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    "Bonjour Docteur, vous vous souvenez de moi? Vous m'avez sauvé la vie"

    Voilà une phrase toujours plaisante à entendre.

    Mais j'ai beau tenter de me remémorer je ne me souvient pas.

    "Si, si, souvenez vous Docteur, j'étais venu avec deux amis à moi qui me soutenaient. J'ai faillit mourir sur la table d'examen."

    Alors là, un éclair de mémoire jaillit, et tous le souvenirs de cet épisode de ma vie reviennent en masse.

    Je vais tâcher de vous les conter au mieux.

     

    Nous sommes une aprés midi d'été. Les consultations ne sont ni pleines, ni parcemées, juste en flux continu.

    Je ne suis plus l'interne mais le toubib du cabinet.

    vers 15 heures environ, 3 hommes entrent, et l'un d'eux, alors que je suis en consultation, frappe à la porte des consultations.

    J'ouvre.

    "Bonjour Dr, notre ami est malade, auriez vous le temps de vous en occuper?".

    "Bien sûr-dis je, asseyez vous en salle d'attente, je termine ma consultation et ce sera à vous."

    Je termine effectivement ma consultation, accompagne le patient précédent à la sortie, et passe rapidement aux "commodités" (les chiottes quoi), pour soulager un besoin naturel. 

    Là, je suis surpris, et inquiet. La cuvette des WC est pleine de sang.

    Je sort des toilettes, me dirige vers la salle d'attente, et je découvre, tout seul, au milieu des chaises, une personne à moitié évanouie, étendue sur le sol.

    Rapidement je la sort de sa semi conscience. "mes amis sont sortis fumer quelques temps" me dit il.

    Le bonhomme est lourd physiquement. Je crie à travers les murs "au secours" assez fort pour que ses deux copains viennent me donner un coup de main pour le transporter sur la table d'examen dans la salle de consultation.

    Ce qu'ils font à toute vitesse.

    A trois, c'est plutôt rapide de soulever un autre homme.

    Je l'installe, vérifie ses constantes: La Tension Artérielle est à 5 de pression systolique. Des signes d'hemorragies internes sont visibles. Et en dessous de 6 de pression systolique, les reins ne sont plus perfusés. La situation est grave, mais notre malade n'est ni inquiet, ni n'a mal. Il a une toute confiance dans mes compétences, pendant que moi, j'ai peur pour sa vie !

    La suite est assez rapide malgré tout, car mes reflexes, le bon sens, et la bonne étoile de ce brave homme travaillent de concert pour lui. 

    En effet les équipes du SAMU sont débordées et aucune ne peut venir.

    Je conditionne le patient, lui fait une perfusion pour maintenir une volémie suffisante pour le maintenir en vie, et une ambulance des pompiers arrivent. ILs ont étés avertis par le médecin régulateur du samu, et apportent avec eux une coque spécialement conçue pour empêcher toute manipulation qui pourrait majorer l'hemorragie interne durant les déplacements du malade.

    Le patient me quitte alors en me regardant dans les yeux, et en souriant, d'une manière aussi rassurée que si c'était lui le soignant. Et pourtant moi, je ne le suis pas, rassuré !!

    Toute cette histoire aura duré une heure et demi. Les malades se sont agglutinés dans la salle d'attente. Les sirènes et tout le ramdam des pompiers leur font comprendre que je gère une urgence VITALE. Aucun ne râlera et chacun attendra gentiment son tour, malgré le retard !

     

    Aux urgences, seuls les examens complémentaires permettront de mettre en évidence..........une thrombose portale!! Une rareté nosologique, qui peut facilement tuer n'importe qui!

    Mais ainsi ne sera t il pas!

    le patient restera hospitalisé 3 semaines en réanimation. un mois en convalescence. et huit mois après, en passant, viendra me serrer la pogne.

    Voilà une des journées de ma vie professionnelle comme on les oublie parfois, et comme on ne peux les oublier parfois......

     

    Docoach

     


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    il faut toujours être prudent lorsqu'on parle de soigner le cancer par une méthode, quelle qu'elle soit. Les oncologues qui connaissent la chimiothérapie , la radiothérapie, en complément de la chirurgie, sont tout aussi prudents.

    Surtout s'ils ont un peu de bons sens et d'expérience.

    Jamais aucun professionnel de santé, de n'importe quel bord, ne se targuera d'avoir LE remède miracle.

    Ce qui suit n'est donc pas une invitation à faire n'importe quoi, n'importe comment.

    Des cancers, j'en ai vu -trop-dans mon expérience professionnelle-et personnelle-, pour ne plus aujourd'hui méconnaître les stades EXACTS de la maladie, au delà des termes techniques médicaux.

    De plus, la prise en charge -ou plutôt le modèle de prise en charge holistique que j'ai développé et que je propose sans réserve aux malades qui veulent bien me faire confiance, est une stratégie de bon sens et d'expérience, dont les effets bénéfiques ne peuvent être niés.

    Sans toutefois tomber dans le "messianisme", surtout avec une maladie aussi grave que le cancer.

    Pour faire une comparaison , je voudrais rendre un hommage ici à un de mes Maîtres, le Dr Raphaël Nogier, qui soulage encore et toujours certaines névralgies en cautérisant certains points de l'oreille. Il nous as souvent dit qu'il trouvait dommage de ne pas faire bénéficier un malade qui souffre d'un moyen de traitement le plus souvent TRES efficace, et sans danger, sous pretexte qu'il ne soit pas "validé" par les sociétés savantes.

    A mon tour, je trouve dommage de ne pas faire bénéficier un malade atteint d'un cancer, et qui en souffre, d'une forme de thérapie efficace le plus souvent, et sans danger, sous pretexte qu'elle n'est pas "homologuée".

    Il est bien évident que je ne peux détailler les "soins" que je propose dans un blog. 

    Et il est bien entendu clair que jamais je ne m'oppose à un moyen chimio ou radiothérapique lorsqu'il le faut.

    IL y a de l'espoir à essayer de reflechir sur les moyens les plus pertinents , naturels, et sans danger, à mettre en oeuvre dans un cancer.

    Nous avons encore du chemin à parcourir, des découvertes à faire.

    Mais d'ores et déjà, certains sentiers non conventionnels donnent de trop bons résultats pour qu'on les néglige.

    Je vous encourage à me joindre si vous êtes dans une situation de désespoir face au cancer. Je connais -bien trop- le côté trop technique et "stérilisé" de la médecine officielle face à ce fléau. Mais je lui reconnais aussi des avancées techniques dont il faut avoir recours si besoin. 

    Nous ne sommes malheureusement pas dans un pays (comme l'Allemagne) pour pouvoir créer un "centre holistique" qui travaillerait de concert avec les centres oncologiques classiques des CHU.

    Mais nous avons encore la possibilité d'appliquer des soins non conventionnels et efficaces chez nous, à vos domiciles respectifs, avec l'aide d'un parent proche. Deux parents proches serait l'idéal.....

    Ce dernier point est capital.

    La logistique dont nous sommes privés en France (faute de pouvoir créer ces centres dont je vous parle) est énorme pour celui/celle (ceux/celles) qui vont soutenir le malade cancéreux dans ses soins "parallèles". Enorme. Et je sais de quoi je parle, croyez moi.

    Mais ça vaut la peine d'être tenté. Je l'ai vu.

     

    Docoach

     


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    Emmanuel Akermann vient de terminer la traduction et l'édition du troisième volume de la série de Convict Conditionning.

    Ce volume ne s'adresse pas aux ménagères, mais je voulais simplement remercier le travail de Mr Akermann dans un premier temps.

    Et deuxio, en profiter pour m'adresser aux ménagères, qui, plus que personne dans notre société, ont besoin d'avoir le premier volume de Convict Conditionning dans leurs mains.

    L'importance de la santé de leur dos, et de toutes leurs articulations méritent un sérieux détour par cet ouvrage.

    OU alors, retourner boulotter vos anti inflammatoires reste l'autre option.

     

    Docoach


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    Number 1:

    malgré le trouble auquel vous êtes exposé, bouger votre corps produit des chaînes métaboliques positifs infinis:

    cycle du cortisol, cycle de l'urée, de la sérotonine, de la dopamine, des endorphines, et j'en passe.

    C'est tellement énorme, complexe, infini, et de plus en plus connu, que vous devriez y songer.

    Inutile pour ça de produire une activité physique aussi performante que d'habitude.

    Reconsidérez votre "sport", et élaborez une stratégie de progression et d'objectifs en accord avec votre état de santé et.ou votre handicap.

    Souvenez vous que si vous entraînez le corps, vous entraînez l'esprit.

     

     

    Number 2:

    tout ce qui touche le physique touche le mental, et vice versa. abandonner une activité que vous aimez parce que vous n'êtes plus temporairement ou pas, apte à la pratiquer, peut vous miner sérieusement.

    Reconsidérer votre "sport" en élaborant un plan lucide, mais progressif et dans un but pré-determiné vous rend acteur de votre santé.

    A nouveau vous avez les commandes. Et rien que cette idée vous apportera du baume au coeur, et du tonus à votre mental.

    Faîtes vous coacher si besoin, mais gardez une main sur les manettes. C'est votre peau au final.

    La simpliste formule du "lâcher-prise" qui est à la mode ne doit pas être interprété n'importe comment.

    Si vous lâcher le volant de votre voiture, les gars, vous vous mettez en danger.....

     

     

    Number 3

    regardez en arrière. Si vous tenez un journal de bord (non homéopathique mais plutôt "sportif") et que vous êtes un habitué de ma philosophie, vous allez pouvoir regarder un peu le film de votre progression , sans pour autant passer par le tunnel d'une NDE.

    Regardez le trajet parcouru:

    ce que vous étiez avant de commencer votre "sport", et là où vous en êtes arrivé juste avant d'être "malade" ou "blessé".

    Considérez un peu le sujet: seul votre entraînement, votre dédication à vous dépasser, chaque jour un peu davantage, vous a permis d'en arriver là.

    Respectez votre entraînement par une vision aussi simple que ça.

    Vous lui devez beaucoup, et vous n'en serez pas conscient si vous ne tenez pas un journal de bord sur le sujet.

     

    Number 4:

    vous êtes malade ou blessé, et, quelque part (je ne sais où d'ailleurs...) un vent de démotivation souffle sur votre quotidien sportif car vous en avez plein le c.l de cette routine.

    C'est le temps de changer. De reconsidérer vos objectifs, et les moyens de rendre votre entraînement progressif pour y arriver.

    Il est temps peut être de vous fixer un objectif (aussi réaliste que possible) et de vous donner un temps relativement court pour y arriver.

    Le nouveau challenge de vous, face à vous même, c'est sans doute pour ça que vous êtes souffrant ? non, ce n'est pas aussi simple, et épargnez moi surtout les raccourçis psychologiques à la c.n qu'on nous sert allègrement lorsqu'on ne sait pas dire autre chose que des c.nneries.

    Je me f.che de savoir le pourquoi.

