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    J'ai connu cette pratique et la technique qui va avec il y a plus de 20 ans en arrière, lors de mes pratiques de Méditation (en Raja Yoga).

    Elle rejoindrait aujourd'hui une pratique de santé de plus en plus employée et diffusée par les médecins ORL, et je trouve ça plutôt bien.

    A l'époque, il était un peu compliqué de se trouver un "Lota": je vous laisse le soin d'explorer sur internet ce que c'est que cette "bête".

    Grosso modo, c'est un petit vase (en plastique) avec à sa base un tube rigide qui permet l'écoulement du liquide de "nettoyage" depuis l'intérieur du vase jusqu'à l'extrémité du tube, qu'on place délicatement à une narine.

    Le principe du "Lota" est basé sur la gravité: par la position du corps (tronc, tête, et Lota), l'eau s'écoule sans autre pression que celle issue de la gravité: c'est une sorte de cascade naturelle dans les cavités nasales. L'eau entre dans une narine pour sortir par l'autre. Elle emporte avec elle les éventuelles "impuretés" qui stagnent au quotidien. Certains, comme disait si bien Dautriat, y retrouveraient même "les clés de la cave" :-) (de mémoire il parlait du nettoyage des oreilles, pas du nez)

    Bref, le Lota est assez intéressant pour son principe de douceur.

    Je lui oppose (mais les deux peuvent très bien se compléter avantageusement) les dispositifs médicaux contemporains: le dispositif habituel se compose d'une petite bouteille en plastique aussi, avec deux embouts nasaux, dont un qui se prolonge dans la bouteille par un tube. Avec ce dispositif, il est question davantage de pression que de gravité pour l'irrigation. Moins "doux" que le Lota, il n'en demeure pas moins efficace et surtout plus rapide d'exécution.

    Il existe une troisième technique de nettoyage, dans la tradition yoguique ( les yogis de l'Inde, si on en croit les écrits, pousse parfois assez loin leurs pratique de "purification corporelle". Leur rapport au corps est bien entendu clairement différent de celui du monde occidental. On ne saurait reproduire, sans un minimum de précautions, d'apprentissage, de prudence et de progression, leurs techniques "puristes" les plus "élaborées"....... Je n'en parlerai donc pas davantage ici.

    Pour les deux premières, en revanche, il n'est pas inutile de commencer à s'y intéresser, au besoin de se faire "coacher" par quelqu'un de plus expérimenté.

    Personnellement, lorsque j'ai pratiqué ces techniques, je n'étais qu'un adolescent plein d'enthousiasme prêt à presque tout pour réunir les conditions somatiques les plus favorables à une méditation profonde et qui m'entraîne "loin". Les résultats , des années plus tard de pratique, d'échecs répétés, se sont soldés par des expériences bien réelles au delà de ce que mon imagination pouvait concevoir. Mais c'est une autre histoire que je conterai peut être un jour.

    Pour en revenir à la technique: elle est, au demeurant, assez simple. Ses bienfaits sont presque immédiats: elle élimine les impuretés, améliore la trophicité des trompes d'Eustache, rend la respiration plus facile, et, est un très bon prélude , soit au sommeil, soit à une pratique de méditation profonde. 

    Comme toutes les pratiques d'hygiène, elle peut faire l'objet d'une habitude. Je ne conseillerai toutefois pas le quotidien, sauf cas particuliers. 

    L'avantage de notre époque, ce sont les sachets de minéraux qui permettent de recomposer une solution proche du sérum physiologique.

    Pour les puristes, le sel de mer non raffiné peut être employé. Le dosage, par contre doit être assez préçis pour trouver une solution adaptée: trop saline elle donne une sensation de brûlure, et pas assez saline, elle peut faire mal.

    La température idéale serait bien entendu plutôt tiède que froide (jamais chaude en tout cas). Mais cela n'est pas une obligation. C'est une question de préférence personnelle. Le bon sens doit guider vers une pratique aussi confortable que possible. Je dirai que lorsqu'on emploi un Lota, le vase prend du temps pour se vider. Lorsqu'on emploi un dispositif médical sous pression, c'est beaucoup plus rapide. Par conséquent la sensation de fraîcheur peut être plus facilement acceptée par l'utilisation du deuxième que du premier. A chacun de faire son expérience.

    Voilà pour mon expérience avec l'irrigation nasale. Lointaine puisqu'elle remonte à mes pratiques de "purification" dans un but de méditation. Et plus récente pour des question de santé, personnelle et avec certains malades qui peuvent en tirer un certain bénéfice.

    Pour conclure, je dirai que toutes ces pratiques "de santé" , ou "de soin", issues de certaines cultures , pour très intéressantes qu'elles soient sur le plan de la santé, cachent derrière elle une dimension spirituelle. 

    Oui, il y a quelque chose de spirituel derrière toutes ces pratiques. Et il peut être question de Méditation........


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