arrête de gouverner l'hôpital par circulaires, par injonctions".

          Aujourd'hui, il y a de "moins en moins de postulants dans les concours d'aides-soignants" parce que "ça ne fait plus envie", a dit M. Berger, en plaidant pour une revalorisation des métiers. La CFDT "propose" pour ces agents le passage de la catégorie C à la catégorie B pour rendre le métier plus attractif, a-t-il ajouté.

     

    Je me souvient encore de ces périodes où les PC investissaient les Hôpitaux. PC aux grilles de tarification à l'acte, que je refusais de remplir, jugeant ma pratique auprès des malades plus importante que le codage de nos gestes. En effet, ces derniers entraînent, pour moi, une perte de temps, et un risque de maltraitance. Déjà qu'externe, il fallait combler le manque de brancardiers, secrétaires, infirmiers, et aides soignants, alors, si en plus, il fallait qu'on se coltine le remplissage de grilles débiles pondus par des industriels de l'agro alimentaire, on allait tout droit à la maltraitance. 20 ans plus tard, je suis fier d'avoir sû résister à cette pression et à ces directives absurdes. Mais combien ont touchés, comme salaire, ces fonctionnaires des "directions régionales de santé", bon Dieu?! De quoi remplir le trou de la sécu pour les siècles à venir!! La T2A, encore un bel exemple de gaspillage de l'argent publique!! Et il a fallut 20 ans pour se rendre compte de ce que nous avions déjà analysés, nous autres , sur le terrain!  IL faudrait vraiment être naîf au dernier degré pour accepter le fait du hasard dans une affaire pareille? Mais si on évoque une quelconque fomentation ourdie par collusion entre Ministères, Lobbies, et Marchés financiers, on évoque la "Théorie du complot",et on va être targué de parano......Ou alors cela n'est il que le fruit d'une incompétence au plus haut niveau de l'institution "Santé" en France? Impressionnant quand même, que pour avoir voulu faire des "économies", on ait, tête baissée, plongé dans une dépense publique en mesures absurdes, inutiles, voire pire, maltraitantes!!!

    Au pays de Descartes, je vous laisse juge......

    Delenda Carthago

    Docoach

     


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    Voici une étude qui plaira aux épidémiologistes et statisticiens.

    Double aveugle, tirage au sort, contre placebo.

    La triade suffisante et nécessaire pour asseoir un argument d'autorité.

    Et un échantillon de plus de 100 "patients-cobayes", on ne pourra pas dire que c'est "la fameuse étude sur un cas"

    Seulement voilà, maintenant, il faut la lire en détail, car elle érode sérieusement certains concepts qui servent de base pour soigner les séniors dans les maisons de retraite: la complémentation en proteînes.

    Acta Med Indones. 2017 Oct;49(4):324-329.

    The Effect of Ophiocephalus striatus Extract on the Levels of IGF-1 and Albumin in ElderlyPatients with Hypoalbuminemia

     "Extract group was given 10 g (2 sachets) Ophiocephalus striatus extract per day, while control group was given 10 g maltodextrin (2 sachets) per day for for 14 days. "

    Seulement 10 grammes de ce sympathique poisson ont étés ingérés par jour.

    Cela ne représente certainement pas la quantité de proteines qu'on conseille habituellement,et presque aveuglément (1g/kg/jour, soit au moins 60 grammes pour un adulte de 60kg par jour) pour lutter contre la dénutrition, et ce n'est certainement pas ce qu'on préconise dans les régimes hyperproteinés pour perdre du poids en conservant le muscle.

    "OS contains amino acids, fatty acids, minerals, and vitamins, hence its various benefits include antioxidant and antiinflammatory, in addition to its role as protein source."

    C'est très intéressant de voir à quel point l'état inflammatoire, et donc sa récupération par l'apport massif et combiné d'anti-inflammatoires naturels (j'insiste sur "naturel" pour l'opposer aux molécules chimiques anti niflammatoires souvent chimiques , stéroïdiennes ou non, qu'on peut prendre lorsqu'on a "mal au dos", par exemple. Attention, on n'est pas du tout là dans le même registre) conditionne l'état nutritionnel.