    Donnez vous un coup de pied au c.l et faîtes un sacré pas en avant, d'une manière ou d'une autre.

    Rappelez vous que l'ennui dans l'entrâinement physique lui est inhérent, à un moment ou à un autre.

    Mais il est avant tout TRANSITOIRE.

    Il ne durera pas.

    ET quand la motivation reviendra, vous serez bien content de ne pas avoir quitté la scène, et d'avoir engrangé malgré tout quelques répétitions et d'avoir conservé le corps aussi "huilé" que possible.

     

    Number 5

    Conditionner un corps prend des années.

    Le déconditionnement peut prendre une semaine.

    C'est bigrement injuste, mais c'est la dure réalité.

    la fonction de votre corps est préçieuse. je devrai dire "les fonctions":

    équilibre, mobilité et souffle prennent du temps à s'éduquer, mais vous pouvez perdre tout ça en très peu de temps si vous les laisser s'atrophier.

    Songez y, et reconsidérer votre activité physique à l'aune de ces 5 points.

     

    Ne faîtes pas du "lacher prise" une excuse fallacieuse à votre fainéantise très humaine.

    Donnez vous un coup de pied au c.l (ou au pire faîtes vous le donner par un bon coach), et serrez un peu les dents, b.rdel.

    Rien ne vous tombera tout cuit dans la bouche, à moins de prendre des substances illicites.......

     

    Docoach

     

     

     

     


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    Ce qui suit est rédigé par un patient......

     

     

    On parle beaucoup d'activité physique. Pour certaines affections son manque en est une cause évidente mais pour toutes les affections sa pratique fait partie intégrante de la solution.

     

    Pourquoi mon Doc, enfin je veux dire mon Docoach, m'a mis la pression......?

    Mon doc, que je qualifie volontiers plus de coach que de doc, m'a rabattu les oreilles sur l'activité physique et je suis reconnaissant de sa patiente obsession. Après m'être dis qu'il aurait mieux fait de bosser chez décathlon qu'ouvrir un cabinet médical, je me suis ravisé et ai raisonné plus sagement. Après tout et comme presque toujours, il me cachait peut-être un petit quelque chose pour ne pas avoir à expliquer l'évidence à un énième abruti qui n'aurait pas compris l'intérêt de se bouger. Mais après quelques recherches personnelles (oui je suis comme tout l'monde donc bien plus malin que l'humanité toute entière) j'ai découvert pourquoi mon "coach santé" m'avait caché ce "petit quelque chose".
    C'est que c'aurait été bien trop long voir impossible de m'énumérer tous les intérêts, processus et bénéfices que représente une activité physique régulière, même avec mon corps fatigué, fâché, malade et douloureux. Ce "petit quelque chose" n'était en réalité qu'un enormissime sac de noeuds de points positifs qu'il ne servait à rien de démêler.

    Cela dit, qui dit activité physique visualise bien souvent des frustrés passionnés de gonflette, des langues de vipères en body moulant rassemblées autour d'un elliptique ou le rameur d'un pote junky qui lui sert plus d'attrape  poussière qu'autre chose. Donc pour celui ou celle qui a fini son adolescence définitivement autant dire que l'idée sent déjà l'échec.
    Si l'esprit tenace sait l'intérêt du sport, il va bien souvent buter sur son coût. Quand vous voyez le prix d'un an de sport en club, bien souvent le budget matos et les frais généraux impliqués calment les "bons pères de famille" les plus motivés...
    Grâce à cette société attardée ou le "malade" ne sert à rien donc est promis à devenir clochard ou mieux toxicoman légal, voir les deux, je suis doté d'un budget aussi efficace que les droits de l'homme à Guantanamo. Autant dire que si la fin du mois me laisse de quoi offrir un ciné à mon épouse, je recompte pour trouver où est la facture impayée.

    Hors les problèmes ne me servent qu'à me montrer des solutions.......?

    Je devais trouver une activité physique, adaptable à mon état très irrégulier, moins ennuyeuse que de pédaler comme un décérebré sur un vélo d'appart pendant des décennies, complète et, le top de la facilité, qui ne me coûte pas plus que zéro euros ou moins... Pour ne rien épargner à ma capricieuse recherche, je tenais à éviter les blessures que je connaissais à ma jeune époque sport de combat et autres activités tolérables seulement par un corps jeune mais à la rancune sûre mais tardive...
    En bon fainéant, sûr de ne pas trouver tel sport, j'ai cherché sérieusement.

    Et patatra j'ai trouvé le Street Workout basé sur un entraînement dit "calisthenique".
    Alors c'est certain qu'en commençant une recherche sur YouTube vous risquez de pleurer de rire en relisant mon objectif de départ. En fait le SW est l'aboutissement d'une approche du corps et de son entraînement diamétralement opposée à celle du sport comme pratiqué à notre époque mais totalement en adéquation avec ma vision personnelle d'une VRAIE bonne condition physique. Polyvalent, souple, endurant et aussi fort de ses bras que de ses jambes tout comme aussi agile de ses jambes que de ses bras. Et je dis bien aussi "fort, souple qu'agile". Pas une sorte de monstre de muscle gêné pas ses propres muscles pour se gratter le tête ou avec la grâce d'un pingouin sous extas incapable de courir dix mètres sans être aussi essoufflé que ridicule! Finalement en s'éloignant du singe, l'homme à prit un virage qui le rend bien "incapable" selon moi.

    Le secret est de travailler avec son propre poids de corps.
    Oui, pompes, flexions, abdos en tous genres, rotations, tractions et j'en passe des centaines! Arriver à déplacer son propre poids semble des plus facile, au départ, mais aussi et surtout des plus naturel qui soit. Il existe une variété inimaginable d'exercices permettant de ne pas s'ennuyer et de moduler la difficulté et la progression souhaitée. Ce type d'activité permet, si elle est bien exécutée, d'avoir des résultats durables à tous âges et parfaitement proportionnels aux efforts entrepris. Redémarrage, entretien, évolution ou performances, c'est vous et votre choix.

    Pour vous donner un exemple, vous commenceriez les pompes (au moins tout l'monde connaît) debout face à un mur. Puis au fur et à mesure des jours, ça deviendra trop facile. Les articulations auront été nourrit et les muscles gentiment réveillés par cet exercice simple donc vous aurez déjà évité la blessure du débutant trop ambitieux. Alors vous pourrez petit à petit vous incliner un peu plus sur le mur en éloignant vos pieds de celui-ci. Puis un peu plus et ainsi de suite pour finir au sol mais sur les genoux puis, enfin faire des pompes normales. En variant l'écartement des bras vous répartissez l'effort de travail sur plusieurs zones voisines mais, vous pensez bien, variez aussi la difficulté. Vous voilà finalement capable de faire des pompes en deux ou trois mois facilement. Si vous vous amusez ensuite à lever vos pieds sur des supports toujours plus haut, au bout d'un an vous pourriez vous surprendre à faire des pompes à la verticale mais sur les mains cette fois-ci! Votre monde à l'envers quoi.
    Ce phénomène est applicable à tous les membres du corps, à tous les exercices même les plus difficiles.

    Pour ma part c'est aussi une activité que je trouve extraordinaire à partager en famille. Loin de moi l'idée de composer une famille de "bebers" qui compense son manque de câlins par du culturisme. Je garde l'ambition que mes enfants adoptent l'idée que l'activité physique est naturelle, qu'elle permet de mieux ressentir son corps, de libérer certaines tensions, d'être plus souple et d'améliorer sans le savoir nombreux métabolismes essentiels. Donc les moments d'activité se font avec mes deux p'tits crabes de 2 et 3 ans et ils adorent ça! Pour eux ce sont toujours de très bons moments donc inutile de vous dire que ça leur inculque qu'être en mouvement est associé à la liberté et au plaisir. Et le fait d'évoluer lentement leur apprend la patience et la ténacité fort utiles dans notre société qui marche sur la tête...

    Avec internet il y'a de nombreux sites qui proposent une multitude de sessions d'entraînement simple avec divers niveaux de difficulté. Pour ceux qui préfère le bon vieux bouquin qui ne craint pas les coupures d'électricité, deux méthodes amènent à des résultats très bons.
    - la méthode Lafay qui est un livre d'exercices à évolution graduelle à faire chez soi avec des éléments du quotidien.
    - "l'entraînement d'un détenu" qui est la traduction du livre d'un détenu américain des quartiers de haute sécurité qui est parti de rien avec un physique ingrat et faible pour finir avec une forme physique qui n'a rien a envier aux sportifs de haut niveau. Bien évidemment, ce qu'un détenu peut faire dans sa cellule j'imagine que vous devriez pouvoir le faire chez vous...

    Voilà pour ma découverte sur l'activité en mode calisthenique dont le SW représente bien l'aboutissement. Aucune excuse, aucun euro, aucune obligation, aucun échec pour tout les bénéfices, tout les résultats possibles, toutes les bourses, partout et toute la vie si l'on veut.

    Cette activité à bien évidemment une philosophie ouverte donc particulièrement facile à s'approprier. L'important étant de ne se comparer qu'à soi-même pour rendre les résultats plus visibles et redonner au sport sa valeur première qui n'est absolument pas l'esprit de compétition contre l'autre mais bien contre soi-même. Ce qui fait d'une pratique en groupe non plus, soi contre le groupe mais soi avec le groupe pour me vaincre moi-même.
    Pour les asociaux, pratiquez tout seuls! Le sport vous fera sécréter des hormones liées à la détente et au plaisir, ce qui facilitera votre contact avec les autres ou, au moins vous donnera force, endurance et souplesse nécessaire pour pouvoir leur tordre le cou

     

    Par Mr Anthony B.


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  • Talion avait rédigé un article pertinent sur un des éléments tellement important qu'on en parle vraiment trop peu:

     

    L'EAU

     

    dois je rappeler, par ailleurs, que c'est LE support fondamental de l'homéopathie.........

    qu'exposer au soleil, elle ne peut qu'en être meilleure? ou pire? J'opterai pour la première solution, maisil n'y a rien de scientifique là dedans, juste de l'intuition.

    qu'enfin, certains magnétiseurs affirment pouvoir donner du goût à une eau, avec quelques passes magnétiques. Sans aller jusque là, quelques gouttes de citron dans un verre d'eau donnent un résultat similaire voire meilleur ;-)

     

    bref, un article à lire, ou à boire, au choix

     

    Dr Jean Philippe Santourian

    Homeopathie Auriculothérapie Micronutrition

    06 81 16 95 62

    http://docfranc.eklablog.com/

    Centre Ananta

    Medecine Chinoise Massage Thaï

    Taï Ch'I Qi qong

    24 rue Frederic Mistral

    69003 LYON


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    Charles André Pigeot, succèdant à Horvilleur, a transmis à Santourian.

