L'HOMEOPATHIE: Pourquoi ça marche ou ça ne marche pas?

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Pourquoi ça marche?

-on n'en sait rien. Les médecins qui nous ont précédé ont constaté que : "le semblable guérit le semblable".

Un des exemples est celui de l'intoxication au mercure: elle évoque le tableau clinique des dégâts de la Syphillis. L'usage du mercure, hautement dilué et dynamisé, servit de traitement de la sus dite maladie avant l'avènement des antibiotiques. Il est évident qu'on aurait tort aujourd'hui de se passer des antibiotiques. Mais c'était juste pour illustrer, par un exemple simple, le principe de l'homéopathie: "le semblable guérit le semblable".

Pour autant, cette loi avait sa limite: pour efficace qu'elle était au début des prises du remède "semblable", elle perdait son efficacité au fil des répétitions des prises. C'est à cette période que Hahnemann développa la notion de "terrain homéopathique".

Il développa alors les remèdes "de fond", qui pris à plus ou moins long intervalle, et de manière décroissante sur des périodes de quelques mois à plusieurs années en fonction de l'ancienneté du trouble, finissaient par rétablir un équilibre physiologique entre les toxines (que ce soit microbes ou polluants variés) et la réaction du corps humain. Psore, Sycose et Luèse venaient de voir le jour.

Ces grands remèdes de fond étaient au nombre moyen d'une soixantaine (pour plus de renseignements lire son ouvrage le "traité des maladies chroniques"). 

Et les résultats furent au rendez vous. Comme Hahnemann le notait, on rétablissait la santé "de manière douce et durable"......

Je crois que son enthousiasme était d'autant plus important qu'il n'était pas contemporain des autres moyens de traitement qu'on utilise de nos jours, et auxquels nous aurions tort de ne pas nous tourner lorsqu'il le faut (antibiotiques, antalgiques, and co....)

Mais il est vrai aussi que de constater des diminutions drastiques de poussées d'eczéma, de bronchites, de laryngite, de sinusite, de troubles gastriques, neurologiques, brefs de troubles somatiques variés ou psychologiques, et j'en passe, suite à des traitements Homéopathiques de fond bien pensés et bien conduits, reste le meilleur moyen........ de ne pas s'en priver !!

Il existe plus de 2000 remèdes homéopathiques. Tous ne sont pas des remèdes de fond, et l'extrême richesse de cette nomenclature permet de venir à bout d'une foultitude de symptômes aigus, en permettant de varier les prescriptions dans l'aigüe. C'est là,lors d'un échec, où il faut comprendre que "l'homéopathie, ça marche pas": le remède n'est pas-ou plus- adapté. IL faut en changer. Et surtout, penser à un remède de terrain (et de constitution, j'en parlerai une prochaine fois) à prescrire sur plusieurs semaines, ou mois, ou parfois années, pour permettre:

-de ne pas épuiser les effets des remèdes aigüs

-de permettre un retour doux et durable de la santé.

Et, même dans le dernier cas de figure, il faut garder à l'esprit que le terrain peut changer avec le temps (tout comme la constitution). Tout retour à l'équilibre peut être rompu par les aléas de la vie. Le mode de réaction ne sera pas forcément le même dans 50 ans qu'aujourd'hui pour Pierre, Paul ou Jacques.

C'est là tout l'Art de prescrire de manière adaptée à telle période de la vie. 

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