• Il y a des surprises qui n'en sont pas.

    Depuis mai 2020, près de 140 vaccins potentiels étaient en cours de développement.

    Depuis mars 2020, encore un peu avant, le gouvernement axait clairement sa stratégie médicale (car c'est bien connu le gouvernement est médecin. Aussi. En plus. En fait il peut être tout ce que vous souhaitez, mais on en reparlera): Donc, sa stratégie médicale, au gouvernement, était clairement affiché: "restez chez vous, on vous prépare un vaccin".

    Depuis quelques mois, il est question d'un "passeport vaccinal". Ce dernier fait s'opposer certains et enthousiaste d'autres. Anéfé, quoi de plus sécuritaire qu'un piqûre pour tout la monde, quel que soit l'âge ?

    Est ce une surprise ?

    Je répète: stratégie clairement affichée il y a un an + deux mois plus tard 140 vaccins en cours de développement + un an plus tard "passeport vaccinal" pour tout le monde.

    Est ce une surprise ?

    Croyons nous sincèrement que ce soit pour rien que "Ducros se décarcasse" ?

    140 vaccins en cours de développement en mai 2020. Probablement le double cette année, sans parler des futurs qui vont arriver suite aux mutations. Mais c'est un marché beaucoup trop énorme dont , précisément, non seulement les états endettés ont besoin, mais la santé publique aussi: ce afin d'alléger encore davantage la pression sur le système hospitalier (dont les réductions de moyens matériel, intellectuels et humains se poursuivent) 

    Dois je rappeler que, comme le disait si bien Coluche, la démocratie, c'est "cause toujours" ?

    Encourager la stratégie médicale du gouvernement est bien vu socialement, et protester reste encore possible. Les premiers se parant de vertu et d'innovation, les seconds de vertu (aussi oui) et de conservatisme.

    Dans les institutions on appelle ça "échanger". 

    Ce qui ne changera rien à ce qui a été décidé.  (le fameux "cause toujours" étant un peu plus subtil: "échangez toujours" serait plus adapté).

    Alors?

    Toujours étonnés ?

    Les futurs naissances vont s'en faire mettre plein les fesses, des aiguilles ! 

    On pourrait d'ailleurs raisonnablement se demander si cela ne serait pas une raison de plus au développement du goût des aiguilles des toxicomanes des années plus tard. Mais je laisse les psychologues s'emparer de cette réflexion.....

    D'ici là, je vous laisse "échanger" sur le sujet.....

    Docoach

     


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  • Ce jour un patient me sort

    "Doc, il faut bien mourir de quelque chose"....

    Rire!

    Celle-ci, après plus de 20 ans de pratique, je peux vous dire que si on m'avait donné un euro € à chaque fois que je l'avais entendu, j'en aurai cumulé du flouze.

    Ben voilà, il fallait qu'elle revienne, surtout en ce moment, ça fait du bien.

    Et surtout que le patient qui me l'a sorti est loin d'avoir une santé enviable.

    Voilà.

    Reste une autre petite "sortie" à laquelle plus personne n'ose même se réferrer:

    "Dr, Ce n'est pas la PETITE BêTE qui va manger la grosse bête".......héhéhé

    peut être pas.

    en attendant, comme elle peut lui faire peur, c'est impressionnant!

    Docoach


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  • Mais oui, il faut se rendre à l'évidence.

    Si une organisation ne met pas en oeuvre des moyens qui soignent, malgré les preuves, il est temps de la quitter.

    Sic transit gloria mundi

    Docoach


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  • "Messieurs il n'y a plus de sucre "!

    Comprenne qui pourra!


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  • J'ai hésité à vous parler de cette nouvelle. Vous allez comprendre très vite pourquoi.

    En effet, cette dernière étude de la prestigieuse revue "the annals of microvirology of orthopedy" pourait bien révolutionner notre vision de la médecine.

    Une étude néérlandaise, menée de front par les Universités de Copenhague, de Londres, et de Berlin, randomisée en double aveugle contre placebo, retrospective sur les 7 dernières années, vient d'être acceptée à la publication par le comité de pairs de la revue.

    Un financement colossal, rendu possible par les organismes de collectes publiques (équivalent de notre sécurité sociale), a permis la mise en oeuvre de plus de 43 755 professionnels soignants des 5 Centres Hospitaliers dont dépendent les 3 villes sus-citées. Plus de 213 545 patients ont été inclus dans l'étude, et répartis en 4 groupes selon leur degré de fragilité, d'âge, de comorbidité, y compris pour le groupe placebo.

    Aucun variant d'intérêt n'a été dépisté positif sur les tests antigèniques, randomisées par rt-PCR, sur souches de Pétri, à propos des 213 545 patients inclus dans l'étude, alors même que la regression à la moyenne permettait de supposer un biais significatif de moins de 0,001%.

    Les résultats sont époustouflants. Tenez vous bien.

    Cette étude démontre de façon formelle que boire de l'eau potable permettrait (gardons le conditionnel) de s'hydrater. D'autres études sont bien entendu nécessaires et attendues pour arriver à une certitude, car s'agit il d'une hydratation d'intérêt génomique,  l'étude ne peut le dire, mais tous les espoirs nous sont permis.

    Je tenais à partager cette information des plus sérieuses, pour laquelle, hélas, encore trop peu de médias ont relayé.

    Il est vrai que les enjeux économiques à propos d'une preuve scientifique aussi importante sont énormes et nous dépassent. D'aucun pourraient targuer les reviewers, voire même la revue de complotisme si des sommités (fleuries) n'en étaient pas les auteurs, tant une information aussi dangereuse gagnerait à être diffusée avec prudence.

    Vous prendrez des risques à diffuser une telle information, alors soyez courageux.

    Je vous laisse le lien concernant l'article ci dessous.

    Bonne lecture.

     

    Docoach

     

     

     

     


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  • J'aime ma patientèle.

    Ce sont des patients qui réfléchissent, qui élaborent des stratégies de soin tout en sollicitant mon expertise. Et ça c'est formidable.

    Voilà un petit florilège de questions qu'ils me posent et que je trouve bigrement censées. Je vous en transmet une petite fournée:

    -" Docteur, il y a un truc qui m'étonne: si le vaccin doit nous immuniser et vu que j'ai déjà été testé positif lors d'un épisode grippal il y a un mois environ, ça serait pas plus logique de me faire une sérologie histoire de voir si je me suis immunisé avant de me faire pîquer ?"

    ....

    -"Docteur, vu que manifestement, l'épandage du virus se poursuit malgré les mesures dîtes "barrière", on a une chance sur deux d'être déjà contaminé avant de se faire piquer . Alors j'ai du mal à comprendre pourquoi on ne vérifie pas notre charge virale avant même de nous piquer ?"

    ....

    -"Docteur, pourquoi n'est-il pas prévu de vérifier notre sérologie 3 semaines à un mois après la piqûre, histoire de savoir si ça fonctionne ou pas cette piqûre ? "

    .....

    -"Docteur, j'ai du mal à comprendre pourquoi on ne demande pas le "double aveugle" pour la piqûre comme on l'avait exigé pour l'hydroxichloroquine ? C'est magique, un vaccin ?"

    .....

    -"Docteur, pouvez vous me confirmer s'il vous plaît: le vaccin a été présenté comme très efficace lors des tests sur une population qui ne présente aucun risque de développer la forme grave. Comment peut on justifier son extrapolation en masse aux personnes fragiles ?"

    .....

    -"Docteur, j'ai un doute: si le vaccin est efficace sur les formes graves et permet d'éviter l'épandage microbien; pourquoi celles et ceux qui se sont fait vacciner continuent de se laver les mains et de porter un masque ?"

    .....

    Voilà voilà une petite fournée de questions choisies.....Il y en a d'autres! Je continue un peu le recueil et je les rajouterai au fur et à mesure.....

    Enjoy!