    Pendant un an, Santourian a suivit les consultations à St Luc St Joseph à Lyon, pendant que son activité de médecin homéopathe démarre sur Lyon, après 13 ans de médecine de ville et de campagne , 6 ans de médecine hospitalière variée, et quand même 10 ans d'études médicales scientifiques, dont 3 ans de spécialisations en homéopathie, et 2 ans d'auriculothérapie auprès de Cahdefeaux et du Glem.

    Mais revenons à Pigeot, et plus modestement à Santourian.

    Si je parle si bien de lui, c'est que c'est moi.

    Pigeot est l'interface nécessaire et indispensable pour comprendre et appliquer les remèdes homéopathiques. Rien ne vaudra cette année de complicité, d'humour et de richesses d'enseignements. 

    En quelques mots, on peut dire que pour une bonne homéopathie, ou pour former un bon homéopathe, il faut une transmission directe, de "Maître" à "Elève".

    Etudiant, lorsqu'on soigne les autres, médecins ou pas, on l'est toute sa vie.

    Mais l'exercice de l'Homéopathie, selon moi, nécessite une transmission directe, que seule le contact avec le praticien peut donner. (l'exercice "efficace" de l'Homéopathie je veux dire). 

    Avant de venir à Lyon, on m'avait dit "la demande en Homéopathie est forte, et les homéopathes ne sont pas nombreux". La réalité est cependant différente. A Lyon, au moins pour le troisième arrondissement, là où j'exerce en tant qu'Homéopathe, la demande ne correspond pas encore (mais ça va venir!) à tout ce que peux apporter l'Homéopathe. (le "bon" homéopathe je veux dire). Si on "pense homéopathie",si on « réflechit » homéopathie, on en viendra tôt ou tard à chercher à prévenir plutôt qu'à guérir, on pensera aux fondamentaux de l'existence (l'eau,l'air, la Terre, le soleil, la nourriture, l'activité physique), on pensera à l'écologie au sens large (pollution mentale autant que physique, etc...), bref on en viendra à une approche de la santé différente des « anti-choses ».

    Et non, comme c'est le cas pour l'instant, à une "pilule de plus", en fin d'ordonnance, pour "faire de l'homéopathie", parce que l'"anti-chose" ou l"anti-truc" habituel ne fonctionne pas (ou mal).

    Pigeot m'a montré que l'exercice de l'Homéopathie est , au final, assez simple (pour peux qu'on connaisse ce qui suit):

    -nous avons environ 30 polychrestes, ou remèdes de fond (constitution et type sensible), qui reviennent le plus souvent pour presque toute la population.

    -une dizaine de remèdes de terrain

    -une centaine de nosodes

    -une vingtaine de remèdes de draînage

    -plus de 2000 remèdes de symptômes.

    La connaissance approfondie en pratique, suffit pour une bonne pratique.

    Et Santourian rajoute que seule la pratique personnelle et le partage avec les collègues plus avancés (ils n'aiment pas être appelés "Maître", ou alors Centi-Maitres) d'e la méthode appliquée aux cas complexes, permet de s'en faire une idée préçise.

    Alors, bien entendu, l'homéopathie n'est pas une panacée. La panacée n'existe pas.

    Et son approche est intégrative. Elle se complète si naturellement avec l'auriculothérapie, ou encore l'ostéopathie, ou encore la naturopathie. 

    Mais pour ça, à Lyon, il va falloir un peu changer les pratiques ET les attentes de la population. De ce point de vue, la médecine prend tout son sens en terme éducationnel.

    A moins de continuer de réserver l'homéopathie aux seuls malades "initiés", qui , le plus souvent, ne viennent pas de Lyon mais des environs..........

    Voilà la réalité

    A suivre.

    Un an chez Pigeot

    Santourian, dit Docoach

     


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    La formation d'Ostéopathie de Paris Pitié Salpêtrière, que j'ai démarré cet hiver, est passionnant et bigrement riche d'informations.

    Le gros avantage qu'on a, en tant que médecin, c'est que des corps, on en a palpé, on en a examiné moult moult.

    Hier encore je dépistai un nodule thyroidien du bout des doigts sans effort.

    Nos mains ont acquis , avec le temps et l'expérience, une sensibilité qui permet l'approche diagnostique.

    En ostéopathie, notre sensibilité est donc dirigée sur le système locomoteur presque de manière exclusive, et nous avons déjà bien 70% dans les mains de connaissance palpatoire théorique ET PRATIQUE.

    La grande nouveauté est la thérapeutique locale.

     

    ET, le grand avantage pour moi, est mon approche homéopathique que j'ai acquise depuis ces 6 dernières années!

    Combien il m'est visible de voir que les constitutions conditionnent l'approche et le travail ostéopathique.

    Ainsi, pour toutes les consstitutions teintées de fluorisme, on note une hyperlaxité générale qui rend les manoeuvre de déblocage articulaire infiniment plus facile, que, par exemple, toutes les constitutions issues d'un mélange carbono-phosphoriques.

    Ces dernières présentent des limitations articulaires spontanées, non pas par blocage musculo tendineux, mais par raideur tissulaire ligamentaire et osseuse. L'approche doit en tenir compte, surtout à des âges plus avancés

    Ainsi, le fluorique conserve une "souplesse" constitutionnelle, jusqu'à des âges bien avancés.

    Il n'en va pas de même avec les phosphoriques, les carboniques, ou les mélanges.La prudence est alors de règle pour l'approche et le traitement manuel dans ces constitutions.

    Par ailleurs, l'examen des oreilles donnent aussi, souvent, des renseignements complémentaires très judicieux........

    Docoach

     


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    de garde un vendredi soir, pour le week end, cela arrivait à l'époque.

    on choisissait de faire plus de 48heures d'affilées.

    Après tout, on était dans une dynamqiue qui s'y prêttait: nourri, logé, blanchi......

    la nuit est calme

    le bip retentit

    c'est le même étage que ma chambre de garde

    "viens vite, Mr Y fait un malaise"

    Mr Y etait déjà dans le service de soin intensif, on avait donc déjà la sécurité de tout le matériel de réanimation à proximité.

    quand j'arrive pourtant, c'est un patient frissonnant que je trouve.

    le frisson, le "vrai" frisson: pathologique, qui fait trembler le lit également.

    grosse sensation de frayeur interne pour le concerné! et pour le soignant, il faut maîtriser ses nerfs, faire la part des choses entre le pathologique et le réactionnel.

    l'analyse médicale ne met en évidence aucun "foyer profond" , comme les appellent les grands patrons qui passent plus de temps à rédiger des ouvrages de plus de 300 pages qu'à être au lit des malades. Pas de signe de défaillance mviscérale.

    Le frisson se termine. la température est montéeà 40]C

    Les habitudes des collègues formées à la même école de l'antibiotique et des partisans du microbe me poussent à prescrire un antibiotique "à l'aveugle". JE REFUSE. Il faut que j'en sache davantage. J'observe, j'analyse, après avoir éliminé une urgence.

    le patient va récidiver deux fois.

    Les deux fois même analyse et même expectative.

    Mais à la troisième les choses se préçisent: il décrit que cette fois ci, il a noté que le frisson commence par une douleur au point de pose d'un cathéter central. on se regarde avec l'infirmière, au chevet du malade, pendant que les "Professeurs" sont toujours à écrire leur livre de 300 pages, très utile pour caler sa bibilothèque ou pour décorer, mais qui ne sert strictement à rien pour aider un malade.

    Bref, on se regarde.

    on devine à demi mots:

    il faut retirer le cathéter et l'envoyer à l'analyse.

    un microbe, aussi rigoureux que l'aseptie de la pose est pû être faîte, s'est infiltré.

    Le corps du malade réagissait violemment, mais très efficacement pour le rejeter. Une merveille ce corps lorsqu'on prend la peine de l'écouter et de le comprendre.

    Le retrait du cathéter suffira à faire stopper les crises.

    le malade est soulagé.

    nous aussi

    on a fait du bon boulot, et , une fois n'est pas coutume, c'est en méprisant les conseils des collègues formatés par l'antibiothérapie à l'aveugle, en faisant confiance à la Nature de nos corps biologiques (humains ou animaux) qu'on aide réellement un malade à se guérir.

    Souvenez vous:

    le soignant ne soigne pas, pour ainsi dire: il est là pour accompagner le malade à guérir de lui même. Le plus souvent, nos corps biologiques le font très bien, même si c'est impressionnant.

    La garde sera égrainée d'autres situations moins heureuses: une malade décèdera dans la nuit, sans qu'on comprenne pourquoi, parce que entre le moment de sa plainte et son passage dans l'au delà, s'écoulera le temps de parcourir un couloir.

    Et là, avec le recul des années, lorsque j'y repense, je me rends compte à nouveau du caractère pré-déterminé de notre date de sortie...........

     


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    A chaque nouvelle élection, les sujets "classiques" reviennent depuis une dizaine d'année.

    L'intégration est un débat agité, médiatisé, et surtout complexifié à outrance.

    Pourquoi ?

    Prenons un exemple que je connais directement, presque "intimement" je devrai dire: l'immigration Arménienne et leur(s) intégration(s), dans les années 20, puis après la chute du communisme.

    C'est très simple: un Arménien qui arrive dans une ville comme Paris, deviendra......un Parisien.

    il arrive à Marseille? il deviendra....un Marseillais. Il arrive à Lyon? , il deviendra un Lyonnais.

    J'ai un cousin qui habite le Canada, et si vous l'écoutez, vous entendrez...un Canadien.

    Discrétion. Travail. Devoir. Respect.

    C'est un programme qui peut paraître austère mais qui engendre des actes bien peu ostentatoires. Les actuels "vivre ensemble" et autres slogans à la c..,  ne sont-à mes yeux- que vaines paroles lorsque les actes démontrent exactement le contraire. cqfd.

    Quand à l'austérité d'un tel programme, elle n'est qu'apparente. Etre discret, c'est ce confondre avec la foule. Autrement dit, au final, c'est s'intégrer. Travailler c'est se fondre dans le système économique du pays. En un mot, s'est s'intégrer. Travailler, c'est pour manger, se loger et se vêtir afin de se fondre dans la société. C'est s'intégrer. Respecter ces valeurs dans les actes, c'est s'intégrer.

    Et remarquer, en passant, que cela ne fait pas de bruit. 

    Si on parle aujourd'hui si haut et fort d'intégration, n'est ce pas parce que, dans les actes, cela n'est pas le cas ?

    Voyez donc comme les peuples issus de l'immigration qui ne font pas parler d'eux, sont, in fine, ceux qui se sont intégrés.

    L'intégration, c'est en fait très simple dans les actes.

    les paroles, laissez les aux politiques......

    Docoach

     

     


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    ça existe encore, faut aller les dénicher.

    une naturopathe qui vous veux du bien, à Lyon dans le 3ème.

    Allez y de ma part, vous en serez ravi

     


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    Aux commandes ce jour  Mr B. Anthony, qui a bien compris la méthode "holistique", et qui l'exprime, je trouve, avec son humour habituel et caustique......

    Je lui laisse donc la parole ci dessous:

     

    La science moderne valide l'efficacité de ses traitements en les comparant à ce que l'on appelle "l'effet placebo".

