• NON AUX SALLES DE SHOOT

     

     

    Là, il faut vraiment intervenir. 

    J'ai soigné des centaines de toxicomanes. 

    Leur proposer une "salle de consommation à moindre risque" n'a rien à voir avec leur dispenser des soins, aussi louable que puisse être l'intention.......en apparence.

    J'ai parlé avec des centaines de toxicomanes: des nouveaux, comme des anciens.

    Ce que recherchent les toxicomanes, c'est un cadre.

    Proposez leur des horaires fixes, et un travail (physique si possible) à la place de ces sales de shoot de me.de.

    Eux mêmes vous le diront:

    -ils ont besoin d'un cadre avant quoique ce soit d'autre.

    Nombreux d'entre nous sont capables de se donner un coup de pied au c.l pour avancer chaque jour.

    Certains malades n'en ont pas la capacité. Et les toxicomanes , plus que n'importe quelle groupe de malades, n'en ont pas le pouvoir et en ont le plus besoin.

    Moi aussi, tout frais et tout niais sortis de la fac,, li y a 16 ans je pensais qu'il fallait proposer une aide mielleuse, compréhensive et douce aux toxicomanes.

    L'expérience et les échanges avec ces malades m'ont complètement fait changer d'avis.

    Allez demander à un toxicomane repentis ce qu'il en pense, et il sera du même avis que  moi aujourd'hui.

    Un cadre, des heures fixes, et un coup de pied au c.l.

    Docoach