     

    Docoach


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  • Effectivement:

    -mettre en oeuvre le projet régional de santé

    -élaborer le schéma régional d'organisation des soins

    -organiser la permanence et la continuité des soins (en poursuivant la fermeture des lits)

    -actions de gestions des crises sanitaires (c'est bien écrit au pluriel, nos URPS envisagent clairement de nouvelles crises à venir. Pas faux en même temps vu la me.de passée et présente.....Leur prochain rapport s'intitulera: "Santé en France: 60 ans de crises")

    -mise en oeuvre (encore) de CPOM: Contrats pluriannuels d'objectifs et de moyens. Là, vous n'y êtes même pas invités. ça se passe entre eux, c'est une sorte d'"entre-soi" au cours desquels chacun congratule l'autre et s'autorise à penser des projets qu'il faudra planifier par des réunions mutliples et variées, sur les 5 prochaines années....

    -déploiement et utilisation des systèmes de communication et d'informations partagés. Adieu le secret médical. Tchao la vie privée. 2/3 des professionnels qui vont connaître toute votre Life ne seront même pas des soignants..... Bienvenu dans le "meilleur des mondes".

    -mise en oeuvre (troisième édition) du développement professionnel continu. Des aveugles et sourds qui comptent vous enseigner un truc pour lequel ils n'ont aucune compétence.

    Voilà.

    Tout ça avec votre pognon, comme dirait Coluche.

    Tout va très bien Madame la Marquise

    Docoach


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  •  

     

    au delà des en.clage de mouches sur les statistiques, la solution est fort simple:

    Etant donné qu'on ne peut faire soigner toute la population du pays par l'IHU de Marseille, on se mélange toutes et tous, et celles et ceux qui tombent malades, on les soigne avec les moyens éprouvés par le FLCCC de Huston.

    Seulement voilà, ce n'est pas demain la veille que nous pourrons bénéficier d'un plateau technique hospitalier public disposant de l'ombre du reflet de ce protocole.....

    Forcément, puisqu'il coûte bien trop cher, c'est bien connu.

    Docoach

     

     


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  • Dans ce deuxième opus sur la confiance, je tenais à rappeler le dernier sondage ipsos du 12 février 2021:

    A la question:

    "Quel est le futur sanitaire de notre pays ?"

    Vous avez été :

    36% à répondre "oui"

    60% à répondre "non"

    4% "sans opinion"

    CONFIANCE

     

    Docoach.


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  • Comme disait si bien un de mes patients:

    "vous savez, la confiance, ça se donne d'emblée. Certains vous diront qu'elle se mérite, mais en fait, non; on la donne, d'emblée. Et puis, ensuite, ......on la perd".

    Par des manoeuvres de diversion, de dispersion, ou encore de confusion, la mémoire peut faire défaut si on ne la protège pas.

    Ainsi, qu'il soit rappelé, à toutes fins utiles, que:

    Pfizer a été condamné :

    à 4 billions1 de dollars pour....1-Promotion illégale de 4 drogues dont...la prégabaline (Lyrica)

    A 4 million de dollars pour....2-Essai in vivo de Trovafloxacine chez des Nigériens(1996)2

    et à 430 millions de dollars pour....  3- promotion illégale du Neurontin dans des indications abusives (douleurs chroniques, migraines et simples céphalées)

    CONFIANCE.

    Docoach

    1-Un billion = un million de million (1000 Milliards)

    2-Ayant entraîné décès et séquelles neurologiques graves et définitives (dont cécité). Cette molécule est retirée du marche en raison.....de sa toxicité hépatique.


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  • Effectivement, il ne faudrait pas pousser mémé aux orties.

    Si en France, la santé mentale avait attendu le covid pour dégringoler, ça se saurait!

    je vous conseille à ce propos de lire l'excellent ouvrage du Dr Santourian sur l'auriculothérapie et la pharmacodépendance, dont voici un extrait:

    "Pour élever un sénotaphe, il faut, tout d'abord, un million de victimes.

    Plus de 400 tonnes de médicaments psychotropes vendus en France.

    Des billions de dollars de procès pour fraudes dans les études, falsfications de preuves, corruption institutionnelle et médicale, pour un marché du médicament trop clairement iatrogène, depuis une quarantaine d'années....pour le moins.

    Un million de victimes ?

    Nous avons certainement dépassé ce seuil.

    Et pourtant, les années 50 ont étés fort prometteuses, en particulier sur le plan de la psychiatrie, grâce notamment à des personnalités de la Médecine comme le Dr Laborit, le Dr Halpern, ou le Dr Charbonnier, comme je le détaillerai un peu plus loin dans la partie historique.

    Des cures d'hydrothérapie, de dégoût, à l'insuline (les "fameuses" cures de Sakel), et j'en passe, le monde de la psychiatrie allait faire un bon en avant qui se voulait prometteur avec les molécules psychotropes comme les tout premier neuroleptiques: enfin les schizophrénies (ou du moins les patients diagnostiqués tels) allaient pouvoir quitter le stéréotype du fou à celui de malade, et , implicitement à celui du malade curable.

    Nuance.

    Or, où en sommes nous 70 ans plus tard ?

    ➢ A une politique de gestion de la pharmacodépendance qui surfe sur la vague de la substitution :lorsqu'une benzodiazépine ne semble pas "fonctionner", le neuroleptique lui est substitué, à moins que ce ne soit l'anti-épilpetique, l'anti-depresseur,l'antalgique, le somnifère, voire même le morphinique!

    ➢ A une pratique médicale d'associations dangereuses de molécules psychotropes aux interactions pourtant clairement contre indiquées comme le préçise le dictionnaire du médicament Vidal. Mais ce livre est trop souvent peu lu, ou trop rapidement, ou plus souvent pas du tout, puisque la stratégie de l'ordonnance façon "millefeuille", en psychiatrie, est hélas, plus souvent la règle que l'exception, sous couvert d'"habitudes" de prescription, d'une expérience de la psychiatrie qui semble bien souvent s'affranchir de la physiologie la plus élémentaire, et de références bibliographiques éludant leur propre littérature grise.

    ➢ A une énième tentative de classification des malades par le sacro-saint DSM: Diagnostics Standardisé des troubles Mentaux. Cette abomination intellectuelle frise l'eugénisme par la psychiatrisation de 99% de la société et le total négationnisme des émotions humaines qu'il véhicule. Le racket à l'école, par exemple, ne mérite pas qu'on s'y attarde: la victime (et son prescripteur) dispose d'une case bien définie dans le DSM pour être "soignée": celle de la "phobie scolaire", légitimant le traitement psychotrope. La malveillance de cette classification va jusqu'à permettre le diagnostic "post-prescriptum": si vous prenez du DépakoteR , par exemple, c'est que vous êtes bipolaire. Plus besoin d'avoir fait des études médicales: il suffit pour vous de prendre les médicaments qui vous classent dans le DSM.

    ➢ A une énième tentative de suggestion aux médecins (ayant pourtant une formation théorique et pratique -jadis ?-solide de 9 années minimum) de ce qu'ils devraient prescrire: après les recommandations, les guides de bonnes pratiques, les références médicales opposables, nous 3 voici dans l'ère de la neuroscience, énième tentative de rendre confus ce que mes Maîtres, Neuro-psychiatres, avaient coutumes de classer de manière simple et sans dogme, à la seule condition d'avoir fait un bon examen clinique, s'être entouré de paramètres biologiques et/ou radiologiques excluant toutes les formes de troubles psychiatriques d'origine organique (et il y en une longue liste comme je l'expliquerai plus loin), et d'avoir soumis tous ces éléments à une réflexion incluant le contexte familial, social et/ou professionnel.

    ➢ A des décès par surdosage, à des décès par associations médicamenteuses entre elles ou avec l'alcool ou les drogues "illicites", que les organismes de recueil peinent à mesurer, mais dont médecins de terrain et association de victimes1 peuvent témoigner.

    ➢ A une morbidité préoccupante: des IDM ou des AVC bien trop tôt dans la vie, des prises de poids morbides mutilantes sur le plan ostéo articulaire, ou des diabètes et pneumonies atypiques.....

    ➢ A un relatif maintien d'une psychiatrie hospitalière encore à l'image de "vol au dessus d'un nid de coucou", si je peux en juger par le témoignage d'une majorité de mes patients......"