    L'effet placebo étant l'inexplicable et parfois stupéfiante guérison Naturelle.

    La science reconnaît, avec une humilité qui ne lui est pas vraiment première vertu, que les outils que la Nature utilise pour obtenir certains résultats dépassent son entendement. Mais la science moderne n'a pas beaucoup de ressources pour retenir très longtemps son aveugle impétuosité. Trop occupée à faire taire ses criantes erreurs assez souvent qualifiées de honteusement meurtrières, elle n'entend pas ce murmure de la Nature qui ne souffle que guérison parfois qualifiée de miraculeuse sans s'enorgueillir de la méthode.
    Donc voyons un peu.

    Le phénomène est bien réel, plus efficace que n'importe quel médicament, sans aucun effet secondaire, parfaitement gratuit MAIS, étant trop compliqué à comprendre on le balaie fièrement avec une prétention toute scientifique mais là, clairement meurtrière en conséquence.


    Certains, plus pragmatiques que les scientifiques modernes, se sont dit:"Même si nous ne comprenons pas comment, ne nuisant pas, utilisons ce qui fonctionne!" Est née la méthode "holistique". C'est la seule méthode qui a gardé la politesse de saluer la Nature avec la puissance du respect et de l'humilité sans perdre son audace ni sa valeur.


    Alors si l'humanité était comparée à un organisme, la science conventionnelle,avançant à tâtons, est donc un aveugle. Sa technologie est sa canne blanche et ses médecins les mains calleuses s'agrippant farouchement à la canne toujours plus perfectionnée mais ne rendant pas la vue. Ceux qui lâchent la canne, restant partie de l'aveugle, s'agitent frénétiquement sans vraiment savoir où ils vont. Quand la main se pose sur l'épaule du vieil homme solide elle est coupée! Pas grave, elle repousse facilement en faculté de médecine!
    Qui est ce vieil homme?!


    L'approche holistique! 


    C'est son grand-père immortel mais encore borgne. Il travaille patiemment pour retrouver la vue mais est déjà capable d'éviter le gouffre vers lequel se dirige l'aveugle à trop vive allure.


    Qui est donc le père, la génération charnière entre les deux?!


    Le profit!

    Un parasite (né d'une aventure avec une bourgeoise un jour où papi avait abusé de la bouteille) qui se laisse à présent trainer par son fils aveugle, lui indiquant tyranniquement le chemin...
    Nous, on récolte gifles et coups de cannes!
    Alors loin de l'idée que tout est négatif chez l'aveugle, qui a su piquer sournoisement quelques astuces de "papi" pour faire un bout de chemin, restons conscient qu'au royaume des aveugles le borgne est roi!"

     

    Par Mr Anthony B.


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    d'astreinte un dimanche, le telephone sonne

    "Mr Y se plaind de son coude qui le lance un peu, qu'en pense tu?" me demande l'infirmière au téléphone.

    "Mr Y? mmm, coude droit ou gauche?" dis je pour en savoir plus.....

    "coude gauche" me réponds t elle

    "bon, branche un appareil à électrocardiogramme et tire un tracé, j'arrive" fut ma seule réponse

    le côté gauche, j'ai appris à m'en méfier

    à cette époque je n'étais plus un interne sans expérience, mais au contraire, avec assez de bouteille pour assurer des astreintes, et avoir la responsabilité d'un service entier.

    Bref, une douleur au coude gauche, chez un patient que je connaissais bien: en l'occurence diabétique depuis des années, et âgé de surcroit, pour moi, c'était un infarctus du myocarde jusqu'à preuve du contraire.

    Pourquoi tant de conviction et de précautions?

    la suite de l'histoire va nous l'apprendre.

    A mon arrivée, j'examine le tracé de l'électro cardiogramme et mon sang ne fait qu'un tour. Je téléphone au service de cardiologie de garde, et joint le cardiologue de garde. "Mr Y fait un infarctus du myocarde typique" ne suffira pas à convaincre mon cardiologue, il veut que je lui faxe le tracé. ce qui me prend à peine quelques minutes.....

    A peine reçoit il le fax qu'il me rappelle: " adresse nous Mr Y aussi vite que possible, je m'occupe de l'accueil, il fait un infarctus"

    De l'autre main, j'avais déjà le SAMU au téléphone pour préparer le conditionnement ET le transport, vers n'importe quelle unité de Soins Intensifs que j'aurai convaincu, dans l'intervalle.

    Les mouvement se succèdent aussi vite qu'il suffit de parler.

    Tout se déroule de manière optimale.

    Je monte voir Mr Y pour lui expliquer les choses.

    A mon arrivée, Mr Y est souriant, il n'a plus de douleurs, et il écoute son feuilleton favori à la télévision, bien tranquille.

    A croire que le simple fait de lui avoir fait un électro cardiogramme a suffit à le soulager.....

    Que nenni, ça je le sais très bien, et je sais aussi qu'en aucun cas il ne faut se fier à son absence de douleurs: un diabétique de longue date qui a mal, puis qui n'a plus mal, et dont le tracé de l'électrocardiogramme "parle", c'est un infarctus.

    Il faut agir.

    Je lui explique tout ça avec autant de tact que possible et Mr Y comprends très bien la situation. Il se dispose alors tout naturellement à suivre mes conseils.

    Je redescend à la salle de soin, en le laissant avec l'infirmière qui s'occupe de préparer sa valise.

    Et je rédige mon compte rendu et courrier pour mes collègues du samu et du service de cardiologie.

     

    A partir de là, tout va très vite.

    Le Samu arrive, et l'infirmière m'appelle au même moment en me disant que Mr Y, à nouveau-comme je m'y attendais-recommence à avoir mal au coude.

    Nous montons ensemble dans sa chambre, et là, malgré toute notre prise en charge , Mr Y, en l'espace de quelques minutes, va s'éteindre sous nos yeux. C'est sur réaliste de voir comment la vie peut se retirer en quelques minutes d'un corps usé par le diabéte et les années. Je crois que je n'oublierai jamais le râle terminal de ce patient.

    Ma description peut tromper le lecteur: quand je dis "en quelques minutes", c'est juste. Mais ces minutes nous ont paru une éternité.

    Un éternité de dèçisions à prendre, en collaboration étroite avec le cardiologue, à distance, au téléphone, et le personnel du samu qui a injecté tout ce qu'on peut pour maintenir le coeur en fonction, et conditionner Mr Y pour qu'on puisse le transporter.

    Mais les années et la maladie diabétique, cette silencieuse destructrice de nos vaisseaux les plus fins et les plus vitaux (comme les coronaires, comme les artères rénales, ou encore les vaisseaux de la rétine), achevaient presque sans bruit leur ouvrage morbide commun.....

     

    Nous étions tous et toute, environ 30 minutes avant l'issue fatale, heureux d'avoir fait le bon diagnostic, et confiant dans notre prise en charge moderne, technique, et probante.

    30 minutes après, nous étions défaits. Moi personnellement, j'ai été atteint de plein fouet: je m'en souvient encore plus de 14 ans après. Surtout que je connaissais bien Mr Y. je le cotoyais presque tous les jours depuis 5 mois....

    Le lendemain, je m'en souvient encore, j'en ai parlé avec mon chef de service. Une sorte de "debriefing" en quelque sorte.

    Mon chef de service, à l'époque, était un cardiologue expérimenté et qui achevait sa carrière avec la même fougue qu'à son départ, mais les illusions sur la vie et la mort en moins. Il m'a fait alors partagé ce sentiment de manière aussi douce que directe.

    "que croyais tu , mon grand?" m'a t il dit"que tu sauverai tout le monde"?"que tu triompherai de la mort"?

    "tu es un bon médecin, et tu fais un très bon travail, mais crois moi, tu ne maîtrise, au bout du compte, pas grand chose lorsque l'heure est venue"......

    "lorsque l'heure est venue".....

    .....

    "lorsque. L'heure. Est. Venue".........

     

     

     

     

     

     

     


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    La garde s'achève doucement au pavillon des urgences.

    IL est environ 5h30.

    Mon co-interne et moi même espérons pouvoir aller prendre notre petit déjeuner, car "tout est sous contrôle".

    Formule plus ou moins bien appropriée....

    Disons qu'on a géré tout ce qu'on a pû

    les infirmières vont faire leur relève dans peu de temps.....

    on discute un peu avec un "sénior" dans les couloirs

    il est content de nous

    il a pû dormir un peu grâce à notre aide.

    un tout dernier malade vient d'être amené par les pompiers pourtant, et il faut qu'on aille le voir:

    en effet il s'agit d'un patient éthylique qui a présenté un vomissement de sang

    nous connaissons déjà tous ce patient au pavillon

    c'est un....."habitué"

    Mais cette fois çi, il est impératif qu'on l'examine sous toutes les coutures, et avec un dosage le plus "frais" de son hémoglobine.

    Les portes battantes du couloir s'ouvrent brusquement, l'infirmière bondit:

    "ramenez vous vite au box 4 !!'

    On accourt, bien content d'être plus d'un médecin (pour une fois), car on sait par avance qu'une hémorragie digestive par la bouche chez un éthylique, ça peut vite "tourner en cacahuètes"

    Le "spectacle" dans le box est sur-réaliste:

    -les murs sont tapissés de sang

    -l'infirmière éponge ce qu'elle peut de la bouche du patient

    -une autre surveille ses constantes hémodynamiques

    -le malade est parfaitement conscient, aussi ahurissant que ça puisse paraître

     

    A partir de là, les gestes sont automatiques et la coopération presque instinctive entre tous et toutes.

    On perfuse, on remplit, en un temps record, oubliant la fatigue d'une garde de 24heures qui aurait pû s'achever plus sereinement.

     

    Mais pour autant, on connait les suites.

    Le malade est bien conditionné, et il va falloir le "monter" en réanimation pour poser une sonde oesophagienne de compression (une sonde de blakemore). Son état hémodynamique est stable, on peut le transporter.

    Notre mission s'arrêtera là cette nuit.

    on reverra le patient trois mois plus tard, à nouveau pour une nouvelle hospitalisation en urgence, cette fois çi non plus pour une hemorragie cataclysmique, mais pour un cancer évolué sur cirrhose.

    Je me souvient encore de son teint jaûnatre et de son abdomen disproportionné.

    Pour lui la mort allait être une délivrance.

    Pour nous-en tout cas pour moi- un sentiment mitigé:

    -la relative "maîtrise" de certains gestes techniques de réanimation

    -la connaissance par l'expérience directe de l'évolution physique d'un alcoolique

    -le sentiment, pas nouveau, mais qui se renforce, que lorsque "c'est l'heure"........

     

     


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    une heure du matin.

    De garde au PU.

    une nuit comme les autres.

    des brancards avec des malades allongés dedans, de partout. 

    on nous fait "entrer" une nouvelle urgence.

    Mme X, probable méningite fulminante chez une patiente atteinte d'une SEP (scléros en plaque) évolutive.