    Voilà pourquoi l'apport "entier" d'un animal marin (je crois qu'il est proche du marsouin, ce sympathique poisson) permet d'agir d'une manière synergique, et non plus dans la complémentation ciblée, qui souvent ne fonctionne pas à des âges avancés, ou dans toute situation de stress chronique dans lequel se combine excés d'oxydation et excès d'inflammation.

    Résultat de recherche d'images pour "ophiocephalus striatus"

    https://commons.wikimedia.org/wiki/File:FMIB_47128_Ophiocephalus_striatus,_India.jpeg

    Certains laboratoires , ici en France, ont reconnu, et utilisent ce "principe". Sans faire de publicité, Pileje présente, par exemple, avec Proteochoc, une molécule marine, dont l'action est renforcée par les "bonnes graisses" et les vitamines du groupe A. Ce qu'on pourrait lui reprocher, c'est qu'il n'y a pas de détails préçis quant aux minéraux et oligo-éléments qu'apporte l'algue qui est au coeur de leur préparation (porphyra umbilicalis, pour ne pas la citer).

    Est ce que la micronutrition nous apporte une compréhension globale de la nutrition? Je ne pense pas, car la déviance actuelle, est encore, malgré les apparences, de privilégier un enseignement encore et toujours "saucissonné". Mais les fabricants , qui ont intérêt à produire un "complément" efficace, sur le long terme, ont-à mon avis-une bonne longueur d'avance de compréhension. (si ce laboratoire est côté en Bourse, je vous invite à prendre quelques actions.....)

    Pour en revenir à l'esprit de Globalité qui doit préluder à la reflexion lorsqu'il s'agit d'apporter quelque chose qui, en apparence, "manque". C'est d'ailleurs ce que proposait Tétau avec sa lithothérapie déchélatrice. Ne rien apporter, mais plutôt rendre à nouveau disponible dans le pool biologique, l'élément ou les éléments qui apparaissent comme déficients.

    Plusieurs auteurs, non médecins avaient bien pressenti cette notion, comme Dextreit, Lasserre ou encore Quinton. Encore un produit issu des Océans, pour ce dernier. Ce détail ne peut nous laisser indifférent. Il y a là un mystère qui n'est pas encore levé. Un poisson, une algue, de l'eau de mer........A chaque fois l'aide salvatrice vient de ce qui rempli les 3/4 de notre planète. Est ce vraiment un hasard?

    Je rajoute que , dans mon expérience, j'ai souvent accompagné des cancers par l'utilisation de ces types de remèdes. Attention, je ne dis pas que le cancer a été vaincu par ces remèdes (qui n'en sont pas officiellement), mais, à chaque fois, j'ai pû ainsi éviter la cachexie mieux que ne l'ont jamais fait les cubes de proteînes, remboursées, mais inbuvables......That's another story.

    Voilà donc une étude qui pourrait faire repenser un peu l'enseignement de la Nutrition à nos collègues enseignants à la fac de Médecine...... On peut toujours rêver.....

    Docoach

     


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    Les maux de tête, qu'on nomme souvent, par abus de langage, "migraines", sont des motifs de consultation très fréquent en Médecine.

    Souvent les malades sont passés par les mains des neurologues, ou des rhumatologues, parfois par celles de nos confrères en Médecine Interne.

    L'apport de la Médecine Manuelle est alors salvatrice.

    une à deux séances suffisent le plus souvent pour apporter un mieux, voire pour faire disparaître totalement les douleurs.

    J'en suis d'ailleurs souvent plus que satisfait, moi qui ai un background de médecine allopathique, période pendant laquelle je voyais les malades traîner leurs maux de tête pendant des années, passant de spécialistes en spécialistes, sans trouver de solution rapide et durable.