     

    Docoach


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  • Environ 2 ans en arrière, j'avais entendu une collègue se soigner selon le protocole du Dr Gacek, qui utilisait un antiviral connu (valacivlovir) pour son action sur les virus du groupe herpès, comme base de traitement de fond de certains syndromes de Ménières pour lesquels la médecine conventionnelle était soit en difficulté, soit impuissante.

    Petit topo ci dessous:

    https://menieres.org/forums/threads/gaceks-protocol-and-his-response.2298/

    Ce qui est très intéressant, c'est la quiessence virale, qui est un facteur peu étudié (voire pas du tout si on extrapole sur la pandémie actuelle de covid. J'y reviendrai sur un prochain post).

    En effet, aucune maladie de Ménière ne semble faire l'objet de diagnostic de mise en évidence in situ du virus herpès, à ma connaissance.Pour cause, on pense à l'herpès quand on le voit (vésicule, bouton), et rarement lorsqu'on ne le voit pas.

    Alors, en plus, s'il fallait étudier la quiessence virale, où irions nous ?

    Et pourtant, c'est forcément, tôt ou tard, surtout en ce qui concerne une certaine épidémie à laquelle vous ne pouvez pas avoir entendu parler en ce moment, un facteur sur lequel il faudra se pencher.....

    Docoach


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  • Dernier rapport de la DGS: comme dirait les Inconnus: une "barbarité".

    Vous vous souvenez sans doute du "Doutage" ?

    C'était le mélange du DOUte, et du chanTAGE: cela donne donc: le Doutage. Un barbarisme (la fameuse "barbarité" de "Toscan Séplanté" héhéhé)

     

    Alors , à la DGS, le Chef Chaudard et sa 7ème compagnie, se prenant pour "plus chef" que jamais, viennent de sortir un nouvelle "barbarité":

    -vous connaissiez les "variants" ? ça fait des mois qu'on vous bassine avec.....

    -vous commenciez à connaître les "conflits d'intérêt" ? ça fait des mois qu'on vous bassine avec....

    Alors voilà qu'arrive les "Variantes d'intérêt": un mélange-sans doute ?- des "VARIANTS" et des "conflits D'INTERET": Cela donne donc, "je vous le donne Emile" (Coluche): "les variantes d'Intérêt".

     

    Le Chef Chaudard , Tassin, et Pitivier viennent de frapper à nouveau: 

     


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  • Toujours personne à Time Square NY USA

    déjà un peu plus de monde en Floride

    à la Nouvelle Orléans, on reste frileux aussi..

    Venise, ça reste soft en cette saison...

    A Las Vegas

    Trop statique, mmm ?

    allez, hop, allons faire une balade dans les Bus Londoniens!

    en Autriche, ça reste soft

    A Stockholm, on peut toujours regarder passer les trains...

    A Montreal aussi, on reste chez soi dirait on....

    Même dans le Colorado, on la ramène pas...

     

     

    Hyères, c'était demain...

    Amsterdam....

    à Marseille....

    Amiens

     

    Comme dit si bien une des mes patientes:

    "va falloir que ça cesse ces singeries!"

    Docoach

     

     

     


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  • Petit post à propos de la "vape" du "vaopottage".

    Finalement, quelle différence(s) pourrait-on faire entre la cigarette et la cigarette électronique?

    Il y a au moins quatre points sur lesquelles on peut comparer:

    -premièrement: la gestuelle: les deux prolongent le geste.

    -deuxièmement:l'achat. Les deux prolongent l'achat.

    -troisièmement: la pharmacochimie de la dépendance physique: la cigarette est plus ou moins bien connue pour avoir été conçue afin de développer une dépendance physique: la nicotine, la cotinine, l'harmane, les coumarines et l'ammoniac ont une action synergique pour apporter au cerveau sa dose de dépendance: vite et bien. Les coumarines fluidifient le sang, l'ammoniac dilate les bronches, et hop la nicotine arrive au cerveau en moins de temps qu'il n'en faut. Hop, Accroché le cerveau!

    La vappoteuse ne contiendrait que la nicotine comme produit purement addictogène (je garde une réserve sur les différents arômes et additifs....N'oublions pas le rôle du rhinencéphale dans l'instinct de répulsion/attraction ). D'où l'effet chimique moins intense, apriori, que la cigarette "pure".

    -quatrièmement: le lavage de cerveau à propos du produit "miracle" : c'est un soutien ou plaisir , mais à la Parisienne: habile mensonge et auto-mensonge sur des soutiens antagonistes (exemples: "ça m'aide à m'endormir"vs"ça m'aide à rester éveillé", fallait le penser, et pourtant je l'entends tous le jours. Et pour le plaisir, c'est la grande duperie: au départ, on "respire" en s'en grillant une, et quelques années plus tard, on aimerait bien pouvoir respirer comme avant (qu'on ne fumasse) à la montée des escaliers...... Cigarette et Vappe prolongent ces contradictions.

    Voilà.

    Au final, c'est la pharmacodépendance qui se réduit par le passage de la cigarette électronique à la vappoteuse. Et c'est déjà pas mal. J'encourage tout effort dans ce sens , à condition de ne pas être dupe des trois autres points qui prolongent , sous une autre forme, la dépendance. Et pour ça, il faut passer par Santourian, il  vous le rabâchera (sans doute trop) jusqu'à ce que vous atteignez votre but: être libre.

    Il me semblait nécessaire d'apporter cette petite mise au point.

    Docoach

     


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  • 2 commentaires
  • Comme écrit si bien Daniel Henry, les ventouses, ça se pose "avec la tête"!

    Pour les familiers de la pratique, vous remarquerez les points particulièrement draînant.

    La différence de draînage renseigne sur le besoin.

     

     

     

     

    Voilà la dépose des ventouses.

    On peut constater les zones plus à besoin que les autres.

    A noter que les ventouses des "clefs de voûte" (Daniel Henry) avaient déjà été faîte il y avait moins d'un mois. D'où leur relative "innocence" sur cette séance .

    Docoach

     

     

     

     

     


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  • Il faudra s'y faire, le monde d'avant ne reviendra plus.

    Adieu loisirs, vacances.

    A moins qu'on ne nous organise des "camps" de vacances , avec bien entendu la fameuse piqûre qui l'autorise....

    Ce jour, un bouquet de vidéos qui démontrent , bien entendu, que le nouveau "vaccin", est LA panacée, et ab-so-lu-ment sans danger.

    Enjoy, si je puis dire

    Docoach

     

     

     

    Intéressante "arme absolue" , n'est elle pas ?

    Je n'ai jamais été aussi heureux qu'en France , il y ait une pénurie de vaccins! Ni qu'on est du retard, ni qu'on soit contestataire....

    Vive la République! Vive la France!

    ....bon, reste plus qu'à espérer que les militaires Chinois ne débarquent pas pour nous piquer de force......

    Docoach

     

     


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  • Un bel essai.

    J'ignore si vous pourrez encore en trouver un exemplaire, mais ça vaut son pesant de cacahuètes, et c'est Santourian qui vous le dit.

    Merci au patient-qui se reconnaîtra-qui m'a fait découvrir ce livre.

    Sic transit gloria mundi

    docoach


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  • dernier bulletin de la dgs, du 19 janvier 2021.

    A part ça tout va très bien Madame la Marquise.

    Le spectacle continue.

    Sans parler des mutations, of course, mais aussi d'une certaine confusion entre sensibilité et spécificité:

    La spécificité élevée correspond à un faible taux de Faux positifs. (c'est à dire que le test est positif alors que la personne testée n'est pas porteuse)

    La sensibilité élevée correspond à un faible taux de Faux négatifs (c'est à dire que la personne testée est bien porteuse mais que le test est négatif).

    Un test idéal est très spécifique et très sensible. Mais la sensibilité ne compense pas la spécificité, et vice versa.

    Que mon concierge puisse confondre, je ne dis pas......