    Elle passe bien entendu en priorité sur d'autres. 

    Ponction lombaire: liquide céphalo rachidien purulent. 

    Sans attendre l'analyse du labo (on se doute bien, devant une ponction pareille, qu'il y a infection des méninges) on débute l'antibiothérapie en IV, toutes les heures, à haute dose.

    L'hypovolèmie nécessite un remplissage pour éviter la défaillance du système cardio vasculaire.

    on remplit.....

    l'évolution sera, hélas, péjorative.

    d'un état pré-comateux à l'entrée, malgré la prise en charge rapide, le cerveau va subir un oédème.

    aux urgences, on revoit les patients tout le temps. on ré-examine systématiquement tous les malades aussi souvent que possible, tant qu'ils ne sont pas stabilisés, et même, on s'oblige à revoir les malades aussi souvent que possible (enfin "je" m'obligeais, tout comme mon co-interne, car nous étions sans doute, pour le bonheur des malades, aussi obsessionnels que compétents.)

    les signes d'oedème cérébral sont évidents, je réveille le radiologue de garde pour un scanner en urgence. 

    nous sommes en pleine nuit, le service est plein à craquer. Que dis je "craquer", on déborde en réalité!

    et le radiologue ne dort pas. il tourne d'un hôpital à l'autre pour réaliser les bilans qu'on lui demande.

    je me souvient encore accompagner la malade moi même dans les couloirs, avec l'aide de mon co-interne pour brancarder jusqu'à la radiologie.

    on passe le scanner. mon co interne remonte s'occuper des nouveaux malades qui déboulent.

    je reste au chevet de ma malade

    le diagnostic est confirmé: oedème cérébral et engagement. pronostic TRES péjoratif.

    j'avais déjà branché un anti oedémateux, quitte à l'arrêter si le scanner infirmait mon diagnostic.

    Je le laisse passer, bien entendu.

    je remonte, tout en brancardant la patiente, avec l'aide du radiologue.

    mon "sénior" supervise mon travail. "très bien , pti gars, tu fait ce qu'il faut" me lâche t til en continuant la visite des autres chevets (je devrais dire des autres brancarts)

    de nouveaux malades arrivent par moult ambulances; 

    le service est plein à craquer

    cette nuit là, pas plus que d'habitude, nous ne dormons pas, mon co -interne et moi même.

    il nous faut surveiller les éthyliques qui cuvent

    il nous faut accueuillir les nouveaux

    continuer à hierarchiser les malades

    comprimer une artère, réduire une fracture, gèrer une acidocétose diabétique, stabiliser une hypertension maligne, etc....

    rassurer les familles ou l'entourage, donner des nouvelles, éviter les coups d'un malade en proie à un délire aigû, etc...

    sans parler de délinquants qui envahissent le service pour voler des produits stupéfiants......

    mais revenons à Mme X: elle fera un sepsis vers 3 heures du matin, malgré l'antibiothérapie. et se compliquera de choc septique très rapidement. toutes les mesures possibles alors, je vais les prendre.

    je fait un nouveau rapport à mon sénior, lui priant de me donner une solution "miracle" pour améliorer la malade. 

    "tu as fait tout ce que tu peux" me lâchera t il laconiquement....

    nous en sommes à un point où nous arrivons à maintenir en vie artificielle un corps -hélas- en proie à la purulence généralisée.

    la suite, vous la connaissez sans doute......

    Mme X sera maintenu en vie artificielle grâce à nos "compétences", et la famille de la patiente aura assez de compassion pour la malade afin de ne pas nous laisser nous acharner.

    vous l'aurez compris, le cerveau s'abcèdera, et même si nous aurions réussi à "stériliser" le foyer, Mme X était condamnée à une infirmité cérébro motrice pire que ce que la SEP lui avait déjà infligé.......

     

    je n'oublierai jamais cette nuit de garde.

    jamais

    et je n'oublierai sans doute jamais Mme X

     

     


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    Il y a plus de 15 ans, je soignais "mon" premier oedème aigu pulmonaire.

    Je m'en souvient pourtant bien.

    l'impact du stress sans doute.

    Tout fraîchement interne. Je crois même qu'il s'agissait de ma première garde.

    Pas de bol pour moi (mais pour le malade si), il a fallut qu'au soir, alors que tout le staff médical était parti, on fasse la transfusion prévue à ce malade.

    Défaillance cardiaque, débit de la transfusion trop rapide par rapport à ses capacités cardio pulmonaires? Dieu seul le sait.

    Toujours est il que le téléphone sonne alors que je viens simplement d'investir mon réduit (lit+réchaut+tv) de garde.

    "viens vite, Mr X ne va pas bien DU TOUT!" me trompette l'infirmière au chevet du malade.

    Mon sang ne fait qu'un tour, je n'avais même pas eu le temps de me déchausser, je pose mon sac de rechanges, et hop, je dévale les escaliers à toute vitesse. 

    J'ignore tout de ce qui m'attend en bas.

    Devoir avant tout. on m'appelle. J'accourt, je vole, etc....autant que ma jeunesse me le permet!

    Quand j'arrive sur les lieux, mon diagnostic est rapidement fait: il s'agit d'un OAP (oedème aigu pulmonaire) pour moi. J'en ai déjà vu quand j'était externe. Je connais le traitement d'urgence à adopter.

    L'ange gardien de ce malade, et moi même, sans oublier les talents de l'infirmière à appliquer mes prescriptions, vont lui sauver la vie.

    Je sais aussi qu'un OAP est une conséquence. Il faut impérativement connaître la cause, et ne pas se contenter d'en rester à un premier diagnostic, certes pertinent, mais qui-souvent-n'est que l'arbre qui masque la forêt. Ici le cas est simple, il y avait une transfusion en cours (fort heureusement qu'on arrête immédiatement), et aucun autre signe clinique ni électrique permettant d'envisager les autres causes possibles d'OAP.

    Le traitement fera effet de manière assez rapide, même si je serai sans doute le deuxième à être le plus impatient , après le patient lui même bien entendu.

    Je donne mes consignes pour la nuit, adapte la vitesse du pousse seringue électrique, et je repasse environ une heure plus tard pour être certain que tout est rentré dans l'ordre.

    Un petit passage dans tous les autres étages de l'hôpital, et je peux aller me reposer, regarder un peu la téloche pour me changer les idées et réduire ma tension nerveuse. Puis enfin me coucher.

    Le sommeil sera très léger cette nuit là. J'ignore si j'ai vraiment dormi.

    Au matin, je descend voir "mon" malade.

    Il prend son petit déjeuner.

    Je ferai ensuite la relève aux médecins chefs du service avant de m'en aller.

    Un "bravo, tu l'as bien soigné" me sera attribué, ainsi qu'un "la prochaine fois on fera la transfusion à une heure pendant laquelle nous sommes tous dans le service" me témoignera de la volonté d'éviter un tel évènement dans le futur de la part du staff médical.

    Non pas que ce soit une gaffe de transfuser alors qu'il n'y a plus de médecin (il y a bien l'interne de garde vous me direz!) mais transfuser est encore une technique délicate et il faut un minimum d'engagement médical.

    ...................

    Des OAP, j'en ai vu -et soigné- des quantités. Je n'ai jamais compté combien. Moult autres situations aigûes d'ailleurs.

    Un fait pourtant retient mon attention aujourd'hui, avec le recul:

    -j'ai la conviction que nous ne maîtrisons pas tout dans ces situations.

    Certes, les protocoles de réanimation fonctionnent le plus souvent. Mais lorsque "c'est l'heure", vous aurez beau "pousser" votre dopamine, mettre l'oxygène, "balancer" les antibiotiques toutes les heures, vous n'y changerez rien.

    Ne vous méprenez pas: je ne dit pas qu'il soit vain de réagir. Au contraire. Le plus souvent, on sauve des vies, ou une partie de la santé, ce qui est déjà énorme.

    Mais je suis convaincu que nos anges gardiens respectifs sont derrière nous et dirigent nos mains et nos actions. Car le plus souvent, "ce n'est pas l'heure", ou bien, "son heure n'est pas arrivée". Mais, je l'écrit et le répète: j'ai vu ces situations dans lesquelles nous avions tout tenté, tout analysé, tout compris (ou ayant cru tout tenter, tout analyser, tout compris, dans la mesure de nos compétences et connaissances bien entendu), et dans lesquelles, pourtant, le malade "nous a échappé".

    Je l'ai vu. 

    Quand c'est l'heure.......

     

     


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    C'est un signe, que, nous autres , homéopathes, apprécions lorsqu'il est présent. Bien des naturopathes d'ailleurs attendent aussi ce "petit signe", mais pour d'autres raisons.

    Souvent dans la diathése psorique, une aggravation-précoce et transitoire- témoigne de la pertinence de la prescription du ou des remèdes homéopathiques choisi.

    A coup sûr, dans les mois qui vont suivre, l'équilibre va s'instaurer. Alors, attention, ce n'est pas si simple que ça. Quand je dis dans les mois, cela peut prendre ensuite bien quelques années pour que l'équilibre se  maintiennent, avec un intervalle entre les "crises d'élimination" qui va creshendo. Tout dépendra du degré de psore, de tuberculinisme ou du degré de sycose dans lequel on est avancé. (pour la luèse c'est encore un peu différent)

    Ce  n'est pas du tout du goût du jour, cette "aggravation":

    -après tout on va voir le médecin "pour être soulagé", et "que ça aille mieux rapido".

    Ce serait pourtant méconnaître le fonctionnement de base de la biologie animale (qui s'applique aussi bien au cheval qu'à l'homme):

    la biologie animale , dans son processus de guérison, évolue de la profondeur vers la superficie, et de la dégradation avant la construction. SULFUR , dans sa conception idéal, est l'équilibre parfait. Dans la pratique, il est en fait un congestif glouton, qui élimine par très bon fonctionnement des ses émonctoires. Il dégrade très bien, tellement bien même qu'il en profite pour se gaver de sucres ou autres flatteries palatines, négligeant l'activité salutaire qui ré-équilibrerait pourtant la balance et éviterait l'évolution fatale vers le syndrome métabolique. Il ne faudrait pas oublier que SULFUR, dans son aspect idéal, serait le bûcheron Canadien, particulièrement sthénique, d'une faim de loup, d'un sommeil de chat, et dont les émonctoires fonctionnent à plein régime. Supprimer leur l'activité physique et ils dévieront vers le SULFUR qu'on connaît bien: congestif, et bourré d'eczéma dans le meilleur des cas, ou d'asthme dans le pire. Si les émonctoires hépato rénal "partent en vrille", LYCOPODIUM n'est plus très loin: voyez donc comme il n'assimile plus assez pour conserver sa masse musculaire (les membres se rabougrissent), pendant que l'abdomen se distend.

     

    Cette petite parenthèse homéopathique constitutionnelle et diathésique permet de voir comment la biologie animale fonctionne.

