• Les apports complémentaires des médecines "douces" (suite)

    Quelles sont les possibilités de l’oligothérapie, de l’homéopathie, voire de la lithothérapie déchélatrice en cette période d’épidémie ?

    Sur le plan de l’oligothérapie, il faut considérer deux trois points : l’agresseur (le microbe), l’agressé (le terrain), et le contexte (stress psychologique en sus, et arrivée du printemps) :

    -pour le microbe, l’hygiène de base, le confinement et l’hygiène spécifique compte tenu des informations qui sont collectées au fur et à mesure de son étude, sont à la base de sa protection : surle plan chimiothérapique, des pistes émergent. A ce propos, toutefois, les surinfections peuvent (et se doivent d’) être traîtées , si nécessaire, par antibiothérapie adaptée, tout comme nous le faisons déjà.

     

    -pour le terrain, l’oligothérapie « passe-partout » d’une période d’épidémie devrait être l’apport du Cuivre-Or-Argent en alternance avec Cuivre. C’est une formule que je dois à la fois à Ménétrier, bien entendu, mais aussi à l’observation des patients sur le plan biochimique depuis ces 10 dernières années : il existe, majoritairement (mais ce n’est pas une généralité et dans ce domaine rien ne saurait remplacer la prise de sang avec analyse par un médecin compétent dans le domaine de l’orthonutrition)-il existe donc, majoritairement, un déséquilibre dans la balance Cuivre/Zinc. Trop souvent, les taux de Zinc sont bas, alors que les taux de cuivre sont élevées. Mais pas toujours, et c’est une des raisons aussi qui expliquent l’action parfois paradoxale qu’on peut relever sur les douleurs ou l’inflammation par l’usage de formes galéniques différentes au niveau du cuivre (à savoir granions ou oligosol).

    Mais à part ces cas particuliers, la tendance générale bénéficierait clairement de l’alternance quotidienne de Cuivre-Or-Argent, avec Cuivre. Un jour l’un, un jour l’autre. Anergie et inflammation en seraient équilibrés.

    Une supplémentation en Zinc permettra de compléter l’action oligo élémentale par relance du pool du cuivre.

    L’arrivée du printemps implique une réactivation des terrains dystoniques ou hyper-réactifs, et il va être important de s’occuper du Mn : le Manganèse : son action en Oligothérapie est claire. Et la posologie sera individualisée, tantôt une seule prise par semaine, tantôt plusieurs. Gardons à l’esprit l’adage : « le Mn est à l’allergie ce que le Cu est à l’inflammation, ce que le Zinc est aux nerfs, et ce que le fer est au sang ».

    Du fait d’un stress psychologique en cours et prolongé, un apport en Lithium sous forme oligo élémentale pourra aussi se discuter, en cures courtes, afin d’apaiser le cerveau reptilien qui a tendance à faire tourner en boucle ce qui , déjà, est diffusé de la sorte.

     

    L’Homéopathie, plus que jamais, va être pertinente : comme disait si bien Max Tétau : « elle ne peut pas tout, mais elle peut beaucoup ».

    -la toux est un élément délicat : des générations d’Homéopathe chevronnés se doivent de maintenir leur connaissance pour trouver, parmi une cinquantaine de remèdes homéopathiques, les 2 ou 3 qui permettent de la soulager au mieux.

    Toutefois, et puisqu’un post ne peut remplacer une consultation homéopathique à ce propos et à propos du remède de type sensible (j’y reviendrai plus loin), trois remèdes me paraissent constituer une formule  « passe partout » en cette période :

    tout d’abord Phosphorus en 15CH, notre grand remède de défaillance poly organique ( ceux qui sont familiés avec le principe de la similitude m’auront anticipé).

    Ensuite Hydrocyanicum Acidum en 5CH et/ou Carbo Végétabilis en 7 ou 9CH, ce dernier étant considéré par Horvilleur comme le remède du sujet « in articulo mortis ». Inutile d’attendre cette extrémité pour l’utiliser.