    Un café, l'addition

     

    Docoach


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  • Suite à la demande de quelques patients du service d'Addictologie qui n'ont pas eu la vidéo en temps et heure, voici le lien permettant de la visionner.

    Elle peut tout à fait se placer dans une logique de continuité de traitement entre deux séances en présentiel à mon cabinet sur Lyon ou au centre d'addictologie.

    Les massages auriculaires ne seront jamais aussi puissants que les traitements par fréquence et la sonothérapie par bol sur place, les vibrations des bols thibétains n'étant perceptibles qu'en direct; mais ils permettront de poursuivre les soins chez vous et de patienter jusqu'à la prochaine séance, sans médicaments.

    N'hésitez pas si vous avez des questions, vous savez toutes et tous où et comment me joindre.

     

    Docoach

     

     

     


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  • Alors l'année 2020 se termine, et beaucoup parmi nous se disent: "vivement qu'elle se termine et qu'on en débute une autre....meilleure".

    Aucun indice ne me permet d'être optimiste, cela dit.

    -j'ai fait un détour par l'hôpital cette semaine, pour une relève avec une consoeur: 2 personnes aux urgences, des couloirs déserts, des murs et plafonds vétustes. J'ai pris un premier ascenseur qui faisait tellement de bruits que sa fiabilité semble bien douteuse, et j'en ai changé avant d'arriver à l'étage souhaité. En fait, l'hôpital tombe en ruine.

    -au programme des communautés professionnelles territoriales de santé: rédaction d'un plan blanc ambulatoire. Du jamais vu. un plan blanc....AM-BU-LA-TOIRE. Savez vous ce que cela signifie ? Que nous ne comptons pas sortir de l'indigence ! Les CPTS vont disposer d'argent pour "rédiger" un plan blanc ambulatoire: en clair cela veut dire que vos impôts vont aller payer des amateurs du soin pour rédiger encore plus d'organigrammes qui vous expliquerons comment vous passer de soin ! 

    -les directeurs et présidents de commission médicale d'établissement peuvent désormais "organiser librement le fonctionnement médical". Depuis bientôt 20 ans, ces "professionnels" sont issus de la filière Gestion pour la moitié sinon plus, et le reste des médecins de santé publique aux expériences de terrain plutôt limitées.....! Complètement déconnectés de la réalité et totalement amateurs en soin. Ils vont vous soigner à distance, en réunion de concertation pluri annuelle et multi-coordinatrice. Pas étonnant qu'on vous attribue bientôt des "care managers"! Bienvenu dans l'ère du Bétail Publique en lieu et place de Santé publique. Voilà ce que nous laisse présager 2021.

    -le dépistage de la dépression et des troubles anxieux est au programme de la rémunération sur objectifs de santé publique pour les médecins. Du jamais vu! Vos impôts vont aller payer des professionnels du soin pour dépister la "dépression" ou les "troubles anxieux" que l'Etat Providence n'a pas sû anticiper. Faut dire que l'Etat Providence il est bien loin! Après les 30 glorieuses, nous sommes en pleine sinistrose Nationale! Et le marché du médicament psychotrope n'a jamais connu un essor aussi phénoménal et immoral en France depuis ces 20 dernières années (lire le mémoire Santourian "auriculothérapie en pharmacodépendance"), avec une flambée des prix des psychotropes et une généralisation de leur prescription.

    -le meilleur pour la fin: la vaccination covid. Alors là, vous l'attendez toutes et tous. C'est vrai quoi, il y en a marre de confiner, déconfiner. Ce qu'on demande, c'est de revenir "comme avant". Eh oui, mais, le "comme avant" étant déjà le dernier épisode du "meilleur système de santé au monde"; d'une cela ne nous avancera pas, de deux cela n'est tout simplement pas possible. Les enjeux économiques sont énormes. Et comme disait Coluche, "ne rigolez pas, c'est avec vos sou".Ben oui, la corruption a désormais fait peau neuve sur le plan sémantique et vous ne pourrez bientôt plus l'identifier, la nommer. Après la "one-pill", la potion magique, la "pilule du bonheur", voici le "vaccin de la victoire" !

    Et bien nous y voici: 2021 devrait être pire que tout ce que nous avons vécu jusqu'à présent sur le plan sanitaire. 

    Mais je peux me tromper. Jamais je n'ai eu autant envie de me tromper.....

    Docoach

     

     

     


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  •  J'ai terminé ce jour le livre de Judson Brewer, sur le craving. L'auteur est psychiatre et neuroscientifique.

    C'est un patient qui m'avait prêté cet ouvrage (il se reconnaîtra à la lecture :-). J'espère avoir l'occasion d'en parler avec lui un de ces 4 ;-).

    Comme toute source d'informations, j'ai découvert certaines choses intéressantes, comme le Yik yak des réseaux sociaux, ou bien le jeu de l'ultimatum, par exemple, qui sont évoqués et/ou décrits dans le livre. Très interessants.

    Et puis, j'ai tenté de faire une analyse de l'ensemble du livre (plus de 300 pages) et globalement, je vais être assez rude dans ma critique, et je le regrette puisque que ça fait de la publicité involontaire à ce professionnel. Mais c'était peut être stratégique: "si j'écris des conneries en masse, ça peut faire sérieux et faire parler de moi" se dit il, ou bien "si quelqu'un se rend compte que ce sont des conneries et les dénonce, il fera parler de moi". Gagnant dans tous les cas. Pas si bête.

    Donc, en avant pour un cours d'addictologie appliquée et une critique sans détours d'une parodie de livre sur le craving. Certains apprécieront mon expertise, tout comme j'ai pû apprécier celles de ceux qui m'ont aidé à faire preuve d'esprit critique tout au long de ma carrière par le passé comme aujourd'hui.

    Pour commencer j'ai eu du mal à comprendre l'architecture du livre. Les chapitres se suivent "à la parisienne", sans trop de suite. Et cela s'explique aisément:  c'est une habitude chez nombreux "psy" professionnels qui ont un narcissisme à la hauteur de leur mégalomanie. juste au dessus "ya le soleil", comme dirait Dieudonné! Ils composent sous forme d'inventaire à la Prévert, convaincu de la superiorité ou de l'honnêteté de l'inconscient. supériorité pour enfumer, honnêteté pour s'en fumer une. Comprenne qui pourra.

    Donc il faut tenter de remettre un peu d'ordre, synthétiser les grandes idées qui ont été véhiculées tout en les dépouillant de leur déguisement verbal. Puis, mettre de côté les éléments d'histoire personnelle de l'auteur qui ne sont pas d'ailleurs sans illustrer son propre narcissisme: le sien effectivement, car à le lire, le vôtre cher lecteur, "il ne faut pas le nourrir". Mais j'anticipe un peu.....

    Alors venons-en à la viande du sujet: voici les 5 grands thèmes véhiculés dans le livre:

    -le système de la dopamine, repris à la mode psy du moment

    -le stoïcisme déguisé

    -la méditation pleine conscience "mindfullness"

    -du plaisir à ce distraire

    -les vertues interdites.

     

    Systeme de l’ « apprentissage par la récompense », la dopamine, une histoire absurde.

    Longtemps que ça dure, plus de 40 ans, on  le rabâche en cours que ce soit pour les étudiants de médecine, de psychologie, ou bien en formation continue, comme la vérité absolue, le dogme. D’autant que c’est soutenu par « les études », les « neurosciences ». alors, forcément : ça doit être vrai et sans contradiction possible.

    Mouais ?

    Non.

    Le reflexe conditonné, on le doit à Pavlov. Rien de nouveau. Mais ré-utilisé en changeant les mots, et en comptant à la fois sur l’absence de culture populaire , l’ignorance scientifique de base, et la mémoire courte contemporaine.

    Mais ça plaît, c’est dans l’air du temps. Certains psychologues y voient là un support , une planche sur laquelle surfer qui permet une certaine influence sur les patients. Et en fait, si le but initial, de soigner -et dans ce cas préçis de libérer un patient de sa dépendance- est atteinte, je n’ai rien à dire.