    Pour faire court, la psore , tôt ou tard, il va falloir la draîner. Draîner les reins et/ou le foie, c'est indispensable. Certes pas avant 30 ou 40 ans, parfois plus tard si le patient a eu la chance de tomber sur un thérapeute avertit (qui en vaut deux) depuis son enfance, et la volonté de suivre ses conseils issus d'Hypocratte lui même: "que ton aliment soit ton premier remède". LE Sucre, Dame, c'est que le psorique en abuse!!! Le sport, Dame, c'est que le psorique l'évite. Toute une éducation qui ne peut être autre que quotidienne, donc familiale. L'héritage n'est pas que génétique: il se trouve dans les courses de maman ou grand maman, mais aussi dans le vélo de papa ou la marche à pied de grand-papa pour aller bosser........(ça marche moins pour aller au bistro......)

    La signature du tuberculinisme est différente. Nous sommes là chez des sujets phosphoriques ou sulfuriques dont la thyroïde compense pour un temps. Le phosphorique se déminéralise plus vite que le muriatique, l'expérience me le montre le plus souvent. L'axe pulmonaire et rénal est plus vite, et peut être plus "injustement" atteint: l'hypersensorialité qu'engendre cette atteinte rend plus nerveux, plus fatigable, plus "malingre", et moins fier qu'un psorique sthénique, par exemple.......

    Le draînage dans ce cas est moins important que la reminéralisation. Mais comme, dans la pratique Psore et tuberculinisme font souvent bon ménage, parfois pour transformer des SULFUR ou PHOSPHORUS en SILICEA ou en ARSENICUM, il convient de penser à draîner souvent autant qu'à réminéraliser.

    Et , en premier lieu. il faut toujours draîner. un émonctoire est toujours faible. Il faut le draîner en douceur, et réminéraliser en parallèle. REvitaliser les émonctoires peut très bien relever de l'ORGANOTHERAPIE, mais il ne faudrait pas oublier les bases simples de la revitalisation: l'AIR, le SOLEIL, LA TERRE.......D'ailleurs, souvenez vous, avant l'ère des antibiotiques triomphant du bacille de koch, le SOLEIL était le grand régénérateur des poumons.

     

    Bon, allez, j'ai été un peu long sur ce post. Je parlerai de sycose et luèse une autre fois.

    Et, j'avoue, je me suis un peu égaré, le sujet étant celui de l"aggravation"........

    Suite au prochain numéro

     

    Docoach

     


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    Je place ici la prière que TOUTES, TOUS, nous pourrions avoir besoin, un jour ou un autre, dans notre vie.

     C'est, traditionnellement, à Reinhold Niebhur qu'on la doit, et il semble qu'elle soit largement employé chez toutes et tous les "addict" (alcool, drogues surtout) de ce bas monde.

    Et nous mêmes, ne sommes nous pas, à un moment ou à un autre soumis à l'addiction, sous une forme ou une autre?

    J'apprécie ce texte pour la reconnaissance de nos limites sans l'égarement dans notre fainéantise:

    Voici donc la prière de la sérénité, écrite avec mes mots, tout en respectant son message.

     

    Mon Dieu,
    Accorde-moi la sérénité
    D'accepter les choses que je ne puis changer,
    Le courage de changer celles que je peux,
    Et la sagesse d'en connaître la différence.

     

     

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    Allons voilà, on nous présente chaque fois une nouvelle espèce animale (ou insecte ou végétale) en voie de disparition.

    Sans parler de la couche d'ozone......Elle aussi en disparition paraît il.

    Réchauffement climatique?

    Sans doute des cerveaux, mais pas du coeur, trois fois hélas!

     

    B.rdel, mais M.rde!!!!!!

    Vraiment je souhaiterai que cessent tous ces bobards à deux balles sur les "espèces en voie de disparition", et "qu'il faut protéger tel macaque", 'protéger tel reptile", etc, etc, etc..... sous des prétextes fallacieux d'équilibre écologique ou autre c.nnerie.

    Vraiment.

    Une espèce est vraiment en voie de disparition, et celle ci mériterai l'attention (hé Dame c'est mon avis et je le partage!):

    -l'être humain, conscient qu'on avance mieux en se serrant les coudes, qu'en cherchant à s'élever en écrasant du pied son voisin.

    Oui, l'être humain compatissant, aimant sincèrement. La voilà l'espèce en voie de disparition.

    Si on pouvait la sauver, j'aurai bien moins de boulot, puisque je passe la moitié de mes consultations à panser les plaies (autant morales que physique) que les enfants de la race humaine se causent sans cesse les uns aux autres.

    Alors, vous la voyer un peu mieux, l'"espèce en voie de disparition" que j'évoque ici  ??

    J'aime entendre mes patients me dirent:

    "avec vous, on a le temps, on ressent que votre écoute est sincère, et on perçoit la portée de vos conseils"

    ou encore, plus simplement

    "merci pour le sourire"

    Mais Diable que nombreux et nombreuses sont les personnes dans la détresse morale et/ou physique, PAR LA FAUTE DIRECTE de cette espèce qui croît sans cesse: le mammifère humain.

    De sa semence naissait sans doute autrefois l'Etre Humain.

    Et cette dernière espèce est vraiment celle qui est en voie de disparition.

    Vous saisissez mon idée du concept ? le mammifère humain est -à mes yeux-le mammifère le moins évolué et le moins adapté au milieu naturel dans lequel il vit. Certains chiens sont plus Humain que lui.

    L'Etre Humain, lui, existe. Je l'ai rencontré. Il m'a contaminé. Il me manque encore souvent, même si je le rencontre de temps à autre.

    Oui, je le crois, c'est lui, la véritable "espèce en voie de disparition", n'en déplaise aux "écolo-scientifico-naturo-gogo"

    Docoach

     

     


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    Entre psychothérapies et dietothérapie, la société prends un virage dans son évolution. Certains estiment même que , désormais, sur la planète, en quantité, il y a davantage de personnnes qui souffrent d'"hypernutrition"(si on peux dire) que de "sous alimentation".

    Sulfur est un gourmet, et s'il succombe au sucre, il éliminera d'une façon ou d'une autre (eczéma, asthme, arthropathies,...), et ce d'autant mieux qu'il se mettra à l'activité physique (dont il a horreur, mais qui lui fait du bien). Graphite aussi a un goût plutôt sucré, mais sans la passion du Sulfur, et, constipé à l'extrême, va prendre du poids plus rapidement, les emonctoires cutanés étant-de loin-bien moins actifs. (notez en passant comme il devient simple de conseiller telle ou telle plante pour draîner les bons écmonctoires selon les types sensibles)

    Calcarea va en ch.er (jeux de mots faciles) avec les laitages, fromages et oeufs, dans un monde "moderne", qui propose du lait aux hormones, corps de Mayard, et autres finesses qui n'ont rien à faire là dedans. Voilà donc notre pauvre Calcarea (surtout carbonica) qui va être frustré (et de plus en plus tôt) de vers quoi il est spontanément attiré. ça calme. Sans compter que pour le mettre à faire du sport, celui là, il faut se lever de bonne heure. Son cousin germain, Calcarea phosphorica, plus attiré par la viande et les lardons, aura la part belle: là, la société flatte ses vices, et il n'aura que l'embarras du choix. Mais en bon phosphorique qui se respecte, son appétit (vite rassasié) lui sauvera la mise sur le court moyen terme. A long terme, par contre, qui sait ce que seront devenu, dans son corps et dans son métabolisme, toutes les hormones, les antibiotiques qu'il aura ingéré avec la viande.

    Natrum mur, lui, c'est le sel qui le tiend (ou qui le lâche). S'il ne se dirige pas vers autre chose que le sel raffiné, il aura tôt fait de se déminéraliser et de passer vers un Silicea, par déséquilibre dans les apports minéraux. Longtemps pourtant il sera "sauvé" par une tendance à l'hyperthyroïdie modéré qui lui permettra de manger largement plus que la moyenne, sans prendre le moindre poids. Quand je vous dis qu'on n'est pas égaux! Mais la jeunesse n'a qu'un temps, et avec l'âge et l'entrée en scène de la sycose, notre Natrum mur pourrait bien se refroidir et, par exemple, évoluer vers Arsenicum!

    Parlons en d'Arsenicum! Quelqu'un connaît il vraiment ses goûts? Toujours la crainte d'être empoisonné, j'avais retrouvé dans un repertoire son dégoût des fruits et légumes (non confirmé par les Matières Médicales que j'ai consultées). Bref, avec sa crainte, son angoisse, et la grande prudence et méticulosité qu'il prend pour le choix de ses aliments, on se demande finalement comment il pourrait s'intoxiquer et prendre du poids! Et pourtant, des Arsenicum gros, il y en a.....

    Sepia ou Nitricum Acidum, avec leur goût immodéré pour les cornichons, pickles et aliments plutôts acides, ont au moins un avantage sur leur cousin Natrum Mur, c'est qu'ils ré-ensemencent, sans le savoir (mais cela n'engage que moi), leur flore microbienne intestinale: le fameux microbiote. J'ai rarement vu des Sepia gros, mais, comme partout dans la Nature, des exceptions, il y en a!

    Que dire de Nux et de son appétit immodéré pour les stimulants de toutes sortes, qui vont d'ailleurs lui occasionner moult ennuis douloureux quoique bénins pour la plupart (comme des hemorroîdes). C'est que le foie fonctionne mal, ou peu, ou pas assez, bref, le foie ne fait pas correctement son travail d'assimilation, et a besoin de repos et de draînage. Là encore, l'émonctoire pulmonaire est à stimuler, et l'activité physique à encourager. Sur le plan phytothérapique, il peut être parfois plus intéressant, chez lui, d'axer le draînage sur le sytème urinaire que hépatique, au moins dans un premier temps, pendant qu'il assure un sevrage de ses "stimulants". Nux peut prendre du poids, verser dans l'alcoolisme, et faire alors un pas vers Aurum et/ou Lachesis. N'oublions pas que la Luèse a pour étiologie l'alcoolisme chronique, et comme constitution principale, Fluor!

    D'ailleurs, parlons en de Fluor? et de la lignée Luétique d'ailleurs! Je n'ai jamais trop bien déterminé leurs goûts, même si leur appéténce pour l'alcool, le tabac et les drogues, est bien cachée et bien réelle (il faut fouiller.....) Mais leur appétit est souvent glouton, sans qu'aucun autre signe n'évoque le glouton Antimonium crudum. D'ailleurs, existe t il une constitution Fluorique pure? Jusqu'à présent je ne l'ai pas encore trouvée. Il y a pourtant un élément qui "sent mauvais", si je puis dire, dans l'étiologie du Fluorisme, et qui, je pense, est à l'origine de bien des troubles du comportement alimentaire, que ce soit obésité, boulimie ou anorexie, c'est la maltraitance dans l'enfance (que ce soit des violences physiques, ou sexuelles, ou les deux). 

    A suivre....