    Enfin, Bryonia en 5 ou 7 CH, notre « tousseur sec ».

     

    -pour la température , trois remèdes homéopathiques permettront, non pas de la combattre (il faudrait avoir perdu sa raison pour se priver de la fièvre comme arme de la plus haute importance dans la lutte anti-virale), mais de la rendre plus tolérée, permettant l’hydratation nécessaire en même temps que sa tolérance. Aconit et Belladonna représente nos fièvreux à fièvre élevée : le premier est sec, le second transpire. Aucune raison n’existe à se priver de faire alterner les deux lorsque transpiration et/ou sécheresses alternent. Ferrum Phosphoricum sera plus utile sur les sujets moins réactifs, à forme moins fébriles.

     

    -enfin, la lithothérapie déchélatrice permettra, avec notre Chalcopyrite et notre Azurite en D8, d’assurer un soutien anti infectieux autant qu’anti-inflammatoire, et avec Argent Natif D8 d’assurer une flore microbienne intestinale optimale. Selon les besoins (en Zinc ou en Lithium), nous ferons appel aux Blende et/ou aux Tourmaline Lithique, et nos sujets tuberculino phosphoriques (surtout femmes fragiles sur le plan urinaires) profiteront de l’ « or des fous », la Pyrite de Fer.

     

    -le sujet ne serait pas complet si je n’évoquais pas l’indispensable ré-équilibrage vitaminique (auquel je me livre depuis ces 10 dernières années avec de plus en plus d’inquisition!), car les carences, dans la population générale , ne sont pas rares : les plus fréquentes sont les carences en vitamine D, vitamine C, Vitamine B9, vitamine B12, et vitamine A. Leur dosage (excepté pour la vitamine C) et leur supplémentation avec des soins homéopathiques ou phytothérapiques de premier ordre concernant le foie (draînage et réparation) sont indispensables à leur assimilation optimale.Et je rajoute que deux vitamines peuvent présenter un danger si prises en excès (la A et la D).

     

    J’ai tenté de faire court, et accessible.

     

    Je suis bien conscient que c’est une gageure : chacun d’entre nous est unique dans sa conception d’origine, dans son histoire, et au moment de sa vie, compte tenu du contexte. A ce propos-j’en ai parlé plus haut-la détermination du remède Homéopathique de type sensible a été, est et restera une des clés pour l’équilibre du terrain, mais aussi et surtout, de la résolution rapide en aigûe, par la technique de prescription alternée (atlernée avec les remèdes symptomatiques), chère à certains de nos Maîtres, et à moi même. Rapprochez vous d’un Homéopathe qualifié pour le déterminer, et une fois fait, avec l’habitude et la confiance née de l’expérimentation et de la relation, vous serez à même de l’utiliser vous même. Nos patients de longue date, à ce propos, se reconnaîtront.

     

    Suis je exhaustif. NON . J’aurai pû vous parler de phytothérapie mais le temps pressait pour livrer déjà quelques bases solides et facilement accessibles. Je tâcherai d’en faire une approche aussi synthétique et pratique la prochaine fois.

     

    Un mot pour finir, comme pour mon dernier post , sur la vitamine C.

    Je ne sais plus quel homme de science avait coutume de dire : « le microbe n’est rien, le terrain fait tout ». Perso, moins fan des aphorismes dichotomiques, j’aimerai plutôt que les années à venir constituent une réconcilitation des partisans de l’un et de l’autre. On ne pourra continuer sainement sans ça. L’un n’exclue pas l’autre.

    A ce propos, donc, si la chimiothérapie anti microbienne est importante à mes yeux, c’est qu’elle l’est au même titre que la thérapie du terrain : dans le passé ce que certains navigateurs avaient nommé « épidémie », d’autres l’avaient appelé scorbut. Cessons ces oppositions grotesques une bonne fois pour toute, car le premier se nourrit du second.

    Et occupons nous des deux. Sérieusement.

     

    À bientôt

     

    Docoach

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