    Seulement ça fait 40 ans que ça dure, et que l’approche de ce style ne fonctionne que peu, malgré les fameuses « études », autant que le ton péremptoire de leur porte-drapeau.

    Nous avons là un auteur qui monte en marche dans le train commercial de la théorie de la dopamine, qui n'est que ce qu'elle est: une théorie.

    Mais c'est bien commode d'avoir autre chose , que le stade anal ou l'objet transitionnel, à se mettre sous la dent, pour donner l'impression de compétence en addictologie. Enfin l'interprétation n'est plus d'ordre psychologique pure, mais a un fondement "chimique". ça a plus de classe, plus de gueule.

    Mais ce n'est là toujours pas plus que de la fumée.


    Un Stoïcisme déguisé: retour aux "ne pas"....

    Alors là aussi, c’est un grand classique d’une certaine part de la psychologie moderne :

    « Ne pas nourrir l’ego »

    « ne pas alimenter le narcissisme »

    « être souple »

    -"ne pas agir par habitude"

    voilà les injonctions lapidaires que certains pontes-dont cet auteur- finissent par lâcher pour écrire un bouquin de 300 pages, précisément pour alimenter ego et narcissisme. Il ne manquerait plus qu’ils soient vexés, voire intransigeant face à toute autre façon de penser !! « soyez souples, que diable » !

    Cela ferait bien rigoler, si tout ceci n’était pas mis à nu par des clairvoyants comme Santourian.

    Car toute cette bouillie d’injonctions lapidaire, ce n’est rien d’autre que du stoïcisme déguisé.

    Et cela ne fonctionne pas davantage que la théorie de la dopamine.

    C’est se moquer des patients. On ne devrait pas les arnaquer avec ce genre de « trucs » qu’ils ont déjà vu et revu, mais vis à vis desquels ils se laissent berner car :

    -ils ingèrent un toxique qui détruit leur esprit critique.

    -et bien souvent ils sont dans une situation de vulnérabilité (deuil, accident, licenciement, ou encore, précisément...dépendance)

    Notre rôle est de les réveiller, pas de les endormir davantage.

    Mais c'est plus rentable de rendre dépendant le malade d'une prescription ou d'une thérapie "psy", aussi brève soit elle, surtout si elle est accompagnée d'une substitution chimique. Non, non, et non.

    Soigner n'est pas droguer. Que ce soit chimiquement, mentalement par retournement psychologique, ou les deux.

    Vade Retro, les promotteurs des "ne pas"!!

     

    Meditation et CCP ou la plume dans la bière

    Alors c’est aussi très amusant de voir à quel point certaines « études scientifiques » à nouveau, peuvent servir de support pour alimenter un ego et un narcissisme , pour lesquels l’auteur invite à ne pas les alimenter. Difficile à suivre, pas vrai ?

    Si, en fait, c’est facile. Faut simplement écouter et observer rapidement ce genre d’oiseaux sans se laisser bercer par son « cui-cui » de 300 pages qui vous endort et vous fait oublier que ce qui s’écrit à la centième page est contredit par les suivantes.

    Donc, si on tente de suivre les déductions des scientifiques dont il se fait à la fois l'écho et dont il appartiendrait aussi, on peut focaliser la réflexion et comprendre mieux les mécanismes du plaisir liée ou pas à la méditation en analysant les zones du cerveau à propos desquelles les dernières trouvailles technologiques d’investigation permettent d’en savoir un peu plus au moment même où l’individu médite, ou prendrait du plaisir.

    Je sais, ça fait un peu long comme phrase, mais c'était juste pour voir si vous suiviez.

    Donc, tantôt c’est le CCP, et la conscience autonoétique, tantôt c’est le flow et le CCP, mais au final, c’est pour vendre de la méditation pleine conscience sur laquelle, là encore, rien de nouveau sous le soleil pour ceux et celles, comme Santourian (moi cela ne me dérange pas trop de me narcissiser sur ce coup) qui connaissent, autant par expérience directe que par théorie.

    Depuis Kerneiz à Nachez, en passant par Yogananda et Odier, le yoga, l’union, en fait, est illustrée par  le jeune enfant qui observe la coccinelle. Il est complètement absorbé par son étude. Extrapolez à toutes les situations qui lui sont semblables, et vous comprendrez de quoi il s'agit.

    Encore une fois, rien de nouveau.

    Mais ça valait la peine d’en écrire 300 pages, sans doute pour attirer du monde en consultation, car , après tout, il faut bien manger. Pas pour rien que je critique, l’air de rien ! Héhéhé

    Distraction et du plaisir à se distraire

    Bel enfumage. Rien n’est mieux ficelé qu’une publicité qui ne prétends pas en être une.

    Mais là encore, attirer l’attention, susciter l’intérêt en flattant les vices ou les vertues, provoquer le désir et pousser à l’action, sont des techniques vieilles comme les montagnes pour vendre.

    Comment résister à cette distraction ? encore une fois la réponse est simple: "y a qu'à".....

    Car en fait c’est le profit des uns qui enchaîne certains autres à un paradis artificiel lorsque leur vie est un enfer bien réel. Les producteurs d'alcool et de tabac sont là pour vous apporter ce paradis artificiel, moyennant une petite obole..... Et cette distraction devient fatale.

    Bien loin de cette réalité me semblent se situer certains psychologues, englués dans leur obsessions génitales pour les groupies du freudisme, dans leurs obsessions des mots, pour les givrés lacanistes, dans leurs obsessions cognitivo comportementales pour les secatires des dogmes du même nom, dans leurs obsessions neuro-comportementales pour les fans plus récents des neurosciences, dans leurs obsessions des systèmes pour les déboussolés des dogmes systèmiques, et ainsi de suite…..

    Plus on coupe les cheveux en quatre, moins on voit l’évidence : si on s’enchaîne à un paradis artificiel, c’est que la vie réelle est devenue un enfer.

    C’est une imposture que de proposer à ces patients le stoïcisme du renoncement à l’ego ou au narcissisme, tout autant que du stoïcisme d’ une "pleine conscience" alors même qu'ils vivent l' enfer permanent.

    Tchekhov le décrit très bien dans "la salle numéro 6"......

    Le meilleur pour la fin : les vertues interdites

    Alors après les « ne pas », voici les « il faut que »

    En effet, il faudrait :

    -être joyeux sans être ivre

    -pendre du plaisir sans en perdre la tête

    -avoir confiance en soi en s'empoisonnant

    -être souple et solide à la fois.

    -être généreux

    -être bon

    Voilà les vertues qui vous sont interdites, d'après Mr le grand Judson Brewer.

    Alors même qu’on avale un poison qui vous dérègle complètement les émotions, et qui ruine votre équilibre homéostatique, ruinant l’estime de vous même ; pendant que votre vie est faîte de faux ami(es) poisons aussi toxiques, sinon davantage que le poison chimique lui même, et que les promesses d’une société sans cesses trahies devraient vous glisser dessus, puisque vous contrôler désormais votre dépendance tout en ayant lacher prise. Alors même que vous vivez un enfer, vous vous devez d'être le plus grand vertueux et maître de vous mêmes, d'après cet auteur.

    Fallait le faire.

    Des générations de courants psychologiques l’ont pensé pour vous.

    Remerciez les en appliquant leur préceptes, tout droit sortis d’un chapeau d’ignorance et de mégalomanie, complètement déconnectés d’une réalité -la vôtre- qu’ils connaissent manifestement mieux que vous mêmes.

    Fallait oser.

    Des génération de courants psychologiques osent encore.

    Comme dirait Audiart :  « les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ».

    ET VOILA

    ici s'achève ma lecture de cet ouvrage.

    vous aurez compris que je ne partage presque rien de ce que cette soi disant "référence" dans le domaine de l'addictologie vous propose.

    Ici s'achève la première partie d'une série de post sur l'addictologie.

    A bientôt pour de nouvelles avancées....

    Docoach




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  • Je sais que vous êtes toutes et tous-pour les non professionnels, et, parfois, parmi les professionnels de la santé- un peu, pour utiliser un euphémisme, assez perdu(es) face au covid-19.