    Avec cette courte vision de l'Homéopathie sur la prise en charge des troubles alimentaire, j'en oublierai presque de dénoncer certains professionnels de la "grande malbouffe", et d'annoncer des groupes de paroles et de suivi comme les outremangeurs anonymes.

    on s'en reparlera dans un prochain post

     

    Docoach

     

     


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    Samuel Hahnemann idéntifiait, à son époque- et nous en avons encore les conséquences de nos jours- des modes de réactions qu'il nomma "diathèse", et dont l'origine de chacune d'entre elle, était un "miasme".

    Psore, Sycose, Luèse, Tuberculinimse, devait "s'enrichir' dans le siècle qui suivit par le cancérinisme et la diathèse dysimmunitaire, par les travaux de Léon Vannier, Henri Bernard, et Max Tétau, notamment.

    Sankaran, plus excentré sur le plan géographique, détaillera de manière différente ses misasmes:

    certes, la psore, la sycose, la luèse le cancérinisme et le tuberculinisme sont présents également dans l'homéopathie Hindoue( Sankaran), mais Malaria (le paludisme) Typhoïde, Teigne, et Lèpre viennent "enrichir" les modes de réaction qu'on a l'habitude de connaître dans le monde de l'homéopathie occidentale.

    Rien de bien étonnant là dessus, si finalement on considère l'évolution socio-hygiènique et la géographie:

    -la typhoïde a été éradiquée depuis l'époque heroïque de Vannier ou Bernard, par l'hygiène. Les salmonella, normalement, on leur fait la chasse dans toute la chaîne alimentaire, et , sauf accident, on n'en entends plus parler.

    -la malaria (le paludisme), est déjà plus discutable. Certes, pour l'instant, les moustiques "tigres" n'ont pas encore les conditions optimales pour pulluler sous nos latitudes, mais ça pourrait venir. Par contre, les voyages exotiques sont, peu ou prou, à la portée de toutes les bourses, sans parler des voyages "de formation" dans les pays d'endémie. Max Tétau le signalait déjà: le "plaudisme" "muriatise" la constitution. Selon lui, cette "muriatisation" intervient d'ailleurs plus volontiers sur une constitution de type Sulfur. D'autres homéopathes considèrent que le muritatique serait plutôt , en fait, à la base, un phosphorique. 

    Pour le lecteur lambda, tout ça pourrait n'avoir aucun sens pratique. C'est tout le contraire. Primo, cela montre à quel point la constitution est évolutive. Ainsi, le semblable change au fil du temps, sous l'influence de l'environnement, ce mot étant considéré dans son sens large. Ensuite, connaître, et surtout re-connaître le parcours environnemental est un guide précieux pour le choix de la famille de semblables.

    Cette parenthèse étant fermée, le paludisme, et surtout ses conséquences sur la constitution humaine, sur sa santé, et sur les moyens homéopathiques dont on dispose pour le soigner au mieux, c'est, sous nos latitudes, le voyageur. Pour Sankaran, qui travaille en Inde, il en va bien entendu différement. China doit être un remède de prescription courante pour lui ?!

    -le sujet des Teignes est un peu particulier: si les moyens modernes dont on dispose en Occident sont radicaux pour soigner les teignes (qu'on ne voit plus, ou bien moins, là encore, pour des raisons d'hygiène évidentes), l n'en va pas de même des parasites: candida, trychophyton, mircosporum et autres joyeuses levures pullulent et sont -je trouve, dans mon expérience- fréquente, récidivantes, et résistantes. Les homéopathes du siècle en cours rapportent les parasitoses à la psore. C'est logique: "la peau c'est la psore" comme on a coutume de dire. Il y a aussi le problème de la dysbiose intestinale, de l'excès de sucre (cachés) qui sont sans doute, actuellement, et même en Inde ou ailleurs, une origine négligée de pullulation "parasite".

    -la lèpre: wow, là je développerai plus tard, car le sujet m'intéresse, mais je n'ai pas eu le temps encore de m'y pencher (avis aux bonnes âmes ;-)

     

    Curieusement-ou pas-, Sankaran ne parle pas de diathèse dysimmunitaire. Santourian, de son côté, même s'il est issu des courants de pensées homéopathiques actuels, ne voit là qu'un miroir aux alouettes, une sorte de leurre, dont la dénomination masque notre incapacité à comprendre la "cause des causes". C'est un sujet pour lequel un autre post sera réalisé, un de ces jours.......

     

    Terrain, réaction, microbes. Symbiose et tout va bien!  Déséquilibre, spécialisation d'une ou de certaines fonctions immunitaires, perturbation de notre "code génétique microbien", et la maladie est là. Avec plus ou moins de gravité selon la nature du problème ou même des soins.

    D'abord ne pas nuire.

    Et que ton aliment soit ton première remède.

    On y reviendra toujours

     

    Docoach

     

     

     


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    Bon moyen pour retenir la psychologie de LACHESIS, lorsqu'on débute dans l'étude de la Matière Médicale.

    bien entendu, c'est très réducteur de ne voir, dans ce venin de serpent, que ce côté dans toute l'étendue de son action.

    Mutique le matin, elle n'est pas la seule (Nux et Sulfur, pour ne citer qu'eux, ne sont pas à prendre avec des pincettes au saut du lit), loquace le soir (Cenchris est exactement l'inverse, et il s'agit encore là d'un serpent), elle n'est pas là QUE pour dire du mal de la voisine ;-)

    D'ailleurs elle n'est pas la seule à être loquace (Actea Racemosa, Cenchris, ou encore Paris Quadrifolia n'ont rien n'a lui envier), et il ne faudrait pas trop croire qu'elle n'est là que pour "cracher son venin" (amusantes les expressions populaires), ou pour, sous des abords chaleureux (pour reprendre l'expression chère à Jacqueline Barbancey), chercher à tout connaître sur son interlocuteur afin de le mieux manipuler. (vicieux ces serpents! les expressions populaires ne mentent pas LOL!!)

    Non, elle exprime aussi une hyperesthésie plutôt qu'une "hypersensorialité" (qu'on retrouve d'ailleurs plutôt je trouve dans les venins d'araignées (comme Theridion et son hyperacousie douloureuse notamment. il y a aussi Asarum et Opium qui ont là une action non négligeable, mais nous sommes là dans le végétal). Et quoi de plus hyperesthésique qu'une piqûre de serpent!! 

    Je me souvient d'un patient -agriculteur-qui s'était fait piqué une fois. Chaque nouvelle lune, depuis, les douleurs revenaient de manière systématique. Ca peut surprendre cette périodicité, mais c'est un fait. Et les pharmacologies de Matières Médicales des venins de serpent en témoignent bien.

    Bref, elle (mais on pourrait dire "il" également. Lachesis n'est pas qu'un médicament féminin, même s'il sera plus souvent évoqué chez une femme). disons donc plutôt "le malade lachesis" exprimera par la parole (et mal) la douleur insupportable du corps. Voilà pourquoi sans doute, il reste un médicament de deuil à ne pas négliger. (Mutique: Natrum Mur)

    Bref, je ne vais pas faire le tour des venins de serpent. Si vous voulez jetez un oeil sur mon post là dessus, allez ici.

    Poursuivons sur Lachesis en évoquant que "Zincum agite les pieds comme Lachesis agite la langue" ! Certains pharmacologistes ont d'ailleurs évoqués la présence accrue de Zinc dans le venin du serpent Lachesis, ce qui en ferait donc une bonne analogie avec le minéral lui même (Zincum) qu'on décline sous toutes ses constitutions pour soigner les agitations-effectivement-des membres inférieurs (les membres supérieurs? Kalium bromatum).

     Parlant de constitution, j'ai souvent vu Lachesis se développer sur des constitutions volontiers carboniques. Sans rentrer dans les querelles d'école (Paris et ses 6 constitutions, Lyon et ses 3 constitutions), mon expérience m'a souvent montré Lachesis se développer sur la constitution carbonique (voire même plutôt, à la base, chez le sujet Sulfur). Alors, ne levez pas les boucliers tout de suite, collègues émérites, je ne ferai pas là de l'hérésie, mais on peut se demander si Sulfur n'engendre pas seulement Aurum mais aussi volontiers Lachesis? Après tout Sulfur n'est il pas, dans sa caricature, le vendeur-né?  celui.....qui parle pour convaincre, "embobiner" en un mot? Cela ne rappelle-t-il pas les enveloppements morbides du serpent? l'analogie ne peut être poussé bien loin, bien entendu, puisque c'est le Boa qui étouffe sa proie, plutôt que la vipère. Toutefois, le venin du serpent Lachesis "étouffe" par sa toxicité vasculaire et tissulaire.

    à suivre

     

    Docoach


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  • S'il les compléments peuvent être utiles et nécessaires au départ d'une prise en charge en micronutrition, il faudra bien , un jour ou l'autre, porter soin à l'alimentation pour qu'elle prenne soin de nous.

    Les pratiques ancestrales comme décrîtes ci dessus font partie intégrante d'une alimentation vraiment nourrissante........

    A la maison, on disait "faire nos bocaux" pour l'hiver, héhéhé, mais les Arméniens ont sans doute adoptés des stratégies de survie, vu les catastrophes . Cela dit, ces habitudes remontent sans doute AVANT les périodes de pogrome. Voire même à NOé ;-)

    Alors, prévoyez donc de "faire vos bocaux" !!

     

    Docoach


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    Notre matière médicale est toujours pleine de surprise.

    Lycopodium est vif, intelligent,, certes impatient et coléreux aussi, mais d'une colère verte et qui n'oublie pas.

    Tout cela cache bien entendu une extrême sensibilité, et s'il n'avait pas si peu confiance en lui, il s'exprimerait d'une autre façon.

    Mais pourquoi si peu confiance? alors qu'il est vif et intelligent.

    La matière médicale nous apprend que sa digestion et son système urinaire sont "foireux".

    Migraineux s'il passe l'heure du repas, vite rassasié et pourtant d'un vif appétit. Ballonnements et vents lui pourrissent la vie à partir du nombril jusqu'à la sortie, et ruinent sa fin d'après midi.

    Il finit par prendre un ventre rondouillard, pendant que ses membres, progressivement, se "rachitisent". On pourrait presque alors le confondre avec SILICEA, si certains autres petits signes n'en faisaient la distinction.

    Le paradoxe de l'histoire de LYCOPODIUM, à mes yeux, c'est son extrême intelligence qui contraste avec ses faibles capacités digestives et d'assimilation.

    Comment faire un cerveau brillant à partir d'une bedaine qui part en confiture?

    N'est ce pas là l'inverse de ce que la micronutrition nous apprend?

    Voilà un bel exemple illustrant les mystères des corps biologiques en général, et du corps humain en particulier.

    La mictronutrition n'a pas encore TOUT résolu, loin de là.

    Aucune thérapie n'est une panacée.

    Plus que jamais, toutes doivent agir de concert, pour donner le meilleur de chacune pour la santé de tous et toutes.

    Remercions en passant LYCOPODIUM :-)

     

    Docoach


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  • En discutant avec un patient, l'autre jour, un livre et son auteur m'était revenu en tête.