    Depuis que je manipule les malades qui souffrent de maux de tête, je les "guérit"! Prétentieux ? Non, factuel!Je ne parle pas, à dessein, du cadre nosologique particulier de la Migraine, avec un grand "M", même si dans ce cas de figure, les résultats sont aussi très intéressants. 

    Le motif de plainte "mal de tête" est un cadre gigantesque d'investigations.

    Sur le plan Universitaire, il faut avant tout éliminer la Tumeur cérébrale ou la maladie de Horton,entre autres joyeuseries , hélas, et on sait très bien le faire par l'accès à l'imagerie et aux prises de sang. Les rhumatologue apprécient de dépister Horton, les oncologues de dépister la tumeur, et les internistes de dépister l'artérite auto immune rarissime au pronostic fatal. On peut les comprendre,ils ont la passion de la Maladie, avec un grand "M". Il en faut pour tous les goûts. Bref, après avoir écumés les spécialistes, le malades sont heureux de savoir que leur problème n'est pas grave, mais, ils continuent néanmoins à souffrir.......Heureusement les centres anti douleurs sont là, même si complètement overbookés......trois mois pour prendre rendez vous quand on a mal, ça donne pas un crédit monstrueux au titre "centre anti-douleur".......

    Mais passons.

    Depuis que je manipule mes malades en Médecine Manuelle, les maux de tête s'apaisent enfin, les patients "revivent", pour reprendre leur expression. 

    J'ai moi même un passé de migraineux. Je me souvient encore de ces foutus dimanche où il me fallait passer la journée dans le noir et au calme, avec un passage sous l'eau froide régulier pour arriver à calmer les douleurs sans vomir....... En ce qui me concerne c'est l'Homéopathie qui m' a sorti de là, ainsi qu'une attention particulière à mon alimentation. Mais j'aurai été heureux de connaître la Médecine Manuelle à ce moment, vu les résultats que procure la Technique sur les malades que je soigne.

    Une séance suffit le plus souvent sur le plan de la douleur .Mais la vie étant chargée de facteurs soit déclenchants, soit qui entretiennent le mal,  plusieurs peuvent être nécessaires. Il n'y a aucun mal à les répéter. Bien au contraire. le Praticien à très souvent bien moins de travail à faire lorsqu'il s'agit d'un soin chronique que lorsque le mal est là depuis longtemps et qu'il a eu tendance à s'enkyster.

    De plus en plus de mutuelles remboursent ces soins, donc il est intéressant de se rapprocher d'elles pour envisager un traitement de ce genre, lorsqu'on a tout tenté sans succès par ailleurs. Je ne peux les citer toutes, mais voici une liste non exhaustive et peut être pas forcément à jour (récolté auprès des patients ces dernière années!)dans laquelle vous trouverez peut être (mtrl, ag2r La Mondiale,novia mutuelle, ccmo, eca, malakoff mederic , runica mutuelle, , dolce mediasanté plus, groupe henner,, mfif, mutuelle générale de paris,, mutuelle verte, axisalians, myriade mutuelle,  Lla compagnie des femmes, ipselia,......)

    C'est vraiment dommage qu'on n'enseigne pas à la faculté de Médecine l'approche Manuelle de la Medecine.

    Les mains représentent un réservoir de soin que tout bon professionnel de la santé devrait développer au cours de son cursus, puis entretenir et perfectionner au cours de son exercice. C'est mon opinion. Pas très à la mode dans les facultés, c'est certain. Encore moins dans les hopîtaux,......Toucher, ça prend du temps. Même magnétiser,ça prend du temps. Les oncologues ne crachent pourtant pas sur les "barreurs de feu", pour éviter les excès de rayonnements au cours des radiothérapies......

    A propos du magnétisme il faudra que je rédige un post une autre fois. C'est un sujet très intéressant, dont les résultats valent la peine de s'y pencher, et dont la mise en oeuvre peut tout à fait s'inscrire dans un projet de soin. (aye, l'hérésie!!)

