• Chardon-Marie et nanoparticules

     

    Il est toujours délicat de parler des nanoparticules quand on n’y connaît pas grand-chose (ce qui est mon cas). J’ai « touché du doigt » le monde des nanoparticules à propos des adjuvants aux injections expérimentales des années 2021 à ce jour. Je vous invite à aller lire à ce propos les différents rapports que j’ai rédigés à ce propos.

     

    Du fait de cette technologie parfois spectaculaire, j’ai voulu en savoir un peu plus.

    Quand je dis spectaculaire, c’est que j’ai pû observer de mes propres yeux ce que j’ai nommé le dermo-magnétisme de certaines des injections, probablement en lien avec des particules de SPION (super para magnétique Iron oxyde nanoparticules). D’autres que moi ont même exploré le phénomène sur plus de patients avec des résultats au moins aussi spectaculaires(GOUDJIL & Vigilance, n.d.)⁠. Pour les expériences avec l’oxyde de graphène nanoparticulaire, je n’ai que les vidéos qui circulent sur la toile……

     

    Bref, pourquoi utiliser des nanoparticules ?

    Et qu’est ce que c’est exactement qu’une nanoparticule, ou encore comment cela se fabrique-t-elle ?

    C’est à ces deux questions que j’ai tenté de répondre en explorant la documentation à disposition.

    Des heures et des heures à fouiller pour pas grand-chose, il faut l’avouer. Et puis, finalement je suis tombé sur une publication à propos du Chardon Marie, d’un de ses principes actifs, la sylimarine, et de l’Art de l’incorporer dans des nanoparticules afin de…….afin de quoi, en fait ?

     

    Revenons en arrière : lorsque j’avais un peu « exploré » la technologie SPION, j’avais cru comprendre que le magnétisme généré par ces nanoparticules au sein d’un tissus biologique in vivo, pouvait être utilisé à des fins thérapeutiques : soumis à une champ éléctromagnétique, le principe actif contenu dans ces nanoparticules ferrique super para magnétiques pourrait être ainsi guidé vers un lieu du corps humain malade, inaccessible autrement.

    En théorie. Cela a-t-il été réalisé ? Pas à ma connaissance. Mais admettons.

    Reste à savoir comment le corps pourrait, ensuite, se débarraser de cet excès de fer sans dommage, et savoir aussi si ces nanoparticules n’introduiraient pas une toxicité cellulaire en elle même, différente du mal à traiter lui-même…..

    Vastes inconnues ? Peut être pas, puisque certaines études ont déjà montré la cytotoxicité potentielle des SPION.(Singh, Jenkins, Asadi, & Doak, 2010)⁠

     

    Mais passons : et revenons à nous moutons en général, et au chardon marie en particulier.

    Ce qui pose problème à son principe actif, c’est qu’il est vite éliminé du corps, qu’il a une faible solubilité, une absorption intestinale relative, et que sa bio disponibilité varie selon les métabolismes du sujet.

    L’idée, en incorporant son principe actif à une nanoparticule, serait de réduire tous ces problèmes à zéro.

    Pour le délitement le long du tractus digestif, on connaissait déjà le liposome, qui est déjà une variété de nanoparticule en elle même.

    Mais il en existe d’autres, utilisant des polymères issues de l’agro alimentaire et le cosmétique(comme les polysorbates, les PEG, les cyclodextrines, etc.….) qui semblent être connues depuis longtemps, pour la plupart organiques, et d’autres inorganiques mais plus minérales (comme justement les nanoparticules d’oxyde de fer, de phosphate de calcium, de carbone,….).

    Les étapes qui permettent d’incorporer le principe actif (en l’occurence ici la sylimarine) à cette matrice nanoparticulaire semblent aussi bien connues : émulsion à haute température, ou parfois soumission à basse température, ultrasonorité par aiguille à ultrason,…..) mais au final semblent décevantes pour plusieurs raisons(Costanzo & Angelico, 2019)⁠ :

    Les procédés sont complexes et manquent de réproductibilité, ce qui les rend difficile à industrialiser, les capacités de charge de ces matrices ne sont pas si élevées que ce qu’on pourrait espérer, et enfin qu’une fois la préparation réalisée, elle est est instable au stockage.

    Autant de raisons qui semblent éloigner les investisseurs dans ce marché.

    Et tout ceci ne concernerait que le composé nanoparticulaire à destination de la voie orale.

    Qu’en est il pour les injections ?

    Ne serions nous pas là, une fois n’est pas coutume, devant un nouveau miroir aux alouettes ?

     

    Docoach

     

     

    Costanzo, A. Di, & Angelico, R. (2019). Formulation Strategies for Enhancing the Bioavailability of Silymarin: The State of the Art. Molecules, 24(11). https://doi.org/10.3390/MOLECULES24112155

    GOUDJIL, S. et conclusion du travail d’enquête effectué par A., & Vigilance, E. F. for V. (n.d.). ÉTUDE SUR L’ELECTROMAGNÉTISME DES PERSONNES VACCINÉES AU LUXEMBOURG.

    Singh, N., Jenkins, G. J. S., Asadi, R., & Doak, S. H. (2010). Potential toxicity of superparamagnetic iron oxide nanoparticles (SPION). Http://Dx.Doi.Org/10.3402/Nano.V1i0.5358, 1(1), 5358. https://doi.org/10.3402/NANO.V1I0.5358

     

     

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