    Amusant de voir qu'avec la micronutrition on n'a finalement rien inventé, mais que, depuis longtemps, il faut faire gaffe à ce qui se passe dans nos boyaux!

    allez voir sa dernière bande dessinée:

    LE BICKEL DU MOIS

     

    ça commence par "B", comme Boyaux.

    Faîtes y attention à l'occasion, et faîtes en une habitude d'en prendre soin.

    Docoach


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    Il n'est que de constater les effets du soin pour l'apprécier ou non.

    "croire" ou "ne pas croire" ne sert plus à grand chose, lorsque les moyens modernes de la médecine vous laissent dans la souffrance.

    J'ai eu moult patients qui ont consulté un(e) magnétiseur(seuse). 

    Moi même je me suis intéressé au sujet très tôt, plus de 20 ans en arrière, avant même de débuter mes études de médecine.

    Je me souvient, mon premier livre sur le sujet était celui de Gilbert Créola (je crois que le titre était "le magnétisme à la portée de tous"). Ce monsieur consultait à Vienne, pas très loin de chez moi. Je me disais que ça donnait un côté assez "authentique" au livre.

    Je m'était même amusé à faire le "test de la viande momifiée" :-)

    je pense que mes résultats positifs de l'époque avaient été amplifiés par ma pratique yoguique du moment.

    Mais passons.

    Ce qui est intérêssant dans l'histoire, c'est que le courant de pensée a un peu changé (à mes yeux).

    A l'époque, Mr Créola expliquait, dans son livre,que les "passes magnétiques" sont relativement éprouvantes pour le magnétiseur, lorsqu'elles sont correctement appliquées, et varient selon les troubles à soigner. Qu'il faut aussi qu'il prenne le temps de se recharger, qu'il mène lui même une vie saine. Je confonds peut être, mais les quelques écrits qu'on avait à ce moment, parlaient de la façon dont on peut se ressourcer en embrassant.....un arbre!

    Aujourd'hui, j'entends souvent le "nouveau" concept de canal. Le magnétiseur (ou la magnétiseuse) servant de "canal". Ce qui évite ainsi qu'il/elle ne se fatigue.......

    Mouais......

    Je n'en suis pas convaincu. Je suis peut être de la vieille école, mais soigner avec intention, même lorsqu'on ne magnétise pas, est déjà fatiguant, alors le principe du "canal" qui libère le magnétiseur de la récupération (puisqu'il/elle ne se fatiguerait pas ainsi) ne me va pas.

    Bon, j'ai peut être mal compris cette histoire du "canal". 

    Passons.

    Dans tous les cas, le magnétisme est une constante de la nature, et certainement pas limitée à l'être humain. Des animaux peuvent soigner, et pour certains, il ne leur manque que la parole. Les végétaux aussi. 

    En fait le magnétisme est partout et en tout.

    Ce que peuvent faire les mains d'une personne entraînée à "condenser" et "diriger" cette forme d'énergie salutaire n'est plus à mettre aujourd'hui au rang de pratiques charlatanesques, à mon avis. Nous avons assez de résultats positifs.

    Mais, pas plus qu'une autre forme de thérapie, elle n'est une panacée.

    Alors, de grâce, assez avec les tentatives d'explication foireuse issue de toute nouvelle "science" dont le commun des mortels ne peut reproduire. je vous renvoie à la lecture  d'un autre post, ici.

    Docoach

     


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  • Parfois, présenter la vision manichéenne de l'Asie pleinement "spirituelle", et de l'Occident pleinement "cartésien", sert de bonne publicité pour certains: critiquer les occidentaux et les scientifiques lorsqu'on est dans l'"alternatif" sert parfois de support dont on pourrait abuser.

    S'il est vrai que je suis pour la création d'un pont entre les deux visions, je ne suis pas non plus prêt à accepter les versions modernes du stoïcisme sans coup de gueule.

     

    Lorsque certains partisans de la "physique quantique" affirment de manière peremptoire que les notions de distance sont une illusion de l'esprit ET QUE certains thérapeutes reprennent ce discours pour "asseoir" certaines formes de "soin à distance", je me dois d'intervenir.

    Le classique "tout est dans votre esprit", est un vieux classique du stoïcisme d'il y a plus de 2000 ans, que certains nous resservent à la sauce moderne, qu'elle soit "quantique", "yoguique", "hermétique", etc.......

     

    Alors, un pont, oui je veux bien, mais des racourçis de ce genre, sans les passer au crible de notre esprit critique, non.

     

    L'expérience , dans les faits,est ass ez éloquente.

     

    Un malade qui se fait soigner "à distance" et qui en éprouve un bienfait, très bien, mais, s'il vous plaît, qu'on n'aille pas l'expliquer par la physique quantique ou tout autre "nouvelle science" bien péremptoire......

     

     Il est bien des cas dans lesquels la distance est un élément des plus importants, et dont l'incidence n'est pas en lien avec le "tout est dans votre esprit")

    La présence d'une mère autour de la couveuse-ou son absence, peut faire la différence entre la vie et la mort. La proximité -ou la distance jouent un rôle ESSENTIEL, voire VITAL.

    D'ailleurs quelques patients(que je connais) qui ont étés soignés (par magnétisme) à distance ET sur place témoignent tous du même résultat inégal dans un cas(à distance) par rapport à l'autre (sur place).

     

    Les magnétiseurs, les barreurs de feu, etc... ont un pouvoir tout a fait REEL pour celui qui laisse tomber ses oeillères et qui observe simplement.

     

    J'invite les partisans du "quantique" et autre science "exotique" (qui tourne un peu la tête-je trouve- à certains thérapeutes) à avoir autant d'objectivité et de critique que j'en fait pour "les deux mondes"!!

    Docoach

     


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  • on parle vraiment là d'un trouble qu'on ne maîtrise pas.

    il y a plusieurs choses qui sont à relever tout de même. Issues de l'expérience bien entendu:

    -combien sommes nous à avoir constaté (mais peut être peu à le dire?..) des régimes alimentaires aussi "négligeants" que possible en ce qui concerne l'apport en cholestérol, et qui présentent, sur leur test, encore à des âges avancés, des niveaux de "mauvais" cholestérol (encore vocabulaire discutable) ridiculement bas?.......J'en ai vu encore un exemple ce jour. Un....de plus!

    -des diminutions parfois étonnantes du taux de cholestérol suite à des traitements homéopathiques adaptés.

    -des troubles vasculaires (cardiaques ou cérébrales ou périphériques) avec des taux de cholestérol corrects.

    à suivre......

     

     


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    Ce qu'on fait chez ce professionnel qu'est le masseur-kinésithérapeute n'est bien souvent qu'une AMORCE à un travail PERSONNEL, chez soi.

    Souvent, on attend beaucoup trop de ce que la "kiné" peut faire pour nous.

    Si les massages ne peuvent bien entendu pas se pratiquer par nous mêmes sur nous même, il en va différemment des techniques de réeducation. Certaines, il est vrai, nécessitent la présence du professionnel pour ajuster, aider, rendre la ré-education productive.

    Mais pour bien d'autres, elles sont "transposables", chez vous, ou partout ailleurs dans n'importe quel environnement aussi sécurisé que votre niveau de forme le nécessite.

    C'est un point essentiel à tout travail de kinésithérapie.

    Rendez vous bien compte, que vous ne vous rendez pas dans un centre de réeducation. Il faut bien faire la différence.

    Le travail que vous faîtes chez le kiné, avec le kiné, c'est UNE AMORCE.

    Reposez vous dessus pour développer chez vous les stratégies gagnantes (avec son aide et ses conseils).

    Sans ça, vous pouvez toujours attendre.....

     

    Docoach


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    L'activité physique n'est pas LE fondamental, comme le titre le laisserait supposer, selon Dococach.

    Les deux maillons faibles sont l'activité physique adaptée ET l'alimentation adaptée.

     

    J'aimerai faire un zoom sur l'activité physique:

    Faîtes vous coacher. Sérieusement. Faîtes vous coacher.

    D'après mon expérience, les maladresses qui engendrent la paresse et les erreurs sont le suivantes:

    -par où commencer?

    -la démotivation faute de résultats RAPIDES.

     

    Ces deux maladresses sont aussi vieilles que les montagnes. Elles sont compréhensibles dans un monde fait de confusion et de caprice. Si, si, assumez un peu, reconnaissez le, allez, en douceur, sans vous sentir jugé(es), on y passe tous.

     

    Confusion, car il y a actuellement TROP d'informations directement accessibles et on pourrait presque se prendre pour un mécanicien auto en "se formant" sur youtube. Ouais, sauf que faute d'un encadrement idéal (le "coach" ou l'instructeur si vous préfèrez) nous risquons de nous rencontrer au pavillon d'urgence pour une brûlure dans le meilleur des cas, et un membre arraché dans le pire. Danger.

    C'est pourquoi démarrer une activité physique, sans être encadré par quelqu'un qui a de l'expérience et des connaissances poussées est également un danger:  certes, pas un gros danger à court terme, mais à long terme, carrément: l'équilibre bio-mécanique du corps humain est celui de tout corps biologique: incompréhensible par notre intellect. Cela fût, est et sera la vérité. Les instructeurs (ou les coach, si vous préférez) qui vous feront gagner sur le long terme santé et forme, seront ceux qui prendront en compte la globalité de votre individualité. C'est un sacré boulot. Et il n'y a pas de recettes. Connaissances (il en faut quand même un peu) et expérience (il en faut aussi.......beaucoup!!)

    Ainsi, vous saurez "par où commencer".

     

    J'attaque maintenant le problème des résultats RAPIDES. ils ne sont pas au rendez vous. La démotivation en profite pour s'inviter. la g.rce !

    J'ai écrit plus haut que nos sociétés modernes encouragent le caprice. C'est un fait. je ne critique pas. je constate. Est ce -franchement-difficile de trouver de l'alcool, du tabac, de la drogue, à toute heure, et n'importe où dans nos sociétés? Il en va de même pour la "malbouffe", accessible presque n'importe quand et n'importe où. Et je ne parle même pas des différents device modernes que sont les tablettes, iphone et autres m.rdes........

    Et maintenant, je vais vous écrire, presque naïvement en croyant que vous allez me croire (!) que pour construire de la forme et de la santé par l'activité physique, il ne faut pas des semaines, il ne faut pas des mois.........MAIS DES ANNEES! 

    oui vous avez bien lu ce que je pense (et ce que je vois depuis plus de 20 ans): il faut des années pour construire santé et forme physique et mentale. C'est un travail long, pénible, où se mesurent les progrès par les victoires (même minimes) remportées sur soi même. Il n'y a pas de chemin de traverse, les pti gars. Du travail, de la peine, de la sueur.Forcément, dans notre monde, ce programme n'a rien de chatoyant..........Je comprends.

    Mais, sincèrement, en toute honnêteté, aucune pilule , aucune chirurgie ne saurait s'y substituer.

     

    docoach


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