    Devant autant de "directives, "recommandations", "plans de (dé)confinement", et autres billevesées contradictoires ou franchement absurdes qu'une gamine de 7 ans l'autre jour, en pleine consultation, n'a pas manqué de relever, il fallait tenter d'en faire une lecture aussi critique que possible.

    En effet, pas un seul organisme de référence en terme de santé (mis à part ceux qui étudient la question depuis 18 ans au moins, à l'IHU de Marseille notamment en France), n'a été chiche d'"avis", "recommandations", "protocoles", ou autre "procédure" bien technocratique. Pour ne citer que l'HAS (Haute Autorité de Santé) , pas moins de 70 avis ont été produit. "Une usine à produire des avis sur un truc qu'on ne connaît pas"; c'est un peu la définition que je donne à mon concierge depuis une quarantaine d'année. 

    Il est donc de mon devoir de tenter de vous éclairer un minimum.

    Voici quelques faits:

    -tout d'abord, les médias: pour la plupart, ils représentent une(des) extension(s) tentaculaires des avis (notez bien ce terme) des autorités de santé, et/ou des cabinets présidentiels et/ou ministériels, eux mêmes relayant -ou tentant de relayer-des avis (encore le même terme) de conseils scientifiques "faisant autorité"; parfois des expériences de professionnels de terrain dont la spécificité souvent en impose comme une forme de référence dans le domaine (réanimateur, infectiologue,etc..). 

    • Or, pour les premiers ( les autorités de santé), la faille essentielle est d'être incompétente sur un sujet nouveau, comme tout le monde, sans avoir les moyens techniques (puisqu'ils ne sont pas sur le terrain et le plus souvent pas des soignants) de développer une expertise. La faille secondaire est leur incompétence médicale globale: prenons quelques exemples bien préçis:

    -"nous avons émis des recommandations pour les traitements anticoagulants des patients atteints de covid non grave, ambulatoires. Les anticoagulants sont très loin d'être automatiques" quotidien du médecin du 17 novembre 2020. 

    Amateurisme. Ce sont les médecins qui décident d'utiliser des anticoagulants (ou pas)  selon l'expertise qui est la leur, quelle que soit la maladie. On examine les patients, et on réfléchit, en s'entourant si besoin d'examens complémentaires (sang, radio, écho,etc...), avant de prescrire. C'est là le résultat de 10 années d'études et de pratique minimum, au cours desquelles les médecins s'entraînent à réfléchir et à soigner sans nuire. Les recommandations ne sont en fait que ce qu'elles sont: simplement des recommandations, qu'il convient de critiquer, d'adopter ou de rejeter selon l'expertise  du médecin de terrain. Les troubles de la coagulation dans les sepsis sont enseignées en faculté de médecine, et chaque interne est confronté à ces tableaux cliniques au cours de son internat. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil là dedans. On se demande d'ailleurs s'il ne s'agit pas là plutôt d'une observation que d'une recommandation. Lisez ce qui suit:

    "seules les formes sévères bénéficient des corticoïdes, chez les patients qui nécessitent une oxygénothérapie. (...)" Le quotidien du médecin mardi 17 novembre 2020

    On a vraiment l'impression qu'en fait les auteurs de ces lamentables recommandations ne sont finalement que des observateurs (assez mauvais il faut le reconnaître) des médecins de terrain. Par la suite, ces mêmes observateurs incompétents s'empressent de rapporter les soins qu'ils ont observés, en nommant leur propos des "recommandations". C'est vraiment le sentiment qu'on a: "je regarde ce que tu fait, et puis ensuite je t'expliquerai comment tu dois faire, et faudra me croire parce que c'est moi qui te le dit". Pourquoi suis je si caricatural ? Parce que, là encore, l'usage des corticoïdes dans les infections ou les sepsis, c'est une pratique que chaque médecin connaît et emploie avec expertise depuis au moins 30 ans. Là encore, rien de nouveau sous le soleil. Mais je garde le meilleur pour la fin:

    "aucun antibiotique n'est à prescrire sauf surinfection bactérienne documentée" Le Quotidien du médecin, 17 novembre 2020.

    Alors là, il fallait oser énoncer une c.nnerie paraille. Remarquez au passage que "les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait", comme disait Audiard. Or, cela fait plus de 20 ans que les médecins prescrivent des antibiotiques dans des problèmes broncho pulmonaires, sans "documenter" (comprenez : prélèvement biologique (crachats), lorsque , précisément, suite à un examen clinique, au recueil des antécédents médico-chirurgicaux, à l'évaluation de l'état général du patient, le contexte épidémique (et oui, cela compte aussi!), il a été jugé nécessaire et sans risque pour soigner le patient au mieux avant une décompensation respiratoire pouvant être fatale. Cette phrase de l'HAS met bien en évidence son amateurisme et sa tendance mégalomane. On retrouve ici , en essence, le leitmotiv bureaucratique, parodie de soin : "restez chez vous et prenez du doliprane". C'est affligeant.

     

    • Pour les seconds (les professionnels de terrain), ils partagent la même faille sur la nouveauté que les précédents, avec ceci près qu'ils pourraient devenir experts si les moyens techniques pour soigner étaient à la hauteur des standards du soin dont j'ai la vision, mais aussi si ces moyens leur étaient accordés. Or, cela fait 20 ans que les moyens matériels se réduisent, et au moins 10 ans que le standards du soin régressent (relisez mon post de 2017 à ce propos). Ce sont eux en fait qui, en utilisant "les moyens du bord" (l'oxygène, les anticoagulants, la réanimation pour les hospitaliers; et toutes les formes de soin accessibles en ville pour les médecins de ville en ambulatoire (qui-est ce utile de le rappeler-ne se limitent pas au paracétamol et à l'isolement....), fournissent des éléments d'observation qui sont repris par les HAS sous forme de recommandation. Et comme tout d'abord, les pratiques sont hétérogènes d'un endroit à un autre, les moyens sont ce qu'ils sont à Paris et pas les mêmes à Marseille, et qu'ensuite l'écosystème n'est pas homogène sur un pays, que par ailleurs le terrain de chaque humain est différent, et qu'enfin personne en France ne connaissait les coronavirus de type sars sauf les professionnels de l'IHU de Marseille (il suffit de lire la litterature médicale à ce sujet), que les recommandations sont contradictoires, et fluctuantes selon les sources de données recueillies. En un mot foireuses.

    Bien. Alors cette faille de la nouveauté , nous la partagions toutes et tous il y 9 mois. Avec le recul maintenant, vous avez compris que ceux et celles qui ont fait preuve d'humilité sont ceux et celles qui en ont le moins parlé; et que celles et ceux qui en ont maintenant une expertise sont celles et ceux qui ont observé et soigné. Chacun à son niveau: les médecins de première ligne en ville, les médecins d'accueil des urgences en deuxième ligne, et bien entendu les médecins réanimateurs et infectiologues, pneumologues des hôpitaux et autres spécialités qui se sont investit au soin, à l'observation, et à l'étude. A l'étude des cas qu'ils ont eu à soigner, mais aussi à l'étude de la littérature médicale, sans ostracisme thérapeutique.

    Avec le recul maintenant de 9 mois, le soin de dizaines et dizaines de patients diagnostiqués positifs ou d'autres patients symptomatiques mais aux tests négatifs (il y en a!), l'étude des cas cliniques et l'étude de la littérature médicale,  il est apparent et très factuel qu'on peut soigner avec succès et sans nuire cette maladie, autrement qu'en "restant chez soi et en prenant du doliprane".

    Veni, vidi, vici.

    Docoach

     

     


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  • Nous avons beaucoup de consultations dédiées à cette prise en charge. Surtout en consultations de pédiatrie, mais bien des adolescents et/ou adultes, souvent dans des situations d'addiction, sont des patients HPE/HPI, bien trop souvent sous-diagnostiqués.....et parfois.....psychiatrisés à l'excès.