    Docoach

     


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    Le fructose, vous savez, c'est ce sucre, qui ne vient pas du fruit, comme son nom le laisserait paraître, mais plutôt du sirop de maïs.

    Il est très souvent montré du doigt comme étant un sucre dangereux, source d'insulino résistance.

    Cette information n'est d'ailleurs pas clairement démontrée chez l'homme.

    Obes Facts. 2017;10(4):332-340. doi: 10.1159/000476069. Epub 2017 Aug 5.

    Effect of Restriction of Foods with High Fructose Corn Syrup Content on Metabolic Indices and Fatty Liver in Obese Children.

    Il semble que son éviction permette de limiter l'évolution vers le "foie gras", ce qu'on nomme en terme technique, la stéatose hépatique.

    Cette étape, d'ailleurs, est le prélude à une pathologie très à la mode en ce moment: ce qu'on nomme la NASH: non alcoolic steatose hepatic, elle même le prélude à la cirrhose non alcoolique, dont l'augmentation serait un signe du temps.........et de la "malbouffe" contemporaine.

     

    Bref, tout ceci mis de côté, il semble bien que le Fructose transforme rapidement nos reflexes d'ingestion de nourriture.

    C'est d'ailleurs assez étonnant qu'on trouve relativement peu d'études pour un effet qui n'a certainement pas échappé aux grands vendeurs du secteur "bad-food"!! 

    c'est un petit signe assez amusant de voir à quel point les pro du commerce s'appuient davantage sur les faits, ou encore "l'empirisme" si méprisé par les médecins et autres pseudo scientifiques, qui attendent encore une étude peremptoire , parfois simplement pour prouver que l'eau ça mouille.........

     

    L'étude qui suit est assez probante, même si elle est relativement "petite" (nombre de participants inf à 20), sur les effets du Fructose sur notre métabolisme.

    Obesity (Silver Spring). 2018 Jan;26(1):141-149. doi: 10.1002/oby.22068. Epub 2017 Nov 28.

    Energy Expenditure and Hormone Responses in Humans After Overeating High-Fructose Corn Syrup Versus Whole-Wheat Foods.

     

     

     

    Dans l'étude suivante qui consista à tracer sa présence dans le corps depuis la bouche jusqu'au foie, il semble que la dose au delà de laquelle, en moyenne, il présente une surcharge de travail pour le foie, se situe à 1g/kg. Autrement dit, si vous pesez 60 kg plus ou moins, 60grammes de fructose suffisent à dépasser vos capacités intestinales de filtre pour mettre en "overload" votre foie.

    60grammes ça représente un verre de jus d'orange matinal, à peu près. Avouez que ça va très vite sur une journée......

     

    Cell Metab. 2018 Feb 6;27(2):351-361.e3. doi: 10.1016/j.cmet.2017.12.016.

    The Small Intestine Converts Dietary Fructose into Glucose and Organic Acids.

     

    Autrement dit , il en faut vraiment peu pour rendre excessif l'apport alimentaire, avec le Fructose.

    Il semble bien qu'il faille pister dans nos courses les aliments préparés dans lesquels le Fructose est rajouté.......si on souhaite garder la santé bien entendu!

    Docoach

     

     

     


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    C'est un fait.

    Et ça va continuer.

    100% des internes compétents sont autodidactes. 

    Leurs compétences, ils les doivent à leur pugnacité à aller chercher les informations dans les bouquins(et à prendre le risque de les appliquer aussi bien que possible!) plutôt que par la formation de leurs pairs.

    Ce système fallacieux de formation, cette parodie d'enseignement atteint désormais des sommets de danger pour le malade.

    Une preuve (plusieurs preuves) en serai(ent) tous les diagnostiques non fait sur les malades qui passent dans les services d'urgence, que je récupère depuis 15 ans dans ma pratique de ville (fracture luxation de cuneiformes, fracture 5 parts de l'extrémité de l'humerus, fractures multiples des métacarpiens, j'en passe.....).

