• Le Jardin d'Hildegarde en bas de chez moi.....

     

    Amusant , à chaque fois que je sort de chez moi, dans mon quartier, depuis des années, sont là, sous mes yeux, presque la totalité des arbres, arbustes, et arbrisseaux que j'utilise tous les jours dans ma pratique quotidienne pour soigner. J'utilise leurs bourgeons, ou leurs jeunes pousses, ainsi que le faisait Hildegarde Von Bingen, ou encore plus de nos jours, Pol Henri.

    Cette Medecine par les Bourgeons (gemmothérapie), chère à Philippe Andrianne ou Max Tétau, pour ne citer qu'eux, est un complément de la Médecine par les Plantes (phytothérapie) que j'utilise conjointement, et très largement, en association-ou pas, avec l'Homéopathie.

    Ainsi, les conifères de mon quartier m'évoquent régulièrement combien il peut être naturel de reminéraliser nos Tuberculiniques carencés, comment draîner nos Psoriques surchargés. Et ça fonctionne si bien. Si simplement. Sapin, Pin, et Cèdre, en Macérat de Bourgeon, nous sont précieux. Les Ericaceae en bas de mon immeuble me rappellent combien seraient aisées les prises en charge des infections urinaires à répétition chez les femmes. 

    Non loin de là, quelques arbres avec des feuilles qui piquent et qui ne tombent jamais....Ilex pourra seconder les surrénales de nos épuisés aigus ou chroniques, suite de longues et/ou lourdes maladies. Pas très loin sont disposées des haies de Troêne, notre si précieux Ligustrum, hélas plus disponible depuis un an environ. Et pourtant, combien efficace dans toutes la pathologie Luétique. Quel dommage.....

    Continuant ma promenade, ou moins prosaïquement, pour me rendre à ma banque, il me faut passer sous une rangée de Platanes. Ces arbres me rappellent que la dermatologie est un domaine dans lequel les bourgeons, associés à un traitement homéopathique de fond, et un draînage phyto ou phyto homéo, permettent, doucement mais sûrement, d'arriver à une solution durable, satisfaisante, et sans risques. Mais il ne faut pas oublier que Cedrus, ou bien encore l'Orme (Ulmus), et aussi Juglans (le noyer) font partie de notre arsenal, même s'ils ne poussent pas près de chez moi.(mais un peu plus loin dans une autre de mes balades)

    Ne nous arrêtons pas, et poursuivons ma balade, les Cornouillers (Cornus), si ornementaux l'hiver par leur couleur vive, me rappellent le champ d'action sur le coeur de nos patients qui en ont besoin. La gemmothérapie ne peut pas tout, mais elle peut beaucoup. Bien entendu, son action sera secondée par Syringa (Lilas), qui, amusant, pousse dans le jardin d'une résidence à deux pas! Ainsi pourra t on prendre en charge non seulement le muscle cardiaque, mais aussi ces fragiles artères fines qu'on nomme les coronaires grâce au bourgeon de Syringa. Améliorer la fluidité du sang sera alors le travail d'Olea (l'Olivier, qui ne pousse pas en bas de chez moi, il fait trop froid!), et/ou celui de l'Amandier (Prunus Amygdalus). C'est toujours un plaisir de voir combien la Nature est là pour nous aider dans toutes les périodes de notre vie, pour peu qu'on (re)-fasse connaissance avec.

    L'heure de rentrer n'est plus très loin, on a fait un crochet par la boulangerie, et on passe tranquillement par une rue bordée d'Arbres de Judée (Cercis). Nos ami(es) aux troubles micro artériels (comme le syndrome de Raynaud, la maladie de Burger, certaines maladies auto immunes qui altèrent les micro capillaires, mais aussi dans la DMLA) pourront être soulagés, et très nettement améliorés par son emploi. A l'angle avec la rue adjacente pousse un Peuplier (Populus), grand et majestueux, qui nous rappelle qu'avec son aide également, on pourra éviter la destruction artéritique des jambes chez nos patients trop fumeurs ou trop buveurs. Mais pour ces deux derniers, il faudra tout de même faire un choix: la clope ou l'amputation. Aucune thérapeutique naturelle ne saurait se substituer au sevrage de ces deux fléaux que sont l'alcool et le tabac.

    Un peu plus loin, sur notre chemin de retour découvre-t-on quelques Saules qui poussent dans les jardins de maisons individuelles résidentielles. Salix nous fera penser à son action anti inflammatoire naturelle (voire anti depressive?) et son action fluidifiante au long cours.

    Il va être l'heure de rentrer et , bordant le mur adjacent de la route qui me ramène chez moi, de la ronce pousse en abondance (Rubus Fructicosus). Ses bourgeons seront précieux pour venir à bout de certaines formes d'arthrose. Avec l'aide de ceux de la vigne (Vitis vinifera) ou vigne vierge (ampelopsis weichii), qui pousse sur mon lieu de travail, ces trois arbrisseaux me font penser que l'arthrose n'est pas une fatalité que seuls les anti inflammatoires peuvent soulager, mais aussi une maladie qu'on arrive à traîter efficacement sur le long terme, en cures de longues haleines , par l'emploi judicieux de ces trois bourgeons. Noter au passage la forme de ces arbrisseaux, qui évoque une illustration de la théorie des signatures, chère à Paracelse. Ribes (notre bourgeon de Cassis), pourra venir seconder leur action.

    Le soleil se couche, il est temps de rentrer chez moi.

    Demain, je vous conterai peut être une balade dans les environs de notre belle région, dans laquelle nous irons nous ressourcer auprès des chênes (Quercus), des Hêtres (Fagus), des Charmes (Carpinus), ou encore des Erables (Acer). J'aime beaucoup cette autre balade qui nous fera découvrir aussi des trésors comme l'Aulne (Alnus) et plusieurs Betula (Bouleau), ainsi que du Frêne (Fraxinus) et du Tilleul (Tilia). Un autre jardin -loin d'être secret- rempli de merveilles pour la santé de toutes et tous.

     

    Docoach

     

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