    C'est très intéressant car l'approche psychologique , de quelque école qu'elle soit, complète agréablement la régulation du système nerveux autonome ainsi que du système limbique qui sont toujours impactés par les HPE/HPI, et qu'on peut réguler par trois techniques de soin complémentaires et parfois synergiques, mais qui peuvent aussi se concevoir de manière isolée.: l'approche nutritonnelle et immunitaire, l'approche homéopathique autant tempéramentielle que diathésique, et l'approche en acupuncture auriculaire (auriculothérapie).

    • HPE: Haut Potentiel Emotionnel: nous retrouvons chez eux en approche nutritionnelle tout nos patients aux troubles histaminiques, que nous soyons en hyperhistaminémie, hypohistaminémie, pyrollurie, hypoglycémique fonctionnels, allergiques cérébraux par-le plus souvent-hypersensibilité alimentaire( et le gluten n'est pas le seul des aliments responsables).Mais les patients peuvent aussi souffrir de carences plus "basiques", en lien avec soit des habitudes de régimes multiples successifs, soit avec des traitements contraceptifs, soit avec des traitement chimiques , soit les quatre en même temps (et surtout en période pubertaire, notamment chez les femmes). Bien entendu, les troubles thyroïdiens frustres existent aussi et la solution peut être alors bien simple souvent. Les prises de toxiques doivent être aussi évoquées, qu'elles soient cause ou conséquence! 
    • HPI: toutes les catégories mentionnés plus haut doivent être envisagés sans restriction. Diagnostiquées et soignées comme il se doit. L'approche psychologique complémentaire n'en sera que plus aisée et efficace. Nos remèdes homéopathiques ne seront pas spécifiques d'un HPI ou HPE, ce serait trop simple, mais la typologie de certains profils de remèdes homéopathiques permettra de passer un cap d'excès pour aider à retrouver un équilibre prompt à la sérénité personnelle, sans exclure l'approche nutritionnelle et immunitaire (allergique le plus souvent).
    • Quant à l'acupuncture auriculaire (auriculothérapie), elle permettra, par une étude fine des émotions (et non par une clinique de symptômes), une exploration du mode de réaction somatique (notamment par le RAC ou le pouls de coca), et celle du cerveau par exploration des points de détection en baisse d'impédance sur chaque pavillon auriculaire, d'apporter la sérénité par une action d'équilibre hemisphérique, d'équilibre émotionnel, et de draînage autant somatique que pscyhologique. 

    Nous voyons là la mise en oeuvre des 4 gands principes hippocratiques d'une Médecine comme je les aime. Celle qui guérit sans nuire.

    Docoach

     

     


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  • Un post intéressant qui date de 2015, rédigé par votre serviteur Docoach.

    Amusant de le relire en cette période héhéhé....

    Enjoy

     

    Docoach

     

     

    Même si je ne suis pas d'accord sur tout, dans cette vidéo, il y a bien des points sur lesquels je rejoint.

    Plus que jamais, nous sommes dans une période de doute.

    Les certitudes d'autrefois semblent balayées par la réalité qu'on constate aujourd'hui, et on aurait tendance à n'écouter que la voie de l'"abrutisseur télévisuel" : internet.

    N'avez vous pas remarqué comme ce modem d'abrutissement publique a remplacé en douceur la petite boîte qu'on appelait "télévision"?

    Plus que jamais, il faut user de bon sens et d'esprit critique.

    "Faut m'croire parce que c'est l'étude tartenpion qui te l'dit" ne vaut guère mieux que "Faut m'croire parce que c'est moi qui te l'dit"

    Vendeurs de fumées, vous n'êtes pas les bienvenus


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  • En 2016, j'écrivais le post ci dessous:

    "L'homéopathie bientôt déremboursée

    Oui, c'est ce qui se profile en France, à mon avis.......

    Déjà, les isothérapiques ont été supprimés depuis un moment. Forcément......ça marchait trop bien......

    Puis de nos jours, les autorités du médicament élaguent doucement mais sûrement les remèdes homéopathiques dont ils autorisaient autrefois le remboursement.

    On pourrait croire au premier abord qu'il s'agit simplement de supprimer du remboursement certaines dilutions, mais je crois au contraire que c'est une opération progressive de sape.

    A terme, je dirai d'ici 5 ans, en France, l'homéopathie sera non remboursée.

    Le prix est cependant assez bas pour que cela ne nuise pas.

    Ce qui va être nuisible, c'est l'appauvrissement progressif des prescriptions des homéopathes. S'ils continuent à se référer à la grille des remèdes "remboursés", on va passer doucement dans l'"homeopathie allopathique", et perdre l'intérêt thérapeutique de la spécialité.

    Toujours convaincu que la convention médicale serve votre santé?"

    Voilà....;l'Horizon 2021 se profile, et la réflexion que j'avais faîte 5 ans en arrière va prendre toute sa signification dans les mois à venir.

    Que dire ?

    Dommage ?

    oui et non, car nous sommes aussi à l'aube d'une ère plutôt partiale du remboursement selon une conception du "soin" même qui fait débat, au sein de nos consultations, entre médecin et patient. 

    Sic transit gloria mundi

     

    Docoach


    3 commentaires
  •  Trouvé sur le web:

    "L'alerte est particulièrement marquée en Loire-Atlantique, où le taux de positivité des tests atteint celui du mois d'avril, lors du pic épidémique."

     

    Sauf qu'en avril, lors du pic,.......on n'avait pas de tests.

    Cherchez l'erreur.

     

    Docoach


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  • Mes collègues, jeunes et moins jeunes, ont une formation pour la médecine Hospitalière avec un grand "H".

    Des professionnels pour poser un cathéter central, une sonde urinaire, gèrer l'infarctus, l'oedème aigu pulmonaire, la rétention d'urine aigûe, ou encore la bouffée délirante aigûe.....Ce qui reste d'ailleurs assez incroyable compte tenu du parcours qui les précède!

    A vrai dire, lorsque tu es externe, on te fait compenser le manque de moyens humains des hôpitaux: pas assez de brancardiers, donc, tu brancardes.  Pas assez de secrétaires, donc tu classes les examens biologiques dans les dossiers médicaux. Pas assez d'infirmier(ères), aides soignants(tes), donc tu fait les prises des sang, tu aide aux toilettes, tu installes les perfusions.......

    Alors tu attends souvent, lors des premiers mois (parceque après quelques mois tu as compris qu'il n'y a plus grand chose à attendre....), la visite du "patron" auprès des patients. Tu te dis "chouette, là je vais enfin apprendre quelque chose!".......Douce naïveté de l'innocente jeunesse..........Car, hélas,le plus souvent, c'est en fait surtout un moment idéal pour le patron de te faire comprendre que tu ne sais rien spontanément de ce qu'il sait, lui, déjà, après ses dizaines d'années d'expérience. En fait, tu es là pour apprendre, alors ça te fait quand même curieux de te sentir humilié à chaque question du patron du style "qu'est ce que tu évoques devant ce tableau ?" Tableau que tu n'as jamais vu ailleurs que dans tes bouquins, ou alors, pour les plus pugnaces d'entre nous, au cours de ton externat, lorsque tu échappes à la compensation du manque régulier et croissant de moyens humains en soin...... Je décris là ce qui se passe "le plus souvent". Il faut bien préçiser que tous les médecins-chefs hospitaliers ne sont pas comme ça. J'ai eu la chance de tomber (comble d'ironie aujourd'hui) sur un chef de service qui était neuro-psychiatre, qui avait une connaissance poussée de la semiologie. Les première hépatomégalies, c'est lui qui me les as fait palper!

    Mais cela n'est pas la généralité, loin de là....

    En fait, on te fait vite comprendre que tu n'est bon qu'à ranger les résultats des examens dans les dossiers médicaux, et qu'un médecin, un "vrai" médecin, c'est un médecin hospitalier qui sait tout, méprise l'humain malade, mais est passionné par la maladie......et son pouvoir sur l'administration hospitalière (à moins que ce ne soit le contraire) et toute la piétaille technique......

    Bref, arrive le 31 décembre de ton externat. Si tu n'es pas passé au moins une fois dans un service d'urgence, tu n'as guère eu la possibilité de savoir à quoi ça ressemble de prendre des déçisions médicales......

    Demain, premier janvier, tu seras interne, et tu ne connais toujours pas en quoi va consister ton "dépucelage"........Un mois avant, lors des choix préliminaires des services dans lesquels tu souhaites passer ton prochain semestre, tu as bien compris que remplir les QCM au mieux avait surtout pour but de t'épargner les services médicaux les plus difficiles, mais aussi les plus formateurs ! 

    Mais formateurs en quoi, au fait ?

    C'est là qu'il faut être attentif: en très peu de temps-en fait du jour au lendemain pour être préçis-, il va falloir que tu soit autonome pour gèrer une acidocétose diabétique, une fracture déplacée du tibia, un accident transfusionnel, une grossesse extra utérine, une invagination intestinale aîgue, et tutti quanti ! Et là, mon pote, tu serres les fesses, tu trempes ta chemise, et tu oses: tu oses prendre des déçisions vitales tout seul, pour la simple raison que....tu es tout seul dans un Hôpital soumis à une tarification à l'acte et des restrictions budgétaires issues tout droit du Ministère de la Santé Et de l'Economie! 

    Mais au delà de cette solitude, qui génère angoisse mais réelles compétences, il y a des vies sauvées, et c'est bien un aboutissement pour lequel tu es fier.

    ok.

    Alors ?

    Où es le problème?

    Le problème c'est que la médecine, en ville, c'est tout SAUF ça! Toutes les compétences que tu as acquises à la sueur de ton front et de ton c.l, ne vont te servir qu'à assurer 1 à 2 % de ton activité professionnelle, -et encore!-sans les moyens techniques qui vont avec......

    En ville, la médecine, c'est:

    -gèrer les toxicomanes qui écument les cabinets et pharmacies, pour trouver soit des produits de substitution pour se sevrer (3% des toxicomanes), soit pour en tirer profit en contrebande (les 97% qui restent)......

    -gèrer la iatrogénie de l'Hôpital : comme prévenir les conséquences sur la santé d'une corticothérapie chronique mis en place pour soigner une maladie immunitaire pour laquelle les "Grands Professeurs" des Hôpitaux avouent eux même n'avoir rien compris......

    -gèrer l'évolution d'une société morbide: comme désarmer un policier suicidaire (et qu'on comprend bien!). Prévoir une hospitalisation sous contrainte d'un jeune ado qui a abusé de coke ou de meuh et qui délire sur le mode paranoïde (faut dire que c'est devenu tellement plus facile de trouver de la Kétamine dans la rue plutôt qu'en réanimation hospitalière......).....

    -gèrer les fermetures des services hospitaliers chaque été: autrement dit, par exemple, comment gèrer un malade atteint d'hémiplégie sans lit, sans kinésithérapeute, sans infirmiers ni aide soignants, le tout, à domicile ou à l'asile de nuit (authentique).......

    -gèrer le dépistage de masse de la première  des deux principales causes de morbi mortalité après 50ans .: le cancer .....et l'angoisse que cela représente!.....

    -gèrer le dépistage de masse de la deuxième des deux principales causes morbi mortalité avant et après 50 ans: le vasculaire: obésité, hypertension, et tutti quanti.....en oubliant que sans une société sédentaire, angoissante, et à l'alimentation par culture et élevage intensif et chimique, on n'en serait pas là.......

    -vacciner à tour de bras contre le choléra, le furoncle du trou du c.l, le polype de l'utérus, la démence précoce, le virus de la grippe porcine, aviaire, canine, la couche d'ozone, un café, l'addition.......

    -gèrer tous les accidents de la vie par les psychotropes ou les "cellules psychologiques" du centre médico psychologique dans lesquels tu ne sais plus qui est le plus malade, du soignant ou du soigné....

    -gèrer les conflits conjugaux sans servir d'arbitre.....

    -gèrer l'angoisse générée chez les patients par les médias ou les concierges qui véhiculent idées fausses ou autres information anxiogène dans un but de popularité plutôt que d'information....

    -gèrer la négociation pour les certificats en tout genre: de la "simple" non contre indication à la pratique d'un sport de plus en plus dangereux (faut dire qu'avec des films comme star wars 8, les jeunes vont commencer à croire qu'il sont réellement des super héros....) aux certificats de coup et blessures et autres joyeuseries de nos sociétés "civilisées"......

    -gérer la paperasse! Ah, alors là c'est un gros morceau, comme dirait mon boucher! Dans ce domaine, il faudrait rédiger un post à lui tout seul, tellement il y en a. C'est donc ce que je ferai dans un prochain billet, promis.

    -gérer l'informatique et la fameuse "télétransmission"! ah la misère des ces PC qui fonctionnent une fois sur deux, de ces connexion à la CPAM qui fonctionnent quand ça leur chante. Et plus question de pouvoir , même pour un professionnel de santé, joindre-comme par le passé- une personne physique au téléphone pour essayer de comprendre le dossier administratif d'un patient. Désormais, vive les boîtes vocales avec les "tapez un pour ceci, tapez deux pour cela, etc".....

    -gérer la iatrogènie de l'allopathie tout azimut! que ce soit la sienne propre ou celle de l'Hopital ou des collègues.

     - et, au milieu de tout ce maëlstrom de tâches pour lesquelles aucun étudiant en Médecine n'a été formé, il faut bien entendu gérer l'urgence grave ! ça tu sais faire, même si tu ne dispose plus des moyens techniques hospitaliers (faut dire aussi que la location d'une bouteille à oxygène qui sert tous les 5 ans, n'est pas prise en charge par la sécu, et que sa validité s'achève lorsqu'arrive le jour où elle serait utile..). Bref, ce dernier point explique pourquoi tant d'étudiants en fin de cursus choisissent soit les urgences, soit l'anesthésie réanimation, soit le samu tout court ou social, soit encore la médecine du sport, ou la réeducation. 

    En fait, le métier du médecin a été complètement dévoyée par l'évolution d'une société profondément malade, un Ministère de la santé et de l'Economie en probable collusion permanente avec les lobbies médicamenteux, une convention médicale désormais "gagneuse" des deux précédents.......

    Cette crise sanitaire, réelle mais qu'on vous cache clairement avec des sidcoms aussi débiles que "plus belle la vie", des star wars aussi fumeux que le numéro 8, un terrorisme permanent qui tombe à pic pour vous éloigner du marasme dans lequel sombre le pays, profite certainement à toute l'économie souterraine et parfois-souvent-charlatanesque des gourous en tout poil du "bio et naturel" au sens large, des psycho-pipologues, des demi-dieux aux suffixes "-pathe" en tout genre.....

    Bref, mes chers jeunes collègues qui étudiez en tant qu'externe, ou actuellement en tant qu'interne, voilà ce qui vous attend une fois que vous quitterez l'Hôpital en tant que soignant, pour finalement y revenir en tant que patient pour burn out-ou pire- si vous n'ouvrez pas les yeux sur la triste réalité de votre(notre) profession........

     Delenda Carthago

    Docoach.

     

    Alors depuis 2017, année de la rédaction de ce post, l'évolution n'a pas été bonne.Hélas. Et la pandémie du Sars-Cov2 (CoronaVirus Disease 19) a précipité le naufrage sanitaire. Il semble que- à confirmer-la toxicomanie devienne endémique également chez les étudiants en médecine......

    Il y a 3 ans, j'écrivai que le médecin avancé en âge risquait plus que quiconque (car confronté à la réalité versus le reste de la population hypnotisée par la propagande médiatique) le burn-out.

    Mon analyse change. Je vois se dessiner une nouvelle génération de soignants, qui ne risquera plus le burn-out, car il est possible qu'elle se "défonce" le cerveau pendant sa formation initiale. Un nouvelle génération de non-pensants, presque déments, dans l'attente de protocoles ou procédures qui les dédouaneront de la réflexion et/ou de la responsabilité. Une sorte de Milgram, à nouveau, mais pour quel dessein, j'ai du mal encore à l'anticiper.

    Les années qui viennent présagent vraiment le pire.

    Docoach.


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