    A une période où la Technicité a augmenté de 300% (on ne cesse de nous le répéter que nous sommes au sommet à ce niveau), et où le risque médico-légal est de plus en plus engagé comme aux US, c'est CRIMINEL de SOUS-FORMER notre personnel soignant.

    Au lieu d'en faire des Experts de leur Art, ce qu'attends désormais le Public Français, et de manière LEGITIME à notre époque, ils sont clairement SOUS FORMéS, voire parfois formés à être dangereux, manipulant des drogues dont il ne maîtrise pas les effets secondaires ou collatéraux.

    En plus d'être livrés à eux mêmes dans des situations d'urgences vitales pour les malades, on les implique dans des domaines NON-MEDICAUX.

    En effet, les impliquer, en sus, dans la Précarité (qui n'a strictement rien de médical à mes yeux!) ou la gestion du grand Banditisme (même remarque!), les entraîne insidieusement vers une logique d'auto-dépréciation et d'épuisement. Pas étonnant que les suicides chez les Internes soient en nette hausse.

    Seuls les Doyens,Vieilles Barbes, et autres "Pas loin de la Retraite" se moquent comme de leur dernière chemise de cette situation, pour laquelle ils estiment laconiquement "que de notre Temps c'était pas très différent".........Forcément, si on laisse les Déments à des postes de direction au sein de l'enseignement Universitaire en Médecine, les malades qui consultent n'ont pas fini de prier pour en sortir vivant!

    L'Université de Médecine forme des Incompétents. S'il est légitime que les malades qui réchappent par miracle de leur Incompétence, soient en droit de les convoquer devant les Tribunaux, il me paraît VITAL que les Internes en fassent de même désormais avec leurs Pairs. Vraiment, là, il y a danger.

    Pensez seulement un instant qu'un malade qui arrive dans une situation d'urgence vitale en face d'un Interne qui ne maîtrise pas sont Art, soit un MEMBRE de VOTRE famille. Dans un cas pareil, toi, mon collègue Interne, il faut que tu sois "Expert", "Opérationnel", bien dans tes bottes et dans ta tête, P.tain!!! 

    SURTOUT A NOTRE EPOQUE, en ce moment MEME.

    INADMISSIBLE!!!

    Docoach


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  • PARIS, 7 fév 2018 (AFP)

      La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé mercredi qu'elle rencontrerait "dans les semaines qui viennent" les étudiants et internes en médecine "en souffrance", après leur lettre ouverte dénonçant une "trop longue série" de suicides.

          "Il est impératif que je rencontre les étudiants en médecine (...) et les internes qui sont également en souffrance. J'ai prévu de les voir dans les semaines qui viennent", a déclaré Mme Buzyn sur LCI.

          La ministre réagissait à la lettre ouverte du principal syndicat d'internes, l'Isni, publiée lundi sur le site internet du magazine Elle. Ce courrier fait suite au suicide, en janvier, d'une jeune femme de 26 ans, interne en dermatologie à l'hôpital Cochin, à Paris.

          Le "dernier d'une trop longue série", selon l'Isni, qui y voit le symptôme d'un "échec collectif" et appelle Mme Buzyn à "mettre sans délai en action les mesures concrètes et nécessaires pour qu'un autre drame ne survienne pas".

          La ministre a indiqué avoir "lancé une mission sur la réforme des études médicales", sans préciser si elle faisait référence au rapport commandé en septembre pour "apporter des réponses aux facteurs de risque (...) tout au long du cursus de formation des étudiants en santé".

          Elle a toutefois estimé que "la charge de travail est réelle mais pas supplémentaire par rapport à ce qu'il y avait il y a dix ans, où il y avait moitié moins d'internes".

          Pointant "une vraie souffrance au travail dans la profession", elle a expliqué que "les médecins ont de plus en plus de mal à trouver du sens dans leur métier (car) on leur demande énormément de tâches annexes, administratives".

          Ce malaise général est aussi lié à "la gestion de l'hôpital qui a été très budgétaire", sur laquelle Mme Buzyn a affirmé être "en train de travailler" afin de "réformer l'hôpital public".

     

     

    Mes Chers Collègues Internes.

    Il n'est pas trop tard pour vous.

    Barrez-vous tant qu'il est encore temps.

    Vous allez y laisser votre peau.

    Et tout le monde s'en fout.

    Docoach


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    Amusant , à chaque fois que je sort de chez moi, dans mon quartier, depuis des années, sont là, sous mes yeux, presque la totalité des arbres, arbustes, et arbrisseaux que j'utilise tous les jours dans ma pratique quotidienne pour soigner. J'utilise leurs bourgeons, ou leurs jeunes pousses, ainsi que le faisait Hildegarde Von Bingen, ou encore plus de nos jours, Pol Henri.

    Cette Medecine par les Bourgeons (gemmothérapie), chère à Philippe Andrianne ou Max Tétau, pour ne citer qu'eux, est un complément de la Médecine par les Plantes (phytothérapie) que j'utilise conjointement, et très largement, en association-ou pas, avec l'Homéopathie.

    Ainsi, les conifères de mon quartier m'évoquent régulièrement combien il peut être naturel de reminéraliser nos Tuberculiniques carencés, comment draîner nos Psoriques surchargés. Et ça fonctionne si bien. Si simplement. Sapin, Pin, et Cèdre, en Macérat de Bourgeon, nous sont précieux. Les Ericaceae en bas de mon immeuble me rappellent combien seraient aisées les prises en charge des infections urinaires à répétition chez les femmes. 

    Non loin de là, quelques arbres avec des feuilles qui piquent et qui ne tombent jamais....Ilex pourra seconder les surrénales de nos épuisés aigus ou chroniques, suite de longues et/ou lourdes maladies. Pas très loin sont disposées des haies de Troêne, notre si précieux Ligustrum, hélas plus disponible depuis un an environ. Et pourtant, combien efficace dans toutes la pathologie Luétique. Quel dommage.....

    Continuant ma promenade, ou moins prosaïquement, pour me rendre à ma banque, il me faut passer sous une rangée de Platanes. Ces arbres me rappellent que la dermatologie est un domaine dans lequel les bourgeons, associés à un traitement homéopathique de fond, et un draînage phyto ou phyto homéo, permettent, doucement mais sûrement, d'arriver à une solution durable, satisfaisante, et sans risques. Mais il ne faut pas oublier que Cedrus, ou bien encore l'Orme (Ulmus), et aussi Juglans (le noyer) font partie de notre arsenal, même s'ils ne poussent pas près de chez moi.(mais un peu plus loin dans une autre de mes balades)

    Ne nous arrêtons pas, et poursuivons ma balade, les Cornouillers (Cornus), si ornementaux l'hiver par leur couleur vive, me rappellent le champ d'action sur le coeur de nos patients qui en ont besoin. La gemmothérapie ne peut pas tout, mais elle peut beaucoup. Bien entendu, son action sera secondée par Syringa (Lilas), qui, amusant, pousse dans le jardin d'une résidence à deux pas! Ainsi pourra t on prendre en charge non seulement le muscle cardiaque, mais aussi ces fragiles artères fines qu'on nomme les coronaires grâce au bourgeon de Syringa. Améliorer la fluidité du sang sera alors le travail d'Olea (l'Olivier, qui ne pousse pas en bas de chez moi, il fait trop froid!), et/ou celui de l'Amandier (Prunus Amygdalus). C'est toujours un plaisir de voir combien la Nature est là pour nous aider dans toutes les périodes de notre vie, pour peu qu'on (re)-fasse connaissance avec.

    L'heure de rentrer n'est plus très loin, on a fait un crochet par la boulangerie, et on passe tranquillement par une rue bordée d'Arbres de Judée (Cercis). Nos ami(es) aux troubles micro artériels (comme le syndrome de Raynaud, la maladie de Burger, certaines maladies auto immunes qui altèrent les micro capillaires, mais aussi dans la DMLA) pourront être soulagés, et très nettement améliorés par son emploi. A l'angle avec la rue adjacente pousse un Peuplier (Populus), grand et majestueux, qui nous rappelle qu'avec son aide également, on pourra éviter la destruction artéritique des jambes chez nos patients trop fumeurs ou trop buveurs. Mais pour ces deux derniers, il faudra tout de même faire un choix: la clope ou l'amputation. Aucune thérapeutique naturelle ne saurait se substituer au sevrage de ces deux fléaux que sont l'alcool et le tabac.

    Un peu plus loin, sur notre chemin de retour découvre-t-on quelques Saules qui poussent dans les jardins de maisons individuelles résidentielles. Salix nous fera penser à son action anti inflammatoire naturelle (voire anti depressive?) et son action fluidifiante au long cours.

    Il va être l'heure de rentrer et , bordant le mur adjacent de la route qui me ramène chez moi, de la ronce pousse en abondance (Rubus Fructicosus). Ses bourgeons seront précieux pour venir à bout de certaines formes d'arthrose. Avec l'aide de ceux de la vigne (Vitis vinifera) ou vigne vierge (ampelopsis weichii), qui pousse sur mon lieu de travail, ces trois arbrisseaux me font penser que l'arthrose n'est pas une fatalité que seuls les anti inflammatoires peuvent soulager, mais aussi une maladie qu'on arrive à traîter efficacement sur le long terme, en cures de longues haleines , par l'emploi judicieux de ces trois bourgeons. Noter au passage la forme de ces arbrisseaux, qui évoque une illustration de la théorie des signatures, chère à Paracelse. Ribes (notre bourgeon de Cassis), pourra venir seconder leur action.

    Le soleil se couche, il est temps de rentrer chez moi.

    Demain, je vous conterai peut être une balade dans les environs de notre belle région, dans laquelle nous irons nous ressourcer auprès des chênes (Quercus), des Hêtres (Fagus), des Charmes (Carpinus), ou encore des Erables (Acer). J'aime beaucoup cette autre balade qui nous fera découvrir aussi des trésors comme l'Aulne (Alnus) et plusieurs Betula (Bouleau), ainsi que du Frêne (Fraxinus) et du Tilleul (Tilia). Un autre jardin -loin d'être secret- rempli de merveilles pour la santé de toutes et tous.

     

    Docoach

     


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    Le stage a été une réussite totale:

    les participants ont appris rapidement les bon gestes, les principales indications et contre indications aux ventouses, et acquis les consignes de sécurité nécessaires à l'utilisation de la flamme. ("souffler n'est pas jouer")

    Maître Phomphakdi, spécialiste en Médecine Chinoise, expert en Arts Martiaux (Tae Kwon Do, Hapkido et Taï Qi Quan), a transmis cet Art Millénaire des Ventouses aux différents stagiaires avec toute la rigueur, la patience, et la maîtrise qu'on lui connaît.

    La période hivernale de ce stage nous a permis de mettre en pratique directement la technique des Ventouses sur un panel de troubles de la santé ô combien fréquents, allant des syndrômes grippaux aux troubles vasculaires chroniques (hypertension), en passant par les troubles rhumatologiques (sciatiques et douleurs chroniques du rachis dorso lombaire).

    image.jpeg

    ici en démonstration, un participant après l'application de deux techniques distinctes de ventouses. Notez comme l'érythème est prononcé, témoignant d'un excès de Vent Interne, qu'on a ainsi libéré pour un temps. 

    La Techniques des Ventouses en Médecine Chinoise a été complétée par la pratique conjointe de l'Armoise chauffée (moxibustion),et des techniques de massage/relaxation, dans le cadre de l'approche toujours Tertiaire de la pensée Extrême Orientale (Yin, yang, et ce qu'il y a au delà...).Ainsi, à un acte d'évidement, se rapporte presque toujours un acte de remplissage, qu'il convient de couronner par un troisième acte d'"équilibrage". De manière raccourcie pour la compréhension, mais grosso modo, l'idée est là. 

    La reflexion en Médecine Chinoise rejoint tout à fait celle de l'approche Homéopathique. Elle considère le patient comme un Individu avant tout, qu'on soigne de manière globale. Ainsi, l'Individu est au centre de notre reflexion lorsqu'on applique les Ventouses, les Aiguilles, l'Armoise,ou qu'on prescrive les Granules, les Bourgeons (gemmothérapie), les Pierres (Lithothérapie). Rien n'est laissé de côté, afin d'arriver à stimuler en lui, et par lui-même, ses pouvoirs spontanés de guérison.

    Il me paraît important de connaître (et c'est le but des stages également), ou au moins d'être "aware" des réactions Naturelles (et salutaires) à cette Approche. Pour donner un exemple, chasser le Vent Pervers d'une personne atteinte d'un syndrôme viral aigü (fièvre élevée, courbatures), par la Technique des Ventouses entraînent souvent une réaction d'hypersensibilité au climat extérieur (Froid, humidité, Vent) d'une violence qui peut étonner ceux/celles qui sont habitué(es) à la batterie des "anti-choses" de notre Médecine Moderne (dont tout n'est pas à jeter aux oubliette, bien entendu, dois je le rappeler..). Ainsi, le Vent étant chassé d'un coup, le patient peut alors se mettre à frissonner jusqu'aux os, et à trembler des orteils aux dents, s'il ne reste pas au chaud dans les 24 heures qui suivent l'application des Ventouses. Cette réaction, pour impressionnante qu'elle soit, est Naturelle et Salutaire. La température monte alors en flèche, et réduit de plus de moitié le développement viral en cours!! Mais il vaut mieux être averti, ou connaître, comme la plupart des Naturopathes dignes de ce nom, comment fonctionnent le système de défense de l'organisme....;-)

    L'apport de la phytothérapie est complémentaire, mais très utile, et je rajoute qu'il faut savoir associer certains remèdes de la pharmacopée moderne dans certains autres cas. Là, c'est moi qui connaît de mieux en mieux comment, et quand, les deux approches (Antique, et "Moderne") peuvent se compléter au mieux. A quand des services dans lesquels ces deux mondes collaborerons de concert dans nos Hôpitaux en France? Il est vrai qu'appliquer des Ventouses, de l'Armoise, des massages dans un Hôpital, ça prend tellement plus de temps que de faire avaler une pilule, et que, dans un Hôpital Publique, le temps c'est de l'argent, Monsieur Durand.........

    Docoach


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  • on commence par les EHPAD, qui, sauf à de rares exceptions près, n'ont plus rien à envier aux camps nazis.......

     

    et on poursuit par les urgences, dont la prise en charge des séniors a clairement été dénoncée comme dangereuse dans le Quotidien du Médecin il y a peu:

    n'oublions pas que les professionnels de santé sont formés à :

    http://docfranc.eklablog.com/de-la-formation-des-etudiants-en-medecine-a135149858

    par conséquent, les vieux qui souffrent en EHPAD, faut vite les expédier aux urgences, qui , elles, désormais ne sont plus une zone de santé , et encore moins de sécurité pour les "séniors". Me.de alors, mais qu'est ce qu'on fait ? Et si on les jetaient par les fenêtre comme à l'époque de l'invasion germanico-nazie ? Merveilleuse société, où on n'a même plus besoin de l'invasion barbare! Et en plus, aujourd'hui, ça rapporte ! Tout va donc très bien, Madame la Marquise!

    Le bon sens , aujourd'hui, ça serait plutôt: "t'es vieux, et malade? Reste chez toi!"

    Docoach